Il est de retour...

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[Chapitre immensément long... Bon, on va dire que c'est pour fêter les 1000 vues, hm ? En espérant que ça vous plaise ! <3 ]

Pour la visite de leur ami, les gars organisèrent une soirée dans un restaurant un peu huppé de Berlin. Au programme : banquet à volonté, boissons, musique, danse... Enfin, tout ce qu'il y a dans les soirées, en général.

Comme il s'agissait d'une occasion CARREMENT spéciale, je prêtai une attention toute particulière à ma tenue ; je me décidai finalement à porter ma petite robe de mousseline rouge au décolleté plongeant, ornée de quelques dentelles aux manches et d'un noeud de la même couleur marquant parfaitement ma taille. Je l'accompagnai d'une paire de boucles d'oreilles en or, d'une encre à lèvres tout aussi rouge pour un subtil rappel de couleurs et d'une paire de chaussures nudes.

...Ouais, on dirait une experte comme ça, mais en réalité j'ai surtout consulté une quinzaine de sites sur la mode pour ne pas faire de, euh... Fashion faux-pas ? Ca, il en était HORS DE QUESTION ! Cristina Cordula sera fière de moi ou ne sera pas. Euh... Wait...

Vous devez vous dire que j'en faisais des caisses, que Flake n'allait sûrement pas porter plus d'importance que ça à la couleur de mes boucles d'oreilles... Mais en réalité, ce n'était pas vraiment lui qui m'angoissait le plus.

Il y aurait énormément d'invités à cette petite réception ; des amis ou de la famille des gars... Et comme j'étais la „petite nouvelle" de la bande, j'étais certaine de passer un interrogatoire tout le long de la soirée. Je déteste être sous les feux des projecteurs, mais il allait bien falloir que j'y passe à un moment. Alors, autant être bien apprêtée pour mon petit „quart d'heure de gloire"... Reuh.

Et puis, il n'y avait pas que ça... Non...

...

...J'avais entendu de la bouche de Till que les FEMMES DES GARS (dont la sienne) étaient invitées aussi.

Et moi, petite souillon que je suis, j'étais à présent paralysée de peur à l'idée de passer pour une pauvre fille en me comportant comme une malpropre. Les femmes ont des codes que le commun des mortels ne peut saisir... Moi y comprit.

Après tout, j'ai été élevée par un ouvrier du bâtiment et mes seules copines féminines étaient des filles cools qui n'en avaient pas grand chose à faire de ces codes (cf.Julie, sa coupe garçonne et ses piercings). Je ne parle même pas de mes collègues.

Etrangement, la gente féminine m'évoquait autant le réconfort que les jugements cinglants et les regards hautains ; je me surprenais régulièrement à rechercher une présence féminine rassurante dans les épreuves, tout en craignant en même temps qu'elle ne se révèle plus néfaste qu'autre chose.

J'étais EXACTEMENT dans cet état d'esprit en arrivant au restaurant à l'heure prévue, la gorge plus sèche qu'une feuille morte à force d'anticiper ce moment. Jeez, je n'arrivais même plus à déglutir... Ma salive avait sûrement fuit la scène... Cette lâcheuse.

J'entrais timidement (énorme euphémisme) dans le restaurant, et pénétrait un lieu somptueusement décoré qui me laissa sans voix.
La salle de réception était magnifique ; la décoration était orientée dans les tons sombres, avec des murs en brique et du mobilier noir, le tout illuminé de nappes blanches et de lampes en forme de sphères métalliques à la lumière vive.

Désireuse de ne pas laisser l'attaque de panique me gagner en voyant parmi les invités Till accompagné d'une sulfureuse blonde très élégamment vêtue, je fis mine d'être absorbée par la décoration en arrivant dans la salle... Pour me donner l'air un peu occupée, ou... Un peu mystérieuse... Du moins, pour éviter d'avoir l'air de la nana paumée que je suis.

Comment j'ai fais ? [RAMMSTEIN] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant