Chapitre 3. Ou suis je?

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La chute est interminable, la lumière venant du tombeau diminue peu a peu, me laissant dans le noir complet. Au fond de moi je suis content, au moins je ne verrai pas le sol s'approcher de moi, je n'aurai pas le temps de réagir que je serais déjà dans l'autre monde. 

Je ne pensais pas que ma chute serai si longue, j'ai l'impression de m'enfoncer dans les profondeurs de la terre. Étrange que les égyptiens ai réussi  a creuser un trou si profond, l'homme de nos jours n'en ai pas capable.

Alors que je suis plongé dans mes réflexions j'ai l'impression que ma chute est moi rapide. Le vent frappant ma peau devient plus douce, comme une brise légère. Ce n'est pas normal. Je baisse la tête, regardant sous moi avant de découvrir une lumière aveuglante. Je me cache les yeux de mes mains, éblouie par l'immense lumière. Je ne comprends ce qu'il se passe. Ma chute est de plus en plus lente, j'ai l'impression de ne plus tomber.

J'arrive finalement a m'habituer a la lumière, et écarte mes mains. A peine ai-je le temps de découvrir ce qu'il se passait autour de moi que j'atterris sur mon dos avec une effroyable douleur, me faisant pousser un cri, avant de glisser sur le sable, roulant sur moi même sur toute la descente de la dune. Je n'ai aucun point d'accroche, mon corps glissant, roulant sur lui même. Le sable me brûle la peau, entre dans mes yeux, mon nez, ma bouche, dans la blessure de ma main.

Mais qu'es ce qu'il se passe bon sang!

Ma descente s'arrête finalement, brusquement contre un rocher dépassant du sable chaud du désert. La douleur est frappante, coupant ma respiration un moment. Je retombe sur mon dos, reprenant difficilement ma respiration. 

Je ne comprends plus rien. Je tombais dans un piège et maintenant je me retrouve dans un désert aride, devant un ciel bleue et un soleil brûlant. Je pose ma main sur mes cotes meurtri avant de sentir un liquide chaud toucher ma main. 

Il ne manquait plus que cela... le choc contre le rocher ma laissé une belle entaille et ma surement brisés une ou deux cotes. Au moins il y a un bon coté, je ne suis pas mort, enfin pas pour le moment. Si je reste trop longtemps ici je ne survivrai pas longtemps sous ce soleil brûlant.

Je me relève difficilement, il faut que je parte d'ici. Mais par ou aller, je ne sais même pas ou je suis. 

Je décide finalement a prendre une direction, il faut bien choisir, la ou j'irais sera surement mieux qu'ici.


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Le soleil est de plus en plus brûlant, mes blessures de plus en plus douloureuses, mais je ne dois pas m'arrêter. Je me suis débarrassé de ma veste, me sentant plus léger, il ne me reste juste que mon t-shirt troué et de mon pantalon en toile vert. 

Je suis assoiffé, je vendrais mon âme pour avoir un peu d'eau, même brûlante. 

Ma vision devient flou, mes pas de plus en plus lourd. Mes pieds bataillent le sable brûlant entrant dans mes chaussures. Je n'arrive plus a avancer et tombe les deux genou au sol. Il fait si chaud, c'est étouffant, j'ai besoin d'oxygène, j'ai besoin d'eau.

Mes genoux ne me retiennent plus, ma tête rejoint le sable brûlant. Je ne peux plus bouger, j'ai mal. Finalement ce n'est pas la chute qui m'a tué mais le soleil brûlant d'Egypte. Je repense a Armin, a Mikasa, a mes parents. J'aurai aimé les revoir une dernière fois, leurs dire que je les aime. J'aurai du écouter Mikasa avant d'entrer dans ce tombeau. Ma vision devient de plus en plus sombre alors que je vois des pieds se poser devant mon regard. Mais je n'arrive plus a parler, plus a réagir. Je ferme les yeux, sur la dernière chose que je verrai de ce monde... les pieds de cet inconnu.

Mon PharaonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant