Chapitre 13

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PDV Camila

1 mois est passé depuis l'incident sur la plage. Durant quelques jours, Lauren allait mieux mais son état c'est dégradé. Elle est devenue super distante, froide, et puis elle arrive en retard en cour ou alors parfois elle ne viens pas du tout. A chaque fois que je la vois elle a des blessures aux mains et au visage. Elle n'a toujours pas vue sa sœur, alors c'est peut-être pour ça qu'elle est distante.

-Va te faire foutre Austin !

Je me retourne et vois Lauren au dessus d'Austin, qui a le visage en sang à cause des coups portés par Lauren.

Je m'approche d'eux et prend Lauren par la taille pour l'empêcher de le frapper encore. Elle se retourne vers moi et croise mon regard.

Ses yeux dégagent une haine incommensurable. Devant moi se tient une personne que je ne connais pas, quelqu'un qui a été blessé, déchiré au point de ne plus savoir comment pleurer, au point de déverser toute ça colère par la violence physique.

Elle soupire violemment avant de murmurer dans un souffle,

-Tout ce que je souhaite, c'est qu'on me laisse tranquille.

-Lauren attend !

Elle ne se retourne pas et s'en va. Crois moi c'est mal me connaître. Je la suis, elle monte des escaliers que je n'avais jamais vue auparavant, qui nous mène sur le toit, arrivée sur celui-ci, elle se tient la tête comme une personne qui regrettait ce qu'elle venait de faire...

-Lauren qu'est-ce qui te prend !? Je te reconnais plus, t'es devenue tellement distante et froide. Et puis regarde toi ! Regarde tes mains !

-C'est moi, tout ça c'est moi !

-Non Lauren, il faut que t'arrives à comprendre..., elle me coupe la parole.

-Comprendre quoi !? Qu'un jour on se réveille et qu'on ne pleure plus ! Combien de nuits j'ai passée, les dents dans l'oreiller, je voulais retrouver les larmes d'avant, la douleur, je voulais continuer de pleurer. Je préférais ça. J'ai eu envie de mourir, après, quand ça m'a envahie le corps, j'étais devenue un manque, un amas de nuits blanches, j'ai cru en crever, mais quand la douleur c'est estompée, j'ai connue autre chose, et c'était pas mieux. C'était le vide, le néant total, j'arrive plus à ressentir une once de peine, tout ce qui ressort de moi c'est la colère, la haine.

-Alors parle moi Lauren ! J'ai besoin de savoir. Parle moi de tes peurs, de ce que tu n'as jamais dit à personne. Montre moi des morceaux de la personne que je n'ai jamais vue avant, des bouts de ce que tu caches, des souvenirs que tu enfouis. Parle moi de cette personne qui t'as blessé au point de devenir ce que tu es devenue. Parle moi ! C'est tout ce que je te demandes. Dit moi tout sur toi, je veux tout savoir, je veux te connaître mieux que tout le monde, mieux que toi même, même si ça peut paraître complètement fou. Sois avec moi la personne que tu es quand tu es seule dans ton lit le soir, quand il n'y a personne pour te juger.

-Pour faire quoi, pour te rendre compte que tout ce que dise les autres est vrai, qu'ils ont tous raison ?

-Non au contraire j'aimerais tous leurs donner tort, parce que je t'apprécie beaucoup. Regarde autour de toi Lauren beaucoup de personne t'aime et sont là pour toi.

-Pourquoi tu dis que des gens m'aiment alors que moi-même je me déteste ? Pourquoi t'es là ? Pourquoi tu restes ?

Comment elle peut dire ça, elle...elle est magnifique, je suis pas le genre de fille qui m'attache à quelqu'un aussi vite, mais Lauren c'est Lauren...et je peut rien y faire.

Don't apologize beautyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant