[EN PAUSE] [2] « Un Amour Assassin »

08.

08

Je tire encore une dernière fois et jette ma cigarette. J'entre dans ma maison et monte.

La nuit d'hier, était... Ça faisait longtemps, ce genre de bails.

J'entre sous la douche et me passe de l'eau extrêmement chaude sur mon corps.

J'ai beau sourire, rigoler tout le tralala. J'ai toujours ce mal être. Cet arrière goût quand je me retrouve seul. Je ne sais plus quoi faire.

Tout en me savonnant, plein de question jouait dans ma tête comme une musique.

Je sors de la douche et me sèche.

Je continue à me questionner sur tout et rien, en allant à mon armoire chercher un ensemble nike.

Je me parfume et descends. Dans le couloir, Lohanne me salue et je lui rends son bonjour.

Qui peux réussir à me rendre heureux sérieux ?

[...]

Nous sommes tout les deux dans la cuisine, à nous demander ce que nous allons manger.

Lohanne : J'ai vraiment pas faim, un truc pas lourd.

Moi : Je veux un truc lourd avec un grand L comme dans Lohanne.

Elle rigole un ptit peu à ce que je dis puis son rire se transforme en une petite concentration sur moi. Qui a duré même pas une petite seconde.

Lohanne : C'est quoi ? On dirait que tu t'ai fais taper.

Je touche mon cou en me rappelant ce que j'ai fais cette nuit. Putain les suçons.

Comment elle va réagir ?

Lohanne : Un grand tonton comme toi, tu te fais encore taper. Bah putain.

Elle dit tout ça en se foutant de ma gueule. Heureusement, elle n'a pas compris.

Même si on s'est rien promis car il n'y a rien à promettre. J'aurai quand même dû me calmer sur mes pulsions. Respect pour cette jeune fille qui a dû m'épouser. Personnellement je l'aurai un peu mal pris si on venait me dire qu'on a sauter sur ma « femme ».

Alors pourquoi je fais ce que je ne voudrais pas qu'on me fasse !

Il faut que je sois franc.

Moi : Euh enfaite, pour être honnête, je ne me suis pas fait frapper.

Lohanne : Ah ok.

Elle s'en fout royalement.

Moi : Ce sont des suçons, hier, j'ai passé la nuit avec une fille.

...

Silence.

Lohanne :... C'est ta copine ? Tu sais ça me dérange pas, enfin elle était là avant moi. Nous c'est pas du réel.