Don't apologize beauty

Chapitre 1

PDV Lauren

Je m'appelle Lauren Jauregui, et ce qui va suivre, c'est mon histoire.

Je suis le genre de fille qui évite les embrouilles, mais qui se laisse pas faire pour autant. J'étais une fille ordinaire, jusqu'au jour où mes parents et moi avons eu un accident de voiture. J'avais 17 ans quand s'est arrivé.

Ma mère n'a pas survécue à ses blessures elles est morte dans l'ambulance qui la conduisait à l'hôpital. Mon père s'en est sorti avec quelques égratignures, rien de bien très grave, et moi ? Et bien, le choque avait été brutal, tellement brutal qu'il a réussi à me projeter hors du véhicule.

Lors de l'arrivée des secours, j'étais encore consciente, mais sur le trajet, mon cœur a cesser de battre. En arrivant à l'hôpital on m'a directement prise en charge, les médecins mon raconter qu'ils avaient dû faire plusieurs massages au défibrillateur pour que mon cœur  reprenne un rythme normal. Malgré ça, je suis restée durant 4 mois dans le comas.

Mon retour à la maison n'a pas été des plus facile. C'est devant la porte d'entrée que j'ai craqué, seulement à ce moment là que je venais de réaliser que ma mère ne serais pas derrière cette porte à attendre mon retour. Je pensais à mon frère et ma sœur, à l'état dans lequel ils devaient être et ça me faisait de la peine. Mais je me suis ressaisie et je suis rentrée.

Flashback

La maison semblait vide, il y avait un silence pesant, puis j'ai entendu un crie. Je suis montée aussi vite que j'ai pu dans la chambre de ma sœur parce que le crie venait d'elle, mais personne ne s'y trouvait. Quand je suis sortie de la chambre de Taylor, j'ai remarquée des traces de sangs sur le sol, je les ai suivis du regard, jusqu'au moment ou ma sœur a poussée un autre crie. Je me suis précipitée dans la chambre de mon frère et je l'ai retrouvé étendu par-terre, en sang, inconscient.

J'ai relevé la tête de son corp sans vie pour croiser le regard haineux de mon  père, je ne l'avais jamais vue comme ça. J'étais tétanisée par la peur, je ne pouvais plus bouger, et ma vue  devenait floue à cause de mes larmes qui ne cessaient de couler.

La voix de Taylor me suppliant de l'aider m'a sortie de ma transe. Il l'a tenait par le bras avec une main et la menaçait avec son couteau de l'autre, je me suis jetée sur lui et ai dit à ma sœur de partir et d'appeler les secours. Elle est partie en courant chez les voisins sans se retourner. Mon père se jetait sur moi, il enchaînait les coups, il se déchaînait, et moi j'encaissais comme je pouvais. Je me suis très vite retrouvée au sol, il a pris le temps de ramasser le couteau avec lequel il venait de tuer mon frère, il s'est approché de moi, c'est abaissé à ma hauteur puis il m'a poignardé en me regardant droit dans les yeux. Petit à petit ma vue s'est troublée , je pouvais entendre des coups sur la porte, des pas lourds monter les escaliers, puis plus rien.

Je me suis réveillée dans un lit d'hôpital, un médecin est arrivé dans ma chambre, et ma première réaction a été de demander si mon frère avait pu s'en sortir. Le médecin n'a pas eu besoin d'ouvrir la bouche pour répondre, la réponse était gravée dans son regard. J'ai rien ressentie à ce moment précis...juste le néant total. Je venais de perdre ma mère et il a fallut qu'on m'enlève mon frère par la suite! Il fallait que sa cesse, j'en pouvais plus, j'étais à bout. J'avais besoin de voir ma sœur, de savoir si elle allait bien, mais le médecin me répétait que c'était impossible pour le moment. J'ai insisté parce que j'avais vraiment besoin de la savoir en sécurité, de la sentir dans mes bras, c'était la seule personne qui me restais. Il a donc cédé et la laisser entrer.

Lorsque j'ai vue son petit visage d'ange , avec ses yeux gonflés par ces pleurs, je me suis sentie coupable, elle est tellement jeune et innocente, elle a vue son frère se faire tuée par son propre père. Quand son regard a croisé le miens, elle a couru dans mes bras pour s'y réfugier, elle avait peur, elle tremblait, et je sentais ses larmes couler sur mon t-shirt. Au bout d'un
certain temps elle a arrêté de pleurer et s'est endormie.

Fin du flashback