Chapitre 37

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PDV Lauren

Assise sur le canapé, mon regard se perd sur l'étendu de sable que l'on peut admirer à travers la baie vitré de chez Camila. Je me perd très vite dans mes pensées et je n'entends pas Camila m'appeler.

Elle s'affale avec beauté dans le canapé à mes côtés.

-Hey...désolé j'étais dans la lune. Dis-je sans la lâcher du regard avec un petit sourire.

-J'avais pu remarqué. Me répond t-elle suivie de son petit rire mignon.

-Tu pensais à quoi ? Me demande t-elle après qu'un long silence ce soit installé entre nous.

Je détourne mes yeux de son visage pour les poser à nouveau sur l'horizon. Je prend une inspiration et relâche mon souffle.

-À rien.

-À rien ?

Je tourne mon visage dans le but de lui répondre mais rien ne sort. Elle est là le coude sur la tête du canapé, la paume de sa main maintenant son visage, le regard encré sur ma personne, avec les sourcils un peu froncés, me laissant pensé qu'elle se questionne.

-C'est vrai...je ne pensais a rien. J'avais juste le regard dans le vide. J'étais bien, sereine. Tu sais quand ton regard s'arrête sur quelque chose ou parfois quelqu'un ce, qui peut-être plus gênant, et que t'as vue est tellement bien que tu reste la à regarder cette chose sans vraiment la regarder. Ses yeux se plissent et mon sourire s'agrandit. Je sais c'est bizarre mais...je sais pas, c'est comfortable.

-J'aurais préféré que tu penses a quelque chose cela aurait été plus simple pour moi de comprendre.

Je pouffe de rire devant sa remarque et décide de me lever.

Camila quand à elle, reste dans la même position, avachie et pleine de grâce.

-Que comptes tu faire aujourd'hui jeune Cabello ? Je lui demande les mains sur les hanches face à elle.

-Je ne sais pas. Pas grand chose. Finit-elle plongeant ses iris dehors, sous le temps menaçant qui ne fait qu'empirer.

-Je sens que cette journée va être très productive. Alors pour commencer parfaitement cette après-midi. Je me rapproche du canapé duquel je m'étais éloignée il y a quelques secondes pour tendre mes mains vers Camila qui ne semble pas vouloir lever ses fesses. Mademoiselle Cabello veuillez prendre la peine d'attraper ses magnifiques mains qui prennent le temps et l'énergie de se proposer à vous. Elle ne se décide pas à le faire alors je me penche à son oreille et lui chuchote. Ma patience a des limites qui ne faut dépasser Cabello. Et me recule pour vous le rouge apparaître sur ses petites joues.

Elle tend alors ses bras vers moi comme une enfant qui demande à sa maman de la porter. Comment résister à cette bouille.

J'attrape ses mains mais elle me tire vers elle pour me faire un câlin auquel je répond bien évidemment. J'enroule mes bras autour de sa taille et elle autour de mon cou.

-J'ai pas envie de bouger...grogne t-elle après que je lui est demandé de se lever pour une seconde fois. Porte moi sur ton dos.

-Camz...

J'accepte finalement et c'est avec une Camila complètement ravagée que je traverse son appartement pour aller vois ce que font les petites.

-Camila arrête de me donner des coups avec tes pieds je ne suis pas ton cheval.

Les petites arrivent et me voyant avec Camila sur le dos digne d'un jockeys qui chevauche sa pouliche, éclatent de rire se foutant de ma gueule et bien sûr Camila en rajoute en faisant des bruits de chevaux.

Don't apologize beautyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant