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On la laisse toute seule et nous sortons.

Lohanne : Si près.

Elle venait nous annoncer que sa famille était plus proche que nous le pensions. En fait elle en est la voisine. Ils habitent juste à côté.

Le hasard fait bien les choses.

Lohanne : Mais tu crois qu'elle dit vrai.

Moi : Il n'y a plus qu'à vérifier. Qu'est-ce qu'on y perdrai ?

Lohanne : Ma foi. Je perdrai réellement la foi de retrouver ma mémoire un jour.

Moi : T'as pas tord.... Alors qu'est-ce qu'on fait ?

Lohanne : Au moins regardons si il y a vraiment des Kalemba dans les boîtes aux lettres. Même si je doute, une partie de moi me dit qu'on y est arriver, qu'on les a retrouvé, mais je veux juste pas être déçu.

Moi : On y ira où tu voudras.

Lohanne : C'est parti.

L'anxiété se fait sentir et pas que chez elle. Je pense que nous sommes bien arrivés à notre but.

Nous descendons et marchons vers l'autre bâtiment.

Lohanne : Qui m'a envoyé ?

Je souris faiblement et arrivons presque devant le bâtiment. La porte était aussi ouverte, on comptait rentrer mais quelqu'un m'appelle par derrière.

On me connaît ici ?

Lohanne : Qu'est-ce qu'Alassane vient faire ici ? Tu l'as appelé ?

Moi : Non, on s'est pas parlé après son appel dans la voiture.

Il arrive a notre hauteur, il se tient à mon épaule pour reprendre son souffle.

Alassane : Faites pas ça. 

Lohanne : De quoi ?

Alassane : Vous comptez voir sa famille ? Vous l'avez trouvé ?

Moi : Oui c'est possible, mais je t'ai expliqué en message pourquoi- Nan attends déjà comment tu nous as trouvé ?

[EN PAUSE] [2] « Un Amour Assassin »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant