Crocs Sucrés

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-Lily... c'est ça ? Je suis désolé d'avoir mal interpréter ... votre attitude. Je ne suis pas très bon à ça ... je veux dire parler et tout ça...
-Ne t'inquiète pas, je suis sûre que Cal ne pense même plus tellement son livre à l'air interessant... et puis, si tu es ici, c'est que tu es comme nous, donc pas besoin de t'inquièter.
Il eut l'air de réfléchir avant de demander :
-Que veux-tu dire par ... "comme nous" ?
-La plupart de ceux qui m'ont rendu visite ici se trouve dans un niveau de conscience... coincé entre deux états. Toi en demi-chat, moi en demi-vampire, Cal en demi-ange et d'autres que tu finiras surement par rencontrer en revenant ici...
-Demi-ange ? Quel est son autre moitié ?
-Demi-démon, d'après ce qu'il dit...
Sasha eut l'air stupéfait et jeta un coup d'oeil à Cal.
-Tu penses que je pourrais lui parler ? J'ai rarement l'habitude de parler à des créatures ... je viens tout juste d'en apprendre plus sur mon univers et celui des Zoanthrope, mais j'aimerais en savoir plus en général !
Son enthousiasme et son ton montrait que la tournure de la conversation lui plaisait.
-Je suppose que lorsqu'il se lassera de son livre, il reviendra parmis nous me quémandait a mangé ... d'ailleurs, ne te gêne pas pour te servir, il y en a à l'infinit ! m'exclamais-je en souriant.
Il hocha la tête et pris son temps pour observait toutes les pâtisseries et sucrerie présente.
Il jeta son dévolu sur simple mini-pain au chocolat avec un peu de chantille en accompagnement.
Il goûta et je vis son regard s'illuminer.
-Ch'est ch'uper bon ! s'exclama t'il en mâchant.
-Tu n'avais jamais goûter de pain au chocolat ?
Il secoua la tête :
-Mon père m'interdis de manger ce qui s'achète à l'extèrieur. Je n'ai le droit de manger que ce que ma mère prépare. Je n'ai seulement le droit d'aller boire de temps en temps avec des amis... mais manger, non.
-Pourquoi donc ?
-Je ... de par ma condition, je suis poursuivit par plusieurs organisations, d'après mon père. Ils me veulent pour des expériences, pour me revendre en tant qu'esclave ou je ne sais quoi encore ! C'est assez effrayant à force mais mon père m'a trimballé dans tellement de pays que je m'y suis fait...
-Tu es toujours en danger ? Même maintenant ?
Il secoua la tête :
-Plus tôt dans la journée, le temps c'est arrêté pile au moment où une organisation a réussi a forcé la porte de chez moi. J'étais déjà entièrement transformer en chat à ce moment là, ce qui a facilité ma fuite, chez une connaissance de confiance de mon père. Je m'y trouve actuellement... enfin, mon corps s'y trouve...
J'hocha la tête, compréhensive :
-Ici aussi le temps c'est arrêter. Tu as eu du cran de réagir tout de suite... je t'avoue avoir trouver cela effrayant ... si Cal n'avait pas été avec moi, à ce moment là, j'aurais certainement paniquer beaucoup plus que je ne l'ai été...
-Le temps c'est arrêter ici aussi ? Comment est-ce possible, alors que c'est un rêve ?
J'haussa les épaules :
-Aucune idée. Le spécialiste sur le sujet c'est Cal, tu lui demandera toi-même si tu n'as pas peur des migraines...
Il sourit tout en se servant d'une part de tarte au poire avec des pépites de chocolat.
-Quel âge as-tu ? demandais-je soudainement.
Il avait l'air jeune et assez mignon...
-15 ans, presque 16 dans pas très longtemps. me répondit-il en enfournant d'un bon coup de fourchette un morceau de gâteau.
J'étais heureuse de rencontrer enfin quelqu'un partageant ma passion des sucreries !
-En fait, en revenant sur ce que tu m'as dit ... où est ton père dans tout ça ?
Il s'arrêta soudainement et reposa sa fourchette.
-Il ... on m'a annoncé qu'il s'était éloigner de nous pour éloigner les organisations de nous... enfin, de ma mère et moi. Il voulait que je puisse aller au lycée tranquille. Il n'était censé partir qu'un mois... ce qui était déjà énorme pour moi ! Mais, finalement il n'est pas revenu...
-Tu t'inquiétes ?
Il secoua la tête :
-Mon père est un zoanthrope de type félin. C'est un lynx. Les types félins sont ceux dont l'instict de survie est plus puissant que la normal. Je ne m'en fais pas pour lui.
-Et ta mère ?
-On m'a assuré que ma mère, étant humaine, ne sera pas mêlé à quoi que ce soit de cette histoire. Aparemment c'est dans l'un des traités en relation avec les chasseurs. Je n'en sais pas plus, mais tant que je sais que ma mère est en sécurité, sa me suffit...
-Tu n'es donc pas effrayer ?
-Je ... j'ai toujours voulu que ma mère est une vie paisible. A cause de moi, on change de pays presques chaques années, on déménage toute les cinq minutes, elle n'a aucun répit à se balader de travail en travail à cause de moi. M'enfuir était donc, très certainement la meilleur chose qui et pu m'arriver...
-Sa lui laissera du répit ?
Il hocha la tête, recommançant a mangé.
-Tu l'as prévenu de ta position ? Je veux dire... tu lui as donné de tes nouvelles depuis que tu t'es enfuit ?
-Oui, Dom Aegil m'a obligé de l'appeler pour la rassurer. Dom Aegil ? Etrange, j'avais déjà entendu ce nom...
-Toute mère s'inquiéte pour son enfant. De ton point de vue, tu es un boulet qui l'empêche de vivre correctement, mais de son point de vue à elle, t'es-tu déjà imaginé ? Je suppose que tu es son plus grand trésor qu'elle s'efforce de protéger, bien qu'elle ne soit qu'une humaine impuissante. Mais malgrè cela, elle a réussi : tu as grandis, tu as vécu beaucoup d'expèrience et surtout tu en ais là ou tu es aujourd'hui !
Il m'observa bouche bée, la fouchette encore dans la bouche.
Au bout d'un moment, il eut l'air de reprendre conscience, les yeux larmoyants.
Il se força a déglutir puis reposa sa fourchette :
-Je ... je n'avais jamais vu les choses de ce point de vue.
Sa voix tremblait, j'avais donc toucher juste !
Loin de m'en réjouir, je m'approcha de lui et lui ébouriffa les cheveux, tout comme je le faisais avec Aria.
Il ferma les yeux, tout en laissant ces larmes couler.
Sans vraiment en avoir l'intention, je venais très certainement d'alléger sa conscience.
Il avait les cheveux court mais doux. J'avais l'impression de le caresser sous sa forme de chat.
Il mit sa tête contre mon ventre et ses pleurs doublèrent.
Je continua à lui caresser la tête, le laissant vider son sac.
Au bout d'un moment, il se calma et s'éloigna de moi en séchant ces larmes.
-Je suis *hic* désolé, *hic* d'avoir mouiller ton haut ... s'excusa t'il d'une voix tremblante, ayant des hoquets d'après-pleure.
Je secoua la tête :
-Ne t'en fais pas, je suis contente d'avoir pu t'aider et de te servir de mouchoir !
Je vis un sourire se former, en réponse à ma blague bancal et un peu ironique...
Sa porte apparut au même endroit qu'elle était apparu.
-Sasha, c'est ta porte de réveil tu ferais mieux d'y aller ! lui conseillais-je.
Il hôcha la tête, docile, en se levant.
Il se mit contre moi et me chuchota un "merci pour tout", avant d'aller traverser la porte et de disparaître avec celle-ci.
Cal n'avait pas bougé, toujours dans la même position, toujours le même livre.
Je soupira et m'apprêta à faire de même : autant s'ennuyer à deux que tout seul ! pensais-je en faisant apparaître un livre qu'Obéron m'avait ramener.
Je me câla sur ma chaise, mes pieds sur celle d'en fasse et j'ouvris le livre en y mettant toute ma concentration.