Mon Pharaon

Chapitre 6. Première rancontre

- Tu es prés Eren?

- J'arrive Hanji

Après une courte nuit de sommeil, je me prépare a voir le palais du pharaon Livaï. Sous les conseils d'Hanji, je porte sur moi une cape dans les tons crème, cachant mes bandages présents et mes yeux émeraudes fort peu commun dans la région et qui surtout pourrai attirer l'attention sur moi. Le but est que je reste discret.

Je sors de la petite maison, me protégeant les yeux du soleil fort d'Egypte. La chaleur est insupportable alors que le cercle solaire pointe a peine le bout de son nez. Comment fais la jeune femme pour faire comme si de rien n'était! Surement l'habitude...

Nous marchons tranquillement le long de la route précaire menant a la capitale. D'après la femme a coté de moi, il nous faudra 1 heure de marche pour atteindre le palais. Nous en profitons pour continuer mon apprentissage de la langue. Elle est stupéfaite de ma capacité a pouvoir tenir une discussion même précaire, et ce n'est pas la seule. Moi qui n'arrivais pas a apprendre une autre langue que le français, j'arrive facilement a apprendre l'ancien-égyptien. 

Au bout d'une bonne demi heure de marche, nous entrons enfin dans la capitale en pleine effervescence. La ville est bondé de personne, remplissant le marché que nous traversons difficilement.

- Reste bien près de moi, il est très facile de se perdre ici

Je suis subjugué par ce marché rempli des plus belles étoffes, des robes, des pagnes, sans compter la nourriture abondante. Des étales rempli de poisson ou de fruit les plus exotique venant des quatre coin du pays. Je sens une main se poser sur la mienne, me tirant fortement afin d'avancer. Apparemment j'avais ralenti la cadence de marche, et de peur qu'Hanji ne me perde elle avait saisit ma main. 

Nous nous faufilons entre les stands, bousculant les acheteurs avant d'arriver en face du palais. 

Je suis subjugué par la grandeur et la beauté de ce monument. En grès, décoré de gravure fantastique montrant la grandeur du souverain, encadré par deux magnifiques statue du pharaon de plus de 5 mètres de haut. 

- Viens Eren, je vais t'amener la ou le peuple peu aller.

Nous passons entre les deux statues, avant de nous rapprocher de deux soldats gardant l'entrée, tout les deux équipés de lances pour empêcher quiconque voudrait du mal a leur pharaon. 

- Tu ne peux pas aller plus loin Eren, je parlerai au pharaon et peut être qu'il te laissera passer, mais je n'en suis pas convaincu.

- Je comprends, il n'est pas appelé "le solitaire" pour rien...

Elle me souris avant de saluer les deux soldats qui la laissèrent passer. 

J'aurai bien aimé l'accompagner mais je ne préfère pas affronter les gardes a l'entrée du palais. Je décide donc de marcher le long du palais, regardant autour de moi. Je n'arrive toujours pas a croire que je suis arrivée en -3000 an JC, c'est magnifique.

J'arrive finalement proche d'un lac construit par l'homme et m'assoie sur le rebord silencieusement. Les poissons nagent paisiblement sous les nénuphars recouvrant l'eau clair. Des grues sauvages marchent sur l'étendu, cherchant surement une proie pour le repas. 

Tout est silencieux, le soleil toujours présents mais la fraîcheur des lieux me fait du bien. Je regarde autour de moi, m'assurant qu'il n'y a personne avant d'abaisser ma capuche. Un petit vent se lève, rafraîchissant ma peau qui a bien du mal a s'habituer au désert brûlant. Je ferme les yeux profitant de se moment calme, loin du marché animé, laissant ma main toucher l'eau rafraîchissante. 

Pourtant le bonheur est de courte durée, j'ai l'impression que quelqu'un me surveille, m'observe. J'ouvre rapidement les yeux, regardant autour de moi avant que je ne croise le regard d'un individu a quelques mètres de moi, de l'autre coté du lac. Son regard gris est fixé sur moi alors que je commence a paniquer, me rappelant qu'Hanji m'avait dit de garder mon visage caché par rapport a mes yeux. Le faible espoir qu'il n'est pas remarqué le vert de mes yeux s'évanouie quand je remarque son changement d'attitude. L'individu jusqu'à alors assis se releva rapidement, se dirigeant vers moi lentement. Il faut que je parte et vite!

Je me saisis de mon capuchon que j'enfonce sur ma tête et pars en courant, fuyant le plus vite possible l'homme derrière moi. Je cours dans la foret alors que j'entends derrière moi une phrase que je ne saurais pas traduire. Je ne vais pas m'arrêter pour lui demander!

Je quitte rapidement le palais m'enfonçant dans la foule du marché alors que j'entends derrière moi des individus me signaler de m'arrêter. Je n'ose pas me retourner, évitant les marchants itinérants, me faufilant en essayant de disparaître le plus vite possible. Je sors finalement du marché avec l'espoir d'avoir semer mes poursuivants. Je me retourne rapidement et vois qu'il n'y a personne je suis rassuré. Je reprends doucement ma respiration, douloureuse a cause de mes cotes cassaient qui ont décidé de me donne la vie dure.

Mais le repos est de courte durée, je me retrouve a terre. Un soldat s'est jeté sur moi, arrivant sur ma gauche, me plaquant au sol me faisant pousser un cri de douleur du au choc sur mes blessures. Je ne peux plus bouger alors qu'une dague est glissé sous ma gorge. 

Mon cœur bat a tout rompre, alors que je sens l'acier s'appuyer sur ma pomme d'Adam. Je n'arrive plus a parler, effrayé par la position dans laquelle je suis mais surtout a cause de la personne en face de moi, a califourchon sur mon torse. Un seul mot arriva finalement a sortir de mes cordes vocales.

- Mikasa?