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J'avale ma dernière frite puis bois en la regardant.

Lohanne : Qu'est-ce qu'il y a ?

Je me questionnais si je devais lui demandais ou fermer ma gueule.

Moi : Rien du tout.

C'est pas mon dos, puis on se connaît pas assez pour que je lui demande des explications sur son corps.

Moi : T'aimes ?

Lohanne : Oui.

Moi : T'as encore faim ?

Lohanne : J'ai encore de la place.

Je sors un sunday que j'avais déposé dans le réfrigérateur en attendant que nous finissons notre menu.

Moi : J'ai pris caramel, puisque j'aime le caramel.

Elle me souris comme une gamine et prends sa glace.

La tension qui était dans l'air disparaissait peu à peu mais était encore présente.

Moi : Je me rends compte que j'ai jamais pris le temps de te connaître.

Lohanne : On se voit très peu. Je suis toujours dans la chambre.

Moi : Et moi au travail.

Lohanne : Tu travailles dans quel domaine ?

Moi : Je suis dans l'automobile, concessionnaire pour être précis.

Lohanne : Tu dois vraiment être intéressé par les voitures alors.

Moi : Oui, les voitures m'ont toujours plu, j'ai commencé à travailler dans un garage qui était dans mon ancien quartier, un job d'été et me voilà concessionnaire pour une grande marque de turvoi. Mais sinon toi tu t'intéresse à quoi ?

Lohanne : Tu vas me trouver ennuyante mais je ne sais pas.

Moi : Peut être que tu le sais mais tu t'es pas rendu compte.

Elle hausse des épaules comme réponse. Je racontais des choses, elle m'écoutait. De son côté, elle ne disait rien du tout. Elle semblait vide, sans discussion.

Quelqu'un vient sonner à la porte

Moi : Je vais aller ouvrir.

[EN PAUSE] [2] « Un Amour Assassin »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant