CARPE DIEM

3. Nouveau départ !

Je me réveille rapidement suite à la sonnerie du réveil qui m'indique 6 h, et oui ! Aujourd'hui je vais aller en cours, pour la première fois depuis très, très longtemps et j'avoue que j'ai vraiment hâte malgré le fait que, je sais déjà que je vais être la bête de foir je rencontrerais forcément des gens très gentil, j'en suis certaine, et puis j'ai 16 ans maintenant, déjà 4 ans sont passés je peux me débrouiller seule. Je file me préparer dans la salle de bain, je n'ai plus de sonde, juste une perfusion que Marie m'installe le soir désormais, pour compléter mon apport en calories, protéines et vitamines et j'ai toujours avec moi des barres de céréales en cas de problème. Mon sac est déjà prêt depuis longtemps ! J'attendais ce moment avec impatience j'ai même encore du mal à croire que tout cela est vrai mais j'ai hâte !

Je me regarde dans la glace, le corps couvert de nombreuses cicatrices, je trouve ça très laid mais ça fait partie de moi, malheureusement. J'aimerais pouvoir guérir et ne plus avoir tout ces problèmes, mais je sais que c'est impossible. J'enfile mes vêtements alors que j'entends toquer à la porte, c'est sûrement Marie avec mon petit déjeuner ! Elle entre et me laisse un chariot pleins à craquer de nourriture, c'est vrai que cette journée risque d'être plus fatiguante que les autres, je vais avoir besoin de beaucoup plus de ressources que d'habitude mais je suis prête ! Je commence à manger mon petit déjeuner en souriant tranquillement, depuis.. Depuis sa disparition je n'avais pas retrouver le sourire mais aujourd'hui je ne peux pas m'en empêcher étrangement. Une fois mon petit déjeuner terminé je vérifie ma bouteille d'oxygène rapidement avant de la glisser dans mon sac à dos. D'après Marie depuis que j'ai ces nouveaux poumons tout va très bien pour moi, ça fait vraiment du bien au moral, je dois toujours faire du kiné pour évacuer le mucus, et respirer de l'oxygène mais plus autant qu'avant ! Aujourd'hui j'emmène ma bouteille par précaution mais je ne l'utiliserais qu'en cas d'urgence. Je sors de ma chambre prête à partir pour l'hôpital lorsque Marie m'attrape.

« N'oublie pas, si il y a quoi que ce soit tu m'appelle, promis ?

- Promis ! »

Sans attendre une minute de plus je me suis précipité hors de l'hôpital, ça faisait des mois que je n'en était pas sortie, c'est si agréable ! L'air est frais et peu humide, il est parfaitement respirable pour mes deux magnifique nouveau poumons. Je prend mon temps et profite du trajet pour observer New York que je n'avais pas vu depuis bien longtemps, mis appart depuis la fenêtre de ma chambre, je suis dans le bus et j'observe les arrêts et les véhicules défiler, jusqu'à ce qu'il s'arrête devant mon nouveau lycée. Je me suis approché du portail, bousculée par quelques élèves avant de rentrer pour rejoindre l'aile administrative sous les regards curieux et suspicieux des élèves. Une fois dans le bureaux du proviseur on a une assez longue discussion concernant ma maladie et le fait que tous mes professeurs allaient être au courant. En cas de problèmes ils ont également le numéro de Marie, tout avait été préparé et planifié. Par précaution je prendrais un temps pour respirer l'air de ma bouteille durant l'heure de midi, je n'aimerais pas qu'il m'arrive quelque chose et que par la suite je n'ai plus le droit de venir en cours. Souriante comme toujours, je quitte son bureau avec tous les papiers, j'observe mon emploi du temps doucement et me dirige vers la salle de classe tranquillement. Je toque à la porte alors que tout le monde semble déjà être entré, le professeur m'invite à entrer malgré que le cours ai déjà commencé, il me présente et je salut tout le monde, le sourire aux lèvres. Le professeur me demande d'aller m'assoir dans le fond ou il reste de la place, ce que je fais sans rechigner. C'est déjà une telle chance d'être ici, je me sens bien ! J'écoute le cours et je prends des notes, je n'ai pas trop de difficultés puisque j'ai continué à étudier malgré ma maladie, me perdre dans les livres c'est quelque chose que j'aime beaucoup faire.

La première moitié de la mâtiné passe très rapidement et je n'ai encore parlé à personne. De peur d'étouffer je me lève avec mon sac à dos sous le regard curieux des élèves mais pas du professeur qui m'invite à y aller sans problème. Je me rend aux toilettes pendant que personne n'y ai, ça sera plus discret, j'aimerais bien rester une personne normal aux yeux des autres même si cela va être compliqué je le sais. J'enfile la canule nasale et je commence à respirer profondément l'air oxygène de ma bouteille, ça fait du bien je dois l'avouer j'avais l'impression d'étouffer. Après quelques minutes je range mon matériel et retourne dans ma salle de classe alors que la pause sonne, j'avoue hésiter à sortir mais il risque d'avoir beaucoup d'élève et l'air risque de devenir étouffant. Je vois le professeur s'approcher de moi.

« Si tu as besoin de rester dans la salle de classe, je te l'autorise. Si tu as besoin de quoi que ce soit Lynn n'oublie pas d'appeler.

- Oui monsieur, je ferais attention promis. Mais j'aimerais essayer d'être un peu comme tout le monde ici alors.. Je verrais bien.

- Bien, passe une bonne journée jeune fille.

- Merci monsieur. »