Chapitre 19. Exécution

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Je regarde Hanji analyser la blessure saignante de la gorge d'Eren sans dire un mot. Attrapant un chiffon humide, elle essuyait tranquillement la blessure, tapotant légèrement le contour, regardant le travail de l'assassin.

- La blessure est grande mais je pense pouvoir arrêter le saignement, appuie ici le temps que j'aille chercher mon matériel. me dit-elle tout en me désignant le tissus sur la gorge. 

Je regarde le sang remplir peu a peu l'étoffe alors qu'elle revient finalement, tenant dans sa main un plateau d'or contenant ses différentes plantes médicinales ainsi que divers bandage et crème curative.

- Je vais appliquer cette crème cicatrisante a base de miel. Ça va refermer la plaie, tandis que ces herbes vont permettre de purifier son sang. me dit-elle tout en effectuant la tache devant mes yeux.

Elle recouvrit le tout d'une bande propre avant de se lever, le regard fixe sur le jeune homme étendu. 

- Il faudra le faire boire de temps en temps, je vais laisser des herbes a infuser pour aider a la cicatrisation. Je ne peux rien faire d'autre, il a perdu beaucoup de sang. Tout repose sur lui a présent. ajouta-t-elle alors qu'elle posait l'une de ses mains sur mon épaule.

J'hochais la tête en signe de compréhension avant qu'elle ne quitte les lieux, me laissant seul avec le jeune homme endormi. Un mélange de haine et de colère s'empare de moi. Si je n'avais pas décidé de sortir de ce maudit palais, il ne serait pas dans ce lit entrain de se battre pour vivre. Mon point se crispe, retenant la rage qui me consume, me retenant de retourner la chambre.

Je sors finalement des lieux, passant une main délicate sur cette joue blafarde, froide avant de quitter les lieux pour rejoindre les cachots ou sont surement entreposé les bandits qui je l'espère sont en bien triste états. Mon regard est déterminé quand je passe a coté des gardes qui surveille l'entrée des lieux, se tenant droit, leurs lances dans leurs mains, un bouclier cachant la moitié de leurs corps. Et comme je mis attendait, je retrouve les hommes enchaînés contre le mur d'une des cellules. Leurs bras retenu en l'air, les menottes entaillant leurs poignées, ils ont la tête baissé acceptant apparemment leurs tristes sorts. Mais c'est bien trop peu pour eux. J'entre et referme la porte derrière moi, laissant un de mes guerriers s'installer contre celle ci pour protéger ma vie mais si dans l'état de colère que je suis, je ferais surement plus de dégât avec mes points qu'avec son arme. 

Je me rapproche de celui qui a blessé Eren, la tête tombant en avant, analysant surement sa triste vie qui prendra bientôt fin, je m'en fais la promesse. 

- Dans trois jours, tu seras mis a mort devant la foule, ainsi que tout tes compagnons de beuverie, pour cause d'avoir mis en danger et commis un acte effroyable au sein de la famille royale. Pendant ce cour temps, tu ne seras n'y nourri, n'y hydraté, et je l'espère pour toi que tu mourras dans cette cellule que de la lame de mon épée. 

Il ne bouge pas, analysant surement mes paroles, sa prochaine mort qui ne sera pas suffisante si Eren ne se réveille pas. Dans un dernier regard dédaigneux, je quitte les lieux, faisant un signe au garde qui me laisse passer avant de rejoindre mes appartements ou m'attend l'homme endormi qui occupe mon lit. 

Il n'a toujours pas bougé, toujours d'un blanc nacré ressemblant a du lait d'ânesse. Je retire mes effets, et me couche dans la couchette peu confortable mais que j'occuperai le temps de sa guérison. La faible lueur des torches éclairé la chambre, ma tête posé sur mon bras, je regarde le visage endormi, paisible de ce jeune homme qui a bouleversé tout ce en quoi je pensais jusqu'à aujourd'hui. Je me lève finalement, me dirigeant vers le panier de datte pour ma petite collation du soir avant de me pencher vers l'une de mes commodes comportant mes plus belle parure, choisissant l'une des plus prestigieuse, je retire celle ci la posant sur la petite table a proximité d'Eren. Celle ci, je voudrai qu'il la porte, montrant son apparence a cette cour, le bras droit du pharaon. Un message, qui je l'espère, le comprendre facilement.


***


-Toujours aucun changement? 

Je me retourne, tombant nez a nez avec Hanji portant l'une de ses toges de cérémonie les plus prestigieuse.

- Non toujours rien. répondis-je tout en posant mon regard sur le corps d'Eren toujours aussi pale.

- Cela ne fait que trois jours, il faut lui laisser du temps. 

Je me retourne, continuant d'enfiler mes parures dans un silence solennel.

Aujourd'hui est le jour du châtiment. Jamais je n'ai procédé a une tel mise a mort, trouvant cette torture barbare, laissant cette charge a mes ancêtres. Mais aujourd'hui, j'ai une raison de commettre un tel acte, et la vision d'Eren confirme mes intentions. 

Vêtu de mes parures d'or et de saphir, mon pagne en soie blanche, et de mon pschent, je me saisit de ma crosse et de mon flagellum avant de quitter la pièce laissant Hanji derrière moi pour un nouvel examen. 

Devant la porte m'attend ma garde rapproché, Mikasa se penchant devant moi avant d'ouvrir la marche, faisant s'écarté les domestiques devant moi. 

Les portes fermés devant moi s'ouvre finalement sous le soleil éblouissant de Râ, laissant la foule sous sa chaleur cuisante devant les portes du palais. Un siège trône devant moi, ma place face au peuple, au plus proche des dieux. 

Et devant celui ci, les bandits, attaché comme de vulgaire animaux, chacun a un poteau, les mains enchaînés, les chevilles également. La foule s'agenouille devant moi alors que je m'installe sur mon trône alors qu'Erwin s'avance pour annoncer les faits devant la population

- Par ordre de sa majesté le pharaon Livaï, sont tenue coupable les personnes suivante de tentative d'assassinat envers la personne d'Eren Jager, personne figurant de près de la cour de sa majesté. La sentence demandé est la mort par l'épée bagnait par la lumière de notre dieu du soleil. dit-il alors que je gardais mon regard impitoyable sur les hommes que j'entendais sangloter de mon emplacement. 

Des hommes pitoyables.

Je lève mon flagellum en signe de mise a mort quand je suis retenu par l'ouverture de la porte derrière moi, une faible voix me tirant de mes pensés

- Non!

Mon PharaonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant