Mon Pharaon

Chapitre 7. Les yeux du démon

La femme plissa les yeux a l'entente de ma simple interrogation, appuyant un peu plus la lame sur ma trachée.

- Qui es-tu? Je ne te connais pas. Comment connais-tu mon prénom?

Je dois être entrain de rêver, ma sœur adoptive est en ce moment même entrain de me menacer d'une arme blanche, et elle ne semble pas me reconnaître.

- C'est moi. C'est Eren.

Ses yeux se plissent un peu plus alors que je tentes une nouvelle fois de lui faire comprendre qui je suis. Si elle n'arrive pas a se souvenir, peut-être qu'en parlant français elle saura un peu plus. Je décide de répéter mes propos dans ma langue maternelle. Mais cela n'a pas eu les effets escompté. Elle se redressa, me tirant par mon capuchon, le regard dur.

- Qu'elle est cette langue! Tu es un espion!

- Non! Je suis-

- Mikasa, tu l'as attrapé!

Nous nous retournons vers un homme qui arrive a notre hauteur. Il a la même tenue que ma sœur, les cheveux court, les yeux marron, le teint clair comme celui de Mikasa. Apparemment elle le connais plus que moi...

- Tu es définitivement la plus rapide de nous tous...

- Aide moi a le ramener Jean. 

Elle se redresse, me tirant en même temps me rappelant la douleur dans mes cotes. Je me penche en avant appuyant sur celle ci sous le regard des deux soldats.

- Mikasa... on avait dit qu'il fallait lui ramener en un seul morceau...

- Je n'ai rien fait Jean

Elle soulève la cape cachant mon torse, apercevant le bandage au niveau de mon torse qui commençait a reprendre une couleur rouge. J'ai du surement me rouvrir quand elle m'a percuté.

- On le ramène vite, Hanji saura surement quoi faire.

Je relève la tête en entendant le prénom de la femme qui risque d'être surprise en me voyant en présence de deux soldats. Je suis traîné de force en direction du palais, passant une nouvelle fois par le marché. Les individus ne semblent pas surpris de voir un homme en compagnie de deux soldats, surement que cette situation est habituelle dans cette ville, au moins je suis rassuré, ils ne sont pas attirés par moi, je reste assez inaperçue.

Nous arrivons finalement de nouveau devant le palais mais cette fois ci je ne reste pas devant mais pénètre dedans, sous les yeux des soldats m'entourant toujours, les mains posés sur mes épaules. Mon allure est lente, trop lente pour eux au vu de leurs réflexions. Mais je ne peux pas aller plus vite, la douleur au torse me faisant de plus en plus mal, alors que ma respiration s'accélère. Nous continuons de marcher a travers les couloirs gigantesque que j'aimerai tant observer mais ce n'est pas le moment de faire de l'archéologie. Je ne sais pas devant qui ils m'amènent mais il fait parti de la haute noblesse pour pouvoir avoir accés au palais.

- Entre et dépêche toi! me sort le soldat qui si je ne me trompe pas s'appelle Jean.

Voyant que j'avance lentement, le soldat me pousse a l'intérieur de la salle ou attend un homme a l'autre bout. Je sens les portes se refermer derrière moi alors que deux autres soldats m'agrippent les bras, me forçant a aller plus loin et arriver a la rencontre de l'inconnu. Plus je me rapproche, plus je me rends compte que ce n'est pas l'homme que j'ai aperçut au niveau du petit étang. C'était surement un serviteur qui a du sonner l'alerte. 

D'un coup bien placé dans mes genoux par l'un des gardes, je me retrouve sur les rotules, regardant l'homme qui se rapproche de moi. Son visage n'apporte pas la confiance. Ses cheveux noirs rasé sur le coté, son visage sévère avec ses sourcils froncés et ses yeux bleue me terrifie. J'ai peur de se qu'il va m'arriver, et ferme les yeux fortement, espérant qu'il ne s'attarde pas dessus, même si je sais que c'est la raison pour laquelle je suis ici.

Je sens une main dure, se poser sur mon menton le relevant vers lui, serrant ma mâchoire. La douleur est forte alors que je sens ses ongles se planter dans ma peau. J'ouvre les yeux par réflexe, plantant mes iris dans ses yeux. Je n'ose plus respirer, plus parler. Qu'es ce qu'il va m'arriver.

- Les yeux du démon!

J'ouvre largement mon regard, la peur de se qui pourrait suivre me consument au fur et a mesure des secondes qui passe.

- Emmener le en cellule, sans eau et sans nourriture. Bandez lui les yeux, qu'il ne puisse pas jeter le mauvais sort. 

- Et pour sa blessure? demande le soldat posté a ma gauche

- Elle se chargera de faire le travail a notre place

J'avale difficilement ma salive a l'annonce de ma sentence. Ils vont m'enfermer jusqu'à que je meurs soit de faim et de soif me laissant vider de mon sang.

Alors que les soldats me place un bandeau sur les yeux mes cordes vocales reprennent vie suppliant la clémence de l'individu. Malheureusement, dans la mauvaise langue...

- La langue du démon!

Cela n'arrange pas mon cas alors que je me fais traîner dans le noir complet pendant de longue minutes, les plus longues de toute ma vie avant de sentir l'humidité de l'environnement. Je suis poussé sans pouvoir me retenir et m'effondre sur le sol dans une douleur frappent e. J'ai mal je n'ose plus bouger alors que je sens des mains se poser sur mes poignées, enchaînant ceci contre le mur dans un bruit de chaîne résonnant dans ma cellule. 

La porte se ferme finalement dans un crissement de métal, me laissant dans ce cachot humide, étouffant, dans le noir complet. 

Je suis effrayé, je souffre le martyr et pourtant je souris. Je dois devenir fou. En même temps il y a de quoi rire. D'après Hanji j'étais un envoyé des dieux. Drôle de destin pour un envoyé des dieux... finir sa vie dans un cachot humide et puant alors que ça ne fait que 3 jours que je suis arrivé dans ce pays. 

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici, peut être quelques minutes ou quelques heures, je ne sais plus, j'ai perdu le notion du temps. Enchaîné contre se mur, les genoux au sol, la tête baissé j'attends la fin de mon supplice, j'attends que mon heure arrive. La grille de mon cachot s'ouvre a mon grand étonnement mais je ne bouge pas. Ils se sont surement dit que je ne mourrais pas assez vite et qu'ils sont venu m'achever. Je n'attends que ça, que sa se termine, je veux être en paix. J'aurai du mourir dans ce piège.

- Libéré le