Don't apologize beauty

Chapitre 18

PDV Lauren

Il s'approche de moi, je peux plus bouger. J'essaye mais j'y arrive pas. Je comprend pas ce qui se passe. Toute ma famille est autour de moi. Ma mère a le visage en sang, et mon frère a une énorme tache de sang au niveau du ventre.

" T'étais où ! " Me crie Chris.

" Pourquoi t'as voulue sortir ce jour là Lauren ? " Me demande ma mère.

" Regarde ce que tu nous a fait ! " ils me hurlent dessus.

" C'est de ta faute ! Tu nous a laissés à la maison, seules, alors que tu savais qu'il allait se passer quelque chose ! "

" Je...non je pouvais pas savoir."

" Regarde moi Lauren ! Regarde ce que tu m'as fait ! "

" C'est pas moi, c'est pas moi qui t'ai fait ça."

" Alors t'étais où ! T'étais où pour l'en empêcher ! "

" Je..."

" T'étais encore entrain d'errer dans la rue complètement soûl ! "

" Je voulais pas...je le voulais pas."

" C'est trop tard maintenant Lauren, tu peux plus rien faire. Alors foire pas tout."

Je me lève en sursaut. Je suffoque, j'essaie de reprendre un souffle normal. Des larmes se sont échappées de mes yeux. Je les sèches d'un revers de la manche. Je sors du lit en essayant de ne pas faire de bruits pour ne pas réveiller celle qui dort à mes côtés qui n'est autre que Camila. Je vais dans la salle de bain pour me passer de l'eau sur le visage. Leur visage tourne en boucle dans ma tête il ne cesse de me répéter que je ne suis pas à la hauteur. Mais à la hauteur de quoi !? Hein ? Pourquoi ils me le disent pas si ils savent tant de choses à mon propos ! Pourquoi ils sont pas là pour m'aider s'il le faut ?! La réponse est pourtant évidente mais j'arrête pas de me la poser. Je les ai laissés mourir sans rien faire voilà pourquoi ils ne sont pas à côté de moi. Voilà pourquoi je fais sans cesse des cauchemars, pourquoi j'arrive pas à fermer les yeux sans m'empêcher de penser à leurs souffrances. J'arrive pas à oublier. Leurs visage meurtris par les coups de mon père, leurs larmes qui coulent le long de leurs joue parce que j'étais pas là pour les protéger, et la peur dans leurs regard en sachant que rien ne pouvait l'arrêter. C'est difficile de se dire qu'on aurait pu faire quelque chose mais qu'on ai rien fait parce qu'on était complètement soûl. Je n'arrive pas à me calmer, je fouille dans les poches de ma veste pour trouver une cigarette. J'ai commencée à fumer quand j'ai perdue ma mère, mais j'ai vite changer de gamme si on peut dire ça comme ça, j'ai pris de la drogue et c'est vite devenue une sorte d'addiction. J'allais en cour complètement défoncée, les gens autour de moi parlaient mais la drogue m'empêchait de dire quoi que se soit. J'en avais plus la force, ça me faisais délirer, à un point où parfois je voyais ou entendais mon frère ou même ma mère. Ça me permettais de les sentir, de me dire que rien avait changé, que ma mère m'attendait à la maison, que mon frère allait rentrer à la maison après les cours, que j'allais entendre ma sœur se chamailler avec lui et que ma mère leurs demanderait de se calmer et que sa allait finir comme d'habitude. Mon frère et ma sœur serait entrés dans ma chambre sans frapper et ils auraient sautés sur mon lit pour que je vienne jouer avec eux. J'étais rendue à ce point là.

Je sors une cigarette du paquet et m'approche du balcon. J'apprécie le vent frai sur mon visage et approche le briquet de ma clope pour l'allumer. J'inspire une première fois la fumée puis une deuxième fois jusqu'à ce qu'elle se consume entièrement. Ça faisait longtemps que je n'y avais pas touché, j'avais compris qu'il fallait que j'arrête de bousiller ma vie mais aujourd'hui je sais pas...je...j'en avait besoin. Je rentre dans la chambre sans faire de bruit. Le visage de Camila est éclairé par la lueur de la Lune. Un sourire apparaît sur mes lèvres en la voyant baver. Je m'assoie dos à elle en essayant de ne pas la réveiller mais un léger gémissement sort de ses lèvres. Je reste dos à elle en pensant qu'elle allait se rendormir, mais je la sent bouger derrière moi.