Ils me parlèrent tous en même temps, mais je n'avais ni la force, ni l'envie de leur répondre.
Je me sentais encore étrange.
Obéron et Titania sortirent du manoir, accompagner de plusieurs autres fairy.
Obéron accouru vers moi :
-Comment te sens-tu ?
-Etrange... parvins-je à murmurer.
Il se rapprocha et colla son front contre le miens, avant de me serrer contre lui :
-Je suis heureux que tu ailles bien.
Titania s'approcha et me caressa la joue :
-Mon enfant, puisque tu vas mieux, nous allons nous retirer. Nous sommes rester trop longtemps de ce côté.
Je leva un regard interrogateur. Obéron répondit :
-Nous sommes les souverains de Tir Na Nog. Il n'est pas bon pour les Fairy que nous nous absentions trop longtemps de là-bas.
-Mais sache, ma petite, que si tu as besoin de nous, tu n'as qu'à nous appeler. Une aide te seras toujours apporter, toi qui est comme notre petite fille. fit Titania en retirant sa main.
Elle s'en alla, accompagner de chien noir et d'étrange fairy.
Obéron me lâcha et recula d'un pas :
-Comme ma Reine te l'a dit, notre porte te seras toujours ouverte, Lily. Les Fairy sont de ton côté, n'oublie pas.
J'hocha la tête, heureuse de savoir que je pouvais compter sur quelqu'un.
-Avant que je ne m'en aille, une dernière chose, Lily.
-Oui ?
-Tu peux faire confiance à Cal. Il a beau être encore un peu perdu, il est solide et digne de confiance. Si tu vois qu'il a besoin d'aide, soutiens-le. Si tu as besoin d'aide, réfugie-toi sous son aile, il te protégera.
Je le savais déjà.
D'instinct, j'avais bien compris que Cal n'était pas comme les autres, malgrès son caractère de cochon.
Le Roi de Tir Na Nog me fit un dernier signe de la main, puis disparu derrière les grilles du manoir, d'un saut puissant.
J'observa la lune.
Etre là, sous ses rayons me faisaient du bien.
-Lily, tu devrais aller te reposer... lança Aoi en se rapprochant.
Je tendis les bras et il me prit tèl une princesse, pour m'emmener vers ma chambre.
Il m'allongea sur le lit, ouvrit la fenêtre et me tendit un téléphone portable.
-Le numéro de ton père et de tes amis y est enregistrer. A toi de voir qui tu veux appeler. fit-il en se levant. Appel-moi, si tu as besoin de quelque chose, Lily.
Puis il s'en alla, en fermant soigneusement la porte derrière lui.
Je fixa l'écran de ce téléphone.
Combien de fois, dans mon coma, avais-je voulu faire apparaître un portable et appeler quelqu'un ? Combien de fois avais-je rêver de ce moment ? Qui devais-je appeler en premier ?!
Tellement de question tourner dans ma tête.
Je soupira d'aise.
Revenir dans le monde réel me faisait du bien.
Le vent nocturne faisait soulever les rideaux, laissant passer les rayons lunaires.
Il n'y avait pas à dire, je me sentais bien.
Un vrai chamalow.
Je fis défiler les différents nom de la liste d'appel.
Mon choix se porta sur lui.
Avec une certaine apréhension, j'appuya sur "appeler".
Les "bips" sonores se firent entendre.
L'un après l'autre, lentement.
Quelqu'un décrocha de mauvaise humeur :
-Allo ?
Cette voix irracible ... Léo.
Je sentis mes larmes, mençant de couler à tout moment.
Je me mordis la lèvre, pris une inspiration et m'exclama le plus clairement possible :
-Bonsoir, puis-je parler à Mr Roosins, s'il vous plaît ?
Je ne voulais pas qu'il sache. Pas encore.
-Mon père est occupé. Est-ce urgent ?
Ouf, il n'avait pas reconnu ma voix ! Mais que faisait-il avec Père ?!
-Oui.
Ma voix commençait à trembloter.
Entendre sa voix m'émouvait énormément.
Je l'entendis grogner, son si nostalgique et qui me fit sourire, malgrès mes larmes qui coulaient doucement.
J'entendis le combiné bouger et la voix grave de mon Père se fit entendre :
-Allo ? Ici Mr Roosins. A qui ai-je l'honneur ?
J'inspira profondément :
-Allo, Papa ?
Je l'entendis respirer profondément.
Il s'exclama :
-C'est un honneur de pouvoir vous parlez à nouveau, Princesse. Veuillez patienter un instant... Léo, sort de mon bureau, je dois avoir une sérieuse conversation avec cette jeune demoiselle.
J'entendis mon frère aîné hurler un "Parce que notre conversation n'était pas sérieuse ?" avant qu'une porte ne claque.
-Comment vas-tu, ma fille ? fit-il d'une voix soulager.
-Je viens de me réveiller, je vais bien mieux. D'après eux, je suis sortie d'affaire.
Je l'entendis soupirer de soulagement et chuchoter d'une voix ému :
-Il est bon d'entendre à nouveau ta voix, ma chérie.
Mes larmes coulaient à flots, à présent.
Entendre la voix de mon père, me faisait réaliser que j'étais à nouveau bien présente, de "ce côté".
-Comment vont Maman, Lias et Léo ? demandai-je, la voix tremblante.
-Ta mère va bien. Elle répéte sans arrêt que du moment qu'elle sent que tu es en vie, c'est ce qui lui importe. Lias c'est marié avec Sophia après de nombreuses pressions. Ils vont bien tout les deux, ils vivent dans notre ville.
-Léo ? Roya ?
Il soupira, cette fois-ci, l'air agacé :
-Léo a déjà fait le tour de la terre, et n'ayant rien trouver, il est plus irracible de jour en jour. Il arrive même à agacé Roya, qui pour se venger et bouder, vient te voir de temps en temps. Avant que tu n'appelles, nous étions en train de parler de ce sujet, justement.
-De quel sujet ?
-Il venait de me faire part d'une nouvelle manière de te chercher... assez dangereuse. Mais je suis heureux de savoir que ce sera inutile. Dois-je les prévenir ?
-Non, pas encore. Je vais appeler Roya moi-même. Pour les autres, ils sauront quand je rentrerai.
-Très bien, ma Lily. Nous t'attendrons donc.
-Mais papa... avant de rentrer, il y a quelque chose que je dois faire.
Un silence s'installa.
-Papa ?
-Je comprend, ma fille. Si tu entres en contacte avec le Roi bleu, préviens-moi, d'accord ?
-Oui, papa. Je t'aime.
-Je t'aime aussi, ma chérie. Dors bien.
Et il raccrocha.
Il n'avait pas changer : toujours aussi maladroit, au téléphone.
VOUS LISEZ
Crocs Sucrés
FantastiqueUn vampire se nourrit de sang. C'est la vérité. Mais pas une généralité. La preuve : j'ai horreur de ça ! Je ne jure que par une chose : les sucreries ♥