Maria: Vous pourrez y passer vos vacances, y élever vos enfants et profiter un peu plus de votre mariage. Vous n'avez même pas encore pris de lune de miel...
Elle me regarde droit dans les yeux avec un sourire timide. Je le lui renvoie gentiment et prends la parole à mon tour.
Moi: Personnellement, je suis très honoré de ce cadeau et je vous en suis très reconnaissant. La famille est heureuse de vous accueillir au domaine pour le temps que vous souhaitez.
Reina: Oui, et pour Corleone, c'est d'accord. Nous tacherons de la maintenir.
Nino: En espérant que vous y serez plus heureux encore que nous y avons été.
Reina: Mais Nonno, notre demeure officielle restera le domaine. Il y'a tout ici et c'est extrêmement sécurisé. Corleone sera notre demeure secondaire.
Nino: Je comprends ma chérie. C'est normal, pour votre propre sécurité c'est plus sage de rester habiter ici la plupart de l'année. En tout cas, nous sommes très heureux de votre bonheur si communicatif et de votre décision.Reina se lève pour embrasser ses grands-parents et je fais de même pour les remercier. Ils sont devenus ma famille et je les aime beaucoup. Ils se lèvent tous les deux avec le sourire.
Maria: Nous allons vous laisser, je vais aller voir mon fils pour son anniversaire.
Dit-elle sans cacher son enthousiasme. Nino reprend sa main et la gronde gentiment pour rire.
Nino: Notre fils Maria et puis moi aussi je veux le voir !
Maria: Oh, tu peux pas t'empêcher d'être bougon ! Et bien allons y.Ils s'éloignent en riant doucement, nous laissant seuls sous notre arche de fleurs. Je la prends fermement par la taille et l'attire sur mes genoux lorsque je retourne m'assoir. Elle est assise sur moi, ses poignets appuyés sur mes épaules et ses yeux plantés dans les miens. Elle me regarde un instant puis sa tête vient s'appuyer contre la mienne. Je respire son parfum si séduisant. Cette odeur musquée et subtile qu'elle traîne partout dans son sillage et qui imprègne les murs de là où elle passe et que j'aime tant. Cependant, je la sens mélancolique comme préoccupée par quelque chose que je connais pas.
Moi: Qu'est-ce que tu as ?
Reina: Rien du tout. Pourquoi tu me demandes ça ?Bien sûr, je ne m'attendais pas à ce qu'elle lâche le morceau si vite et si c'était le cas, je devrais sérieusement m'inquiéter mais ça m'énerve tout autant qu'elle ne dise rien et garde tout pour elle. C'est son caractère et sa manière de protéger les gens mais c'est beaucoup trop à supporter pour moi.
Moi: Je te sens préoccupée. T'es loin de moi alors que ton corps est juste là.
Reina: Il n'y a rien ne t'inquiètes pas.
Moi: Bien, alors tu m'excuses je vais aller voir Cesare et Valentino, ils voulaient me parler de quelque chose.En vérité, cette façon qu'elle a d'écarter tout le monde et de m'écarter moi m'énerve beaucoup alors pour éviter une dispute, je préfère aller me calmer ailleurs. Je me lève en la forçant à se lever elle-même. Je vois bien qu'elle ne comprend pas bien mais je fais ça pour lui indiquer que ce n'est pas en agissant de la sorte que les choses iront mieux.
Je quitte la pergola, les mains enfoncées dans les poches pour rejoindre le groupe dans lequel se trouve mes amis, près de la piscine. On commence une discussion alors que j'esquisse un sourire tendu à mes interlocuteurs. Je jette un coup d'œil derrière moi, Reina s'en va elle aussi de la pergola pour rejoindre l'allée et rentrer dans la maison.Les heures passent et il est maintenant dix-huit heures. Nous sommes toujours dehors mais sur la terrasse cette fois, et nous discutons des nouveaux contrats de La Havane.
Cesare: Ce qui est sûr et certain, c'est qu'il faut renforcer la sécurité des établissements là-bas et sans que ce soit réellement détectable ou suspect.
Valentino: Comment est-ce que tu veux faire hein ? Nos systèmes sont les plus puissants mais ils ne sont pas déposés par conséquent illégaux et les Etats-Unis vont très vite les capter.
Ugo: Ou alors on sécurise pas plus par machines, mais par hommes. Ça crée des emplois et rien ne peut être piraté ou infiltré. Les gens nous en seront reconnaissants.
Moi: C'est pas bête mais je pense qu'il ne faut pas qu'on néglige la technologie sinon comment obtient-on nos preuves ?
Cesare: On pose les mêmes systèmes c'est tout ! On s'en fout des américains, si ils nous cherchent on saura répondre !
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Trono - Parte Due
Ficção AdolescenteRégner sur le monde est ce que j'ai toujours désiré. J'ai été élevée dans ce but et je travaille sans cesse pour rester la seule au sommet de ce pic perçant. On a essayé bien des fois de me faire tomber pour m'enterrer au pied de ce sommet, j'ai rip...