Mon Pharaon

Epilogue 3. 17 ans

PDV Eren 

Tranquillement installé sur le canapé, je regarde tranquillement la télévision en attendant le retour de Livaï parti chercher Tiyi au lycée. Le reportage est intéressant, comme d'habitude je ne me lasse jamais de regarder les documentaire sur l'Egypte ancienne, critiquant les erreurs des spécialiste quand ils en font une et c'est plus souvent qu'on le pense. 

Une tasse de café a la main, j'entends notre Méhari fouler le gravier devant notre maison, mes deux amours sont finalement rentré. Mais contrairement a d'habitude des cris de colère passent a travers la porte. C'est la première fois que j'entends mon mari s'énerver autant en plus de 20 ans de mariage. 

Je me lève rapidement du canapé me tournant vers la porte alors que celle ci s'ouvre finissant sa course contre le mur brutalement

- Reviens ici jeune fille! crie mon mari dans sa langue natale, signe que la colère est bien présente. 

- Fou moi la paix! répond ma fille dans la même langue, ayant grandi en apprenant nos deux cultures, celle de Livaï et la mienne

Je vois ma fille jeter son sac a travers le salon me faisant sursauter de surprise avant qu'il ne finisse sa course contre le canapé. Surpris par la situation se déroulant devant mes yeux, je la regarde se diriger vers l'escalier menant  a nos chambres. Mais ce n'est pas au gout de mon pharaon qui agrippe son bras l'empêchant d'aller plus loin. 

- Je ne tolère pas que tu me parles sur ce ton! 

Je me rapproche d'eux, essayant de calmer l'ambiance pesante dans la maison. Ce n'est pas la première fois que les deux se crêpent le chignon mais jamais a ce point la. Livaï semble attendre son point de rupture et Tiyi semble l'avoir atteint depuis un petit moment. Levant les mains en l'air essayant de calmer le jeu.

- Allez, tout le monde sa calme, et essayons de régler le problème calmement. 

Mais mes mots ne semblent pas les atteindre alors que je vois Tiyi retirer brusquement son bras de l'étreinte de son père tout en le toisant de sa hauteur. Je sens que sa va mal se finir cette histoire, il faut que j'arrête vite leur embrouille. 

- J'en ai rien a foutre de se que tu dis, de toute façon TU N'ES PAS MON PERE!

Un silence pesant s'installe dans la pièce alors que le bras de Livaï retombe le long de son corp. J'avale difficilement ma salive, alors que les mots de notre fille semble encore résonner entre les murs de notre maison. Mon regard se pose sur elle alors que son visage n'exprime aucune émotion, seul ses yeux semblent briller étrangement alors qu'elle nous tourne le dos pour courir vers sa chambre. Je n'ose dire un mot alors que je me rapproche de Livaï qui ne bouge plus, son regard perdu, fixant toujours l'emplacement ou se trouvait notre fille quelques secondes plus tôt. La porte a l'étage claque me faisant de nouveau sursauter alors que je pose ma main sur l'épaule de mon pharaon. 

Les mots de ma fille résonne dans ma tête alors que j'essaye de trouver les mots pour consoler mon mari dont les yeux brillent, mais pas de joie.

- Livaï... écoute... ne tiens pas rigueur de ce qu'elle a dit... elle est en colère, et je suis sur qu'elle ne pense pas un traitre mot de se qu'elle a dit. 

Il se dégage de moi, mettant de la distance entre nous avant de se rapprocher de la baie vitré. Son éloignement me fait mal mais que puis-je dire après ce qu'il vient de se passer. Jamais notre fille nous avait adressé ces mots. 

- Livaï, je suis sur que tout va s'arran-

- J'ai besoin de me calmer, je ne sais pas a quel heure je rentrerai. dit-il alors qu'il ouvre la baie vitrée pour la refermer derrière lui.