De retour au camp, direction la douche. C'est vraiment un plaisir de rentrer se doucher et se mettre à l'aise après une grosse journée comme celle ci. Mais mes tensions de colères dans le dos n'ont pas disparu... J'ai souvent mal au dos mais je ne supporte pas que ce soit à cause de mon humeur. En l'occurrence, je sais que c'est parce que je me suis énervée contre Antoine et son fichu comportement de mec jaloux... J'irai lui en parler tout à l'heure, ce sera certainement une bonne façon d'entamer notre projet de rapprochement.
Sortie de la douche, je fonce vers le lac pour profiter des quelques minutes de temps libre avant le repas du soir. Et qui je trouve assis sur le banc... Antoine dans toute sa splendeur. Il a encore les cheveux ruisselant d'eau et je trouve ça hyper sexy. Lorsqu'ils sont mouillés, ses cheveux sont bruns foncés presque noirs et ils arborent de magnifiques boucles.
- Salut.
Il sursaute et se retourne tandis que je m'assoie à côté de lui.
- Oh tu m'as fais peur ! Ça va ?
- Ça va tranquille mais j'ai un peu mal au dos...
Sans réfléchir, il m'attrape les épaules et me positionne dos à lui.
- Viens par là.
Je suis un peu gênée mais encore une fois, je crois que j'espérais qu'il le fasse.
- Et toi, pas trop mal partout ?
- Si, mais j'ai tellement aimé monter à cheval que les courbatures ne sont rien à côté des sensations que m'a donné Céleste quand j'étais sur son dos, murmure Antoine.
Je souris en guise de réponse et pour exprimer ma satisfaction d'avoir converti quelqu'un à l'équitation. Les mouvements appuyés d'Antoine sur mon dos m'apaisent totalement et je sens mes paupières se fermer petit à petit... Puis c'est tout mon corps qui se relâche et je me sens partir en arrière, m'appuyant encore plus sur ses mains...
- Tu devrais t'allonger, me conseille Antoine.
Je reprends brusquement mes esprits et sens le rouge me monter aux joues.
- Désolée je suis HS, je vais aller dans ma chambre et te laisser tranquille. Merci beaucoup pour le massage.
- Tu n'as plus mal ? Parce que je peux continuer à te masser allonger.
- Ça va mieux déjà et puis je t'ai assez dérangé.
Je me lève difficilement parce que malgré mes dires, j'ai toujours mal partout même si j'essaie de ne pas le montrer et je remarque que depuis tout à l'heure, Antoine n'a pas retiré ses mains de mes épaules... Il les fait glisser le long de ma colonne vertébrale jusqu'à mes hanches, ce qui me fait frisonner comme jamais... Et bien sûr, je retrouve la même brûlure que la première fois qu'il a posé ses mains sur moi... Il ne dit rien et me laisse partir en ayant les yeux rivés sur moi.
À table, toujours la même rengaine, je ne le vois pas mais je sens son regard sur moi... Quand cette torture va-t-elle s'arrêter ? Je langui d'aller me coucher et de ne plus avoir à penser, juste fermer les yeux et tomber dans le sommeil le plus profond possible.
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Option de vie
Teen FictionUn stage à l'armée, Cassiopé ne s'attendait pas à être la seule fille des 40 participants... Elle aurait facilement pu passer au dessus des moqueries de certains garçons, si c'était resté dans le cadre du sexisme des ados de collège... Mais ça a vit...