Chapitre 48. Épilogue

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Comme chaque matin depuis le début de ce mois de juillet, le chant des cigales me réveille délicatement. Je m'étire lentement avant de me tourner vers l'homme de ma vie. 
Il dort paisiblement sur le ventre entourant son coussin de ses bras musclés. Son visage ne montre que sérénité et calme. Sa respiration est calme et posé et je ne peux me lasser de cette vision tout les matins. Machinalement, je passe ma main dans ses cheveux, déplaçant la mèche qui lui barre le visage. Un sourire se forme sur le visage alors qu'il se tourne pour plonger son visage dans le coussin. Je souris alors que je me penche pour déposer un léger baiser sur sa nuque dégagé puis me lève silencieusement pour ne pas le réveiller. J'ai déjà tester un réveil un peu trop brutal pour le pharaon et je ne le conseille a personne...

Je sors de la chambre, fermant doucement la porte derrière moi et descends les escaliers, évitant au passage cette maudite marche grinçante. Je me dirige directement vers la cuisine, continuant d'étirer mon corps pour me diriger vers la machine a café. Ah le café, le bonheur que j'ai eu quand j'ai pu recommencer a boire ce nectar. 

Alors que l'eau chauffe, je regarde a travers la baie vitré donnant sur notre terrasse. Je ne me lasserai jamais de cette vue magnifique sur la mer méditerranée. La plage nous rappelle ce sable chaud de l'Egypte que nous avons quitté il y a de cela déjà 2 ans. Le temps passe vite...

Je récupère mon café près et ouvre la baie vitré pour m'installer a l'extérieur. Tout est calme, seul le bruit des insectes raisonne dans l'espace, c'est très agréable, je pense que je serais incapable de repartir proche de la civilisation. 

Je bois lentement mon café, profitant de la fraîcheur encore matinal qui ne va pas durer très longtemps. Mais ce n'est rien comparé au désert Egyptien.

- Bonjour Eren! 

Je me retourne vers la personne qui m'appelle et voit ce grand homme blond qui me fait de grand signe. Je lui répond du même geste avant de parler d'une voix moins forte. 

- Bonjour Erwin!

L'homme en question se rapproche de moi, tenant dans sa main un panier de viennoiserie et quelques baguettes. 

- Comme d'habitude je suppose? me demande-t-il

- Oui, deux croissants et une baguette. 

- Et voila Majesté. me dit-il alors qu'il dépose ses produits sur la table.

Je rigole de sa réflexion alors que je me saisis de l'une de ses merveilles. Erwin, boulangé du petit village ou nous avons élu domicile, mais aussi petit romancier de récit fantastique, et naturellement je suis une source d'inspiration pour lui. Je lui ai raconté tout ce que j'ai vécu dans l'Egypte ancienne, sans lui dire que c'était réellement arrivé bien-sur. Son meilleur livre fantastique il m'a dit et il commence a se faire de plus en plus connaitre. Du coup, pour nous remercier, il m'amène tout les matins une bonne baguette chaude et deux croissants qui font le bonheur de Livaï et moi même. 

- La belle au bois dormant n'est toujours pas levé? me demande-t-il alors que je bois une gorgé de mon café. 

Alors que j'allais lui répondre, mon pharaon sort sur la terrasse, tenant dans sa main sa tasse de thé fumante. Et comme d'habitude torse nu... D'après ses mots, il ne comprends pas comment nous faisons pour garder un tissus sur notre torse. Question d'habitude mon cher.

- Salut Livaï!

Il le salut d'un geste simple de la main avant de s'installer en face de moi. Livaï n'est pas très bavard le matin, il lui faut sa tasse de thé pour bien se réveiller. Erwin le sait et il ne tiens pas rigueur de la non absence de réponse de mon pharaon. 

Mon PharaonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant