Chapitre 22. Dérangement

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Le trajet jusqu'à la chambre se fit en silence.

Marchant a coté du pharaon, se frôlant légèrement, personne ne dit un mot, Livaï regardant droit devant lui alors que je le regarde du coin de l'œil.

A peine la porte fut fermé derrière moi que je sens une main agripper mon bras me tirant en arrière. Je me retourne précipitamment, plantant mon regard dans celui du pharaon. Sa main quitte mon bras, touchant délicatement du bout des doigts le cadeau qu'il m'a fait.

- Je suppose que Hanji t'a expliqué ce que cela signifié?

J'hoche la tête, ne décrochant pas de son regard pénétrant

- Bien. Tu n'as pas choisit une vie facile, mais je suis heureux que tu es accepté. me dit-il alors qu'il passait sa main derrière ma nuque, me rapprochant de lui. Au moindre déplacement tu seras escorté par un de nos soldats, tu ne pourras plus te déplacer a ta guise, tu ne pourras plus sortir du palais.  Tu es condamné a passer ta vie avec moi, supporté mes sautes d'humeur, mes caprices. ajouta-t-il tout en frôlant ses lèvres contre les miennes. Tu ne pourras plus rentrer chez toi Eren, ton avenir ce déroule a présent ici. Acceptes tu?

Abandonné derrière moi Armin et Mikasa, ma vie d'avant, loin de mes amis, loin de ma famille... Je crois que je l'ai fait sans m'en rendre compte, cela fait plusieurs semaines que j'ai arrêté de trouver un moyen de rentrer chez moi. Pendant mon inconscience... en réalité... je ne voulais pas attraper la main d'Armin... Alors oui, mon avenir est ici auprès de Livaï.

- Oui je l'accepte. répondis-je plein de détermination

Il scelle ma promesse de ses lèvres, ses lèvres douces qui me font fondre comme neige au soleil. 

Mes mains glissent dans ses cheveux ébènes, savourant leurs douceurs ses lèvres dévorent les miennes, sa langue force ma barrière, s'enroulant  avec la mienne. Son baiser est doux, plein de tendresse, mais a la fois possessif. 

Sa main glisse le long de mon cou, glissant sinueusement, lentement vers mon torse, poussant légèrement dessus, me guidant vers notre lit ou je m'assoie ne quittant pas ses lèvres, cette échange savoureux. Ce léger gout de dâte sucré glissant sur mes papilles, je ferme les yeux savourant ce délice qui m'avait manqué.

Sa main glisse lentement sur mon cou alors que je m'allonge sur le lit, lui se couchant sur moi, mes mains glissants dans son dos, le rapprochant de moi, un signe de possessivité. Je lui appartiens mais l'inverse est aussi exacte. 

Ma cicatrice légèrement effleuré me tire a la base de ma gorge, et je retiens difficilement un gémissement de douleur. Ses lèvres quittent les miennes glissant sur ma mâchoire délicatement avant qu'il ne se redresse.

Ses yeux se posent sur ses doigts, regardant la cicatrice fraîchement recouverte et parfaitement nettoyé. Ses lèvres glissent sur celle ci, tiraillant légèrement ma peau sensible, soufflant dessus comme une brise agréable avant de se redresser de nouveau m'entraînant avec lui. Ses mains glissent derrière ma nuque, permettant a nos lèvres de se rejoindre de nouveau. Ses doigts jouent avec mes cheveux, glissant sur l'attache de la parure. Il l'enlève finalement, laissant celle ci glisser le long de mon torse, tandis que j'en fais  de même avec la sienne. Je m'en saisis rapidement, les déplaçant un peu plus loin, loin de nos gestes brusques, avant de laisser mes mains glisser dans son dos suivant ses muscles finement taillés, courant sur son celui ci, les siennes glissant sur ma peau moite de mon torse, déclenchant de délicieux frisson de plaisir. Des gémissements de plaisir s'échappent de mes lèvres toujours emprisonné des siennes, des perles de sueur glissent le long de mon front. 

Son baisé devient sulfureux, brûlant d'un plaisir qui ne me laisse pas indifférent, ses dents grignotent la peau sèche de ma lèvre inférieur, glissant le long de ma mâchoire jusqu'à mon oreille, jouant avec mon lobe électrisant mon cœur de délicieux frissons de plaisir. Mon corps ne me répond plus, frottant mon entre jambe en érection contre celui du pharaon qui est dans le même état que moi. Sa main glisse plus bas, dessinant le contour de mon nombril, vite rejoint par une langue glissant le long de mon torse, glissant inexorablement vers l'objet du délit. Mon corps électrisé, des gémissements continues sorte de mes lèvres alors que je l'imagine déjà prendre mon sexe entre ses lèvres de soie. Sa langue s'arrête sur mon nombril, jouant avec celui ci, mimant ce qui va se produire très rapidement je l'espère. 

Sa main libre glisse sur mon pagne de soie blanche, décrochant l'attache de celui ci, ses lèvres descendant toujours plus bas, glissant légèrement sous le morceau de tissus a seulement quelques millimètres de mon sexe tendu a l'extrême... avant d'être interrompu par un tapement sur la porte de "notre" chambre.

Il se redresse lentement, alors que je pousse un gémissement plaintif, maudissant la personne derrière la porte. Je ne suis pas le seul a être contrarié d'être dérangé vu le regard glacial que je peux discerné mais qui ne m'est pas destiné. Il raccroche rapidement l'attache avant de se lever du lit me laissant sur celui ci dépité et insatisfait.

- Quoi! cria-t-il contrarié envers la personne de l'autre coté que je ne plein pas le moins du monde.

Hanji, face a lui, passe sa main dans les cheveux, comprenant qu'elle a coupé un moment particulier en posant son regard sur moi, toujours allongé sur notre lit. 

- Pardon de vous déranger mais le grand intendant voudrait s'entretenir avec toi. 

- Il commence a me les briser celui la! Dit lui que je viendrai le voir plus tard!

- C'est a dire qu'il voulait te voir maintenant... ajouta Hanji, ne sachant pas ou se mettre.

Je me redresse rapidement, me rapprochant de celui avec qui je vais partager ma vie a présent et pose une main sur lui. 

- Vas'y maintenant. coupai-je Livaï alors qu'il allait répondre. Plus vite tu l'auras vu, plus vite tu pourras revenir. 

Il lève les yeux au ciel, attrapant l'une de ses parures qu'il utilise pour sortir dans le palais, beaucoup moins extravagante que celle qu'il porte pour l'extérieur.

- Attends moi dehors. dit-il a Hanji alors qu'il lui fermait la porte au nez. 

Il m'embrasse rapidement, avant de glisser d'une voix sulfureuse dans mon oreille. 

- Attends moi... je n'en ai pas pour longtemps


Mon PharaonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant