Chapitre 43. La fin de toute chose (1)

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PDV Eren

1 semaine...

7 jours, 168 heures, et pourtant j'ai l'impression que cela fait l'eternité que j'attends.

Il y a 3 jours, j'ai finalement accepté de voir l'architecte en charge de la construction du tombeau de Livaï et moi sous demande d'Armin qui me bassiné depuis plusieurs jours. Je suis parti le voir en compagnie de mes soldats, c'était étrange de le voir en parfait état, moi qui l'ai vu 3000 ans après. Nous sommes entré, et j'ai découvert les différents peintres attelé a la tache de le décorer, les peintures sont neuves, coloré, bien loin d'être abîmé par le temps. J'ai reconnu la plupart d'entre elle et j'ai lâché un petit sourire alors que je me rappelle de ce que m'avait dit Armin a mon époque. Il n'avait pas tord, la personne était bien moi sur ce grand pan de mur. La nostalgie a brisé mon sourire alors que je me dirigeais vers la pièce du repos éternel. L'emplacement du sarcophage est au même emplacement. J'avais demandé si le trou était toujours au même emplacement, ce trou qui ma permit de venir ici. Et contre toute attente, il m'a affirmé qu'il n'y avait rien la ou je demandai, a par les fondations du tombeau.

Depuis ce moment, j'attends inexorablement dans cette salle du trône a me remettre en boucle les paroles de cet homme. Je n'arrive plus a comprendre, déjà que cette histoire est complètement folle et irréaliste, maintenant de nouveau événement rend cette histoire impensable.

-Tout va bien Eren? me demande Armin alors qu'il est entrain de remplir différentes tablettes d'argile.

- Oui, oui tout va bien

- Je n'en ai pas l'impression, si tu veux parler, je suis la pour écouter.

Je lui souris sans lui donner de réponse alors que je me reperds dans mes songes.

Des cors sonnent finalement une arrivée. Je sens la pression monter en moi, une angoisse me brise de l'intérieur alors que je vois un soldat entrer sans autorisation dans la salle. Les soldats se place devant moi alors que je me lève a la hâte. 

Son visage semble triste alors qu'il se penche vers moi au fur et a mesure de sa marche. Je décale les hommes et femmes placés devant moi avant de me rapprocher de ce soldat. Le sang séché sur ses vêtements me confirme qu'il arrive tout droit de la guerre. Il ne dit pas un mot, se contentant de rester a genoux devant moi. 

La guerre est terminé et il vient me faire un rapport avant que les autres n'arrivent. Nous avons gagné! Je sens un soulagement alors que je me dis que Livaï sera bientôt a mes cotés. 

Pourtant, les secondes passent et le jeune homme ne me fait toujours pas de compte rendu. L'atmosphère est pesante alors que le soldat ne bouge toujours pas. 

- Parle! dis je alors que je sens un nœud se former au creux de ma gorge. 

Il relève son visage alors que je vois deux sillons de larme couler le long de ses joues poussiéreuses. 

Ça ne va pas... ça ne va pas du tout! 

Je le contourne, avant de pousser les portes de la salle du trône, les soldats n'osent pas bouger alors que les mots mués de l'homme font le passage dans leurs cerveaux. 

Je passe a coté des soldats en courant, et ils n'osent pas bouger comprenant l'urgence de la situation. Les portes du palais sont juste devant moi, la ou Livaï va entrer triomphant. Je les ouvre avec fracas avant de voir nos troupes se rapprocher de plus en plus de nous. Des cris et des pleurs déchirent l'Egypte alors que le peuple laissent passer ses soldats meurtri. 

Je n'ose plus bouger alors que je vois un sarcophage rudimentaire s'avancer vers moi. Ce ne peut pas être lui...

J'entends les pleurs d'Armin a coté de moi. Pourquoi pleur-t-il? Ce ne peut pas être Livaï, il m'a promis de revenir, de prendre soin de lui!

Les troupes s'approchent inexorablement de moi, leurs tête sont baissé, plus ils avancent moins je me dis que la personne qui se trouve a l'intérieur est mon pharaon. Non, c'est surement le roi des Perses a l'intérieur, Livaï doit me faire une blague, de bien mauvais gout, mais une blague. 

J'avale difficilement ma salive alors que le sarcophage monte les marches, toujours soutenu par des guerriers ainsi qu'Erwin que je n'avais pas remarqué au premier abord, je cherche Livaï du regard. Peut être qu'il s'est mélangé dans la foule de soldat. 

Je sens une main se poser sur mon épaule et tourne rapidement mon regard vers Jean a la mine déconfite. Il me fait signe que nous devons rentrer. 

Pourquoi donc? Je veux d'abord voir mon pharaon, le traiter d'imbécile pour me faire une peur pareille!

Il insiste, et je décide donc de rentrer dans le palais, suivit de près par mes gardes. 

La plupart des troupes restent dehors alors que le sarcophage de bois entre dans les lieux. Ils le déposent lentement au sol avant de quitter les lieux, laissant Erwin devant moi, un genou au sol, l'air meurtri. 

Le cercueil de bois est fermé, je ne vois pas qui se trouve a l'intérieur. Je jette encore un coup d'œil autour de moi, cherchant inexorablement Livaï. Il doit surement se cacher dans l'ombre! C'est ça! Pourtant mon regard ne peut quitter ce sarcophage devant moi, comme si mon cerveau avait compris mais que ma raison non. 

- Ouvrez le...

Erwin relève son regard avant de faire signe aux soldats proche de nous de se rapprocher. 

Non... ce n'est pas possible... 

Je sens mes yeux devenir humide alors que je vois mon pharaon allongé a l'intérieur, ses bars croisés sur son torse. Ses yeux sont fermés, son visage semble appaisé. Non, il doit juste dormir, il devait etre fatigué, ça ne peut etre que ça. 

Je me rapproche de lui, posant ma main sur son front.

- Allé Livaï, c'est terminé la blague, ouvre les yeux maintenant. 

Je le secoue légèrement sans qu'il n'est aucune réaction.

- Je ne plaisante plus! Réveille toi maintenant!

Je le secoue plus fortement, faisant voler ses cheveux sous mon impulsion

- Réveille toi!!!!!!

Mon PharaonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant