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Je continua a lui chuchoter mon soutien, jusqu'à ce qu'elle se calme.
-C'est bon ? demandai-je, inquiéte.
Elle hocha la tête, le regard vague :
-Tu es la deuxième personne a me calmé de cette manière ...
Rassuré, je soupira :
-Eh bien sa marche plutôt bien. Tu ne te sent pas plus légère maintenant ? Pleurer fait toujours du bien et soulage énormémément. Pleurer est une chose que nous les filles possédons pour être plus forte, il faut l'utiliser et même l'user ! Mais il ne faut pas en abuser et pleurer pour rien ...
Je lui tendis une serviette qui traîner sur la table.
-Les garçons pensent que c'est une faiblesse... dit-elle en se mouchant.
Je souris et retourna m'asseoir en face d'elle :
-Toi aussi tu as grandit entouré d'homme ? On est dans le même bateau ... dis-je en riant. J'ai deux grand frères et un ... ami. Enfin, Nicolas n'est pas vraiment un ami ... il l'a toujours été mais, si je devais définir notre lien, je devrais dire qu'il est mon âme-soeur...Mon âme-soeur, mon empreinte que j'ai laissé derrière moi ...
-Il doit te manquer ... Oui, comme tu dis, on est dans le même bateau ... J'ai deux grands frères et une soeur. Je suis la dernière... et la plus étrange certainement ...
Elle se mit a me raconté ce qu'elle avait vécu peu avant de venir ici, dans le rêve.
Apparemment, elle venait d'apprendre qu'elle était une Sicarius et pas n'importe laquel : une Sicarius de sang bleu ! La princesse des princesses !
Elle venait de l'apprendre et dans le même temps, on lui avait demandé de montrer son pouvoir.
Elle l'avait fait, mais ce serait évanouie avant d'en voir la totalité.
Mais si son histoire était vrai ... était-elle celle que j'attendais ?
-Alors comme ça tu es une princesse ? J'ai entendu parler de toi ! Penser te rencontrer ici ! Je comprend mieux ... j'aurais dû m'en rendre compte à ta couleur, quelle idiote je suis !
Je souriais malgrès moi, soulager que mon espérance était peut-être réalité... Son chat se redressa et lui mis une pate sur la bouche, puis se mit à lui donner des coup de tête pour la caresser.
C'était une scène assez mignone ...
-Il t'aime vraiment beaucoup ce chat, prends-en soin ! dis-je en prenant la première chose sucrée qui me tomber sous la main.
Elle me fixa intensément et me redemanda :
-Dis, tu es vraiment une vampire ?
-Est-ce si dur a croire ? dis-je en riant. Je suis une princesse de sang pure mais j'ai rejetté la cérémonie du sang. J'ai vécu presque comme une humaine jusqu'a récemment. Je me nourris comme les humains avec une certaine préférence pour les sucreries ...
-J'ai remarqué ! s'exclama t'elle avec un grand sourire. Mais tu dors vraiment depuis longtemps, non ? Tu ne peux pas te réveiller ?
Sa question me raviva des souvenirs nostalgiques ... mes parents, mes frères, Nicolas ... ce qui me coupa l'apétit.
Je reposa ce qui se trouver dans ma main.
J'hésitais à lui répondre sans avoir mal, mais je voulais être sincère avec elle :
-Je ... si je me réveille je n'aurais certainement pas plus de deux jours à vivre, celon mon médecin. Je ne suis qu'une vampire de sang pure a moitié éveiller ... c'est un état instable dû a mon rejet de sang ...
Et je me mis à lui raconter mon histoire le plus brièvement possible.
Tout raconter à quelqu'un m'avait soulager, en quelques sortes.
-Et tu n'as pas encore trouver de solution ? me demanda t'elle, finalement.
Je secoua la tête.
Elle gigota un peu sur sa chaise et me lança :
-Je ... je pense pouvoir t'aider. Je ne sais pas encore comment mais je pense que j'en suis capable ... tu me fais confiance ?
Elle venait de dire ce que j'espérais entendre depuis que j'étais ici.
Un sourire se plaqua sur mon visage malgrè moi :
-On est amie. Je te fais confiance. Je n'ai plus rien à perdre à part la vie, de toute façon !
-Hé ! s'exclama t'elle, l'air boudeuse. Ne sois pas si pessimiste, on dirait moi !Sa moue me fit rire.
Mais ce que je vis apparaître derrière Aria, me rendit amer et triste à la fois.
-Aria, il faut que tu t'en aille, ta porte du réveil vient d'apparaître...
Elle se retourna et vit elle aussi la porte.
Une porte bleu faite de flamme, sortant de nulle part et n'étant rattaché qu'au vide...
Elle se leva en ramassant son chat :
-Lily, je te promet de revenir le plus vite possible ! Je vais essayer de trouver une solution pour toi ! C'est promis ! Alors attend moi !
Je repris ma tasse de thé chaude dans les mains pour arrêter leurs tremblements et répondit avec le plus de flegme possible :
-Ne t'inquiéte pas, je ne risque pas de bouger d'ici. Revient quand tu veux !
Je lui fis un petit signe de la main ... puis m'exclama haut et fort pour l'encourager :
-Aria, rapelle toi : avant d'avoir des doutes : tu es Aria. Seulement Aria ! C'est suffisant, crois-moi !
Et je la vis être engloutit par cette porte qui n'était là que pour elle et me retrouva seule a nouveau.

Crocs SucrésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant