4. Retour chez sois

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Je me suis réveillé un peu plus tard dans la soirée. Ils semblaient tous être parti, sauf un, celui apparemment nommé Steve. Je me redresse lentement malgré toutes les courbatures et les signaux que m'envoie mon corps, ce que je ressens comme une vive douleur. Je grimace et me rallonge à moitié en espérant que la douleur passe. J'observe attentivement l'homme assis au bout de la pièce, il était assez imposant de part sa carrure et sa taille. Il m'observait lui aussi depuis le fauteuil dans lequel il était assis, et ce dit fauteuil ne semblait pas vraiment confortable. Je réfléchis quelques instants avant de me rendre compte que peut être Steve avait la réponse à ma question désormais ?

« Est ce que.. Vous savez quand est ce que je pourrais sortir Steve ? Lui dis-je pas vraiment sur de moi.

D'après le docteur si tout va bien durant la nuit, demain. Cependant, tu devras te ménager et te reposer. Me répond-il d'un ton assez neutre.

Cela fait un an que je me repose, vous savez.. Je dois rattraper le temps perdu maintenant. Et vous ? Que faites-vous encore ici ? Vous ne rejoignez pas vos amis ? »

Il me répondit non d'un signe de tête, m'expliquant qu'il devait veiller sur moi durant la nuit. Sait-on jamais. On avait continué de discuter un petit peu pour me détendre, afin que je ne repense pas à ce qu'il s'était passé. Il était gentil, ce Steve. Je m'allonge doucement sous la couverture légère du lit d'hôpital tout en observant le regard encourageant de Steve qui veillait sur moi. Après quelques minutes à rester dans un profond silence qui s'était installé après la fin de notre discussion, je me laisse porté par les bras de Morphée.

Le lendemain je suis réveillé par le bruit des oiseaux dehors. Ils chantent, je me redresse et me frotte les yeux lentement les cheveux en bataille encore une fois. En ne voyant personne dans la chambre je me suis d'abord inquiété puis finalement je me suis dit que ce n'était peut-être pas plus mal ! Cela me permettrait de prendre une douche. Ma valise ! Est ce qu'il en restait quelque chose ? Je ne voyais rien qui le laissait suggérer que c'était le cas, je n'avais pas de vêtement à part celle que j'avais prise dans mon sac en cas de.. Débordement. Sait-on jamais ! Je m'avance vers la douche de ma chambre et entre dans la petite salle de peu être 4 m². Je regarde la douche et j'allume doucement l'eau froide qui se met a couler sur ma peau déjà chaude, je frissonne doucement sous l'eau alors que celle-ci me fait un bien fou. Je profite de la douche autant que possible. Je me savonne, me rince tranquillement, à mon rythme lorsque j'entends la porte de la chambre s'ouvrir. Je m'habille rapidement et sort lentement de la pièce pour me retrouver face à l'homme en costume de la veille. Je le regarde avec un air interrogatif.

« Mademoiselle ? Une voiture vous attend devant l'hôpital pour vous déposer à votre appartement. Me dit-il d'un ton froid

B-Bien, j'arrive tout de suite.. Oh, pendant que j'y pense qui êtes-vous ? »

Il semblait très surpris par ma question. Il se présenta comme étant le grand Tony Stark.. Ce nom me disait quelque chose, mais je ne me rappelais pas vraiment de souvenirs de ma vie d'avant, mais ça ne saurait tarder.

« Monsieur Stark ? Q-qu'est, il advenu de ma.. Valise ? Dis-je d'une voix légèrement cassé

Elle a été partiellement détruite, mais nous avons déposé chez vous tout ce qui restait.

B.. Bien Merci Monsieur Stark »

Je pris mon sac doucement, mon corps me faisait encore souffrir malgré tout. Je suivis monsieur Stark jusqu'à l'entrée de l'hôpital, il me fit m'installer dans une grande voiture noire tandis qu'il restait à l'extérieur pour passer un coup de téléphone. Je l'observait pensive, qui était tous ces gens ? Pourquoi était-il là pour moi au juste ? Est ce que j'avais fait quelque chose de mal ? Où est-ce que j'étais sous surveillance ou protection ? Trop de questions tournaient en rond dans ma tête.

« Ma Chérie ? Oui, je risque de rentrer tard ce soir, la petite s'est réveillée, on va la ramener chez elle.

[...]

Non-non ne t'en fais pas, je m'en occupe ça va aller.

[...]

Promis je t'appelle en cas de besoin. Pepper tout va bien se passer, calme-toi, elle est grande, tu sais ?

[...]

Oui, je sais bien, on se voit ce soir. »

J'observe Monsieur Stark mettre fin à la conversation téléphonique. Il semble me fixer un instant derrière ses lunettes de soleil. Il monte ensuite à l'arrière à côté de moi, il fait signe au chauffeur qui s'appelle Happy apparemment de se diriger vers mon appartement. Je fixe monsieur Stark, il l'a bien remarqué et je pense que je le gênais au vu de sa réaction.

« Mademoiselle Davis réveillez-vous ! Arrêtez de me fixer ainsi, dites-moi ce qu'il se passe ! »

Je continue à le fixer sans savoir vraiment pourquoi. C'est comme si j'avais l'impression de le connaître. Je sors de mes pensées lorsque Happy freine brusquement, assez pour me faire crier de peur. Je bascule en avant bloqué rapidement par la ceinture de sécurité ravivant une forte douleur dans ma poitrine. Je commence à paniquer et les larmes se mettent à dévaler mes joues très rapidement tandis que Stark se prend la tête avec son chauffeur. Il continue sa route en rageant contre les autres automobilistes pendant que Stark remarque mon état de panique. Il soupire lentement et m'appelle, je le regarde et il me dit de me calmer, que tout cela n'était rien, un simple freinage brusque, que tout allait bien. Les larmes continuaient de couler sur mes joues, ce n'est qu'une fois arrivé devant l'immeuble où Happy s'est garé que je parviens à me calmer sous le regard vide d'émotion de Stark derrière ses lunettes.

Je descends de la voiture lentement et observe rapidement autour de moi. Nous étions bien à New-York, j'en étais certaine. Je m'approchai de la porte de l'immeuble et je pénétrai dans l'entrée suivie des deux hommes. Je pris ensuite l'ascenseur pour arriver au 3ᵉ étage, je sentais encore la douleur faire rage dans mon corps. Une fois arrivé devant la porte du dit appartement, Monsieur Stark me tend les clefs. Je les prends d'une main timide et tremblante, je glisse la clef dans la serrure et déverrouille la porte avant d'entrer dans mon nouveau chez moi. l'appartement est totalement aménagé contrairement à ce qui avait été dit dans l'annonce, et ma valise était bien la, posée à côté de l'entrée. Je commence à visiter l'appartement, assez heureuse de savoir que j'allais pouvoir commencer une nouvelle vie ici. Il faisait frais et bon dans l'appartement, c'était vraiment agréable, après ma petite visite, je reviens auprès du chauffeur et de Monsieur Stark. Il commence à prendre la parole.

« Bien, maintenant que vous avez pris vos marques allez donc voir la table dans le salon, je vous pris. Dessus, vous trouverez un nouvel ordinateur portable avec toutes vos données un nouveau téléphone et quelque basique. Ne me remerciez pas surtout. »

J'étais allé me poster devant la dite table. Je n'en revenais pas.. Tout cela avait dû coûter très très cher ! Il y avait en plus un casque audio et quelques vivres pour quelques semaines. Je ne savais pas quoi dire à Monsieur Stark alors je suis resté bloqué devant tout cela silencieuse.

« Dans le téléphone, vous trouverez le numéro de Natasha, celui de Steve et le miens en cas d'urgence.

M-Merci beaucoup pour ce que vous faites pour moi Monsieur Stark..

Ce n'est rien ça. Vous avez également la possibilité d'avoir une voiture, mais nous verrons cela une fois que vous serez rétablis. Sur ce Bonne journée Mademoiselle Davis. »

Et les deux hommes quittèrent ainsi l'appartement, me laissant seul avec mes démons. Je me tourne vers ma valise et la fixe un moment avant de prendre mon courage à deux mains. J'attrape ce qu'il reste de ma valise et la dépose sur la table. Je commence à sortir quelques vêtements encore intacts, je vais devoir en acheter.. Je soupire et commence à atteindre le fond où j'avais caché ma boite, et elle était encore là. Je sais que cette boite renferme tout mon passé, mais je ne me sens pas prête à m'y confronter maintenant alors je décide de la ranger dans un tiroir de la cuisine vide. J'entame ensuite le rangement des courses, et de mes quelques affaires, anciennes comme nouvelles.

Ashley et sa Nouvelle vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant