32. Si l'amour avait un nom, je lui donnerais le tiens

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Je crois m'être endormi ensuite, j'étais sans doute trop épuisé pour faire quoi que ce soit, je soupire doucement et je regarde autour de moi, il est 18 h passé, bordel.. J'ai dormi toute la journée, personne n'est venu me réveiller ! Morgan va m'en vouloir, je n'aurais pas joué avec elle aujourd'hui, d'ailleurs.. Je crois l'entendre dans le couloir, elle toque à ma porte et entre doucement en souriant, elle saute sur mon lit et vient se blottir contre moi doucement.

«- Coucou chipie. Qu'est ce que tu fais là ?

- Je venais surveiller ton dodo, Papa dit qu'il faut faire attention et que tu ne dois pas trop dormir. Et il m'a dit aussi que.. Tu devrais te préparer, parce que tu sortais ce soir. M'annonce t elle en souriant.

- Comment ça je sors ? Demandais-je perdu

- Papa a dit que ton amoureux avait quelque chose à te dire, alors il m'a dit de te dire de.. T'habiller très belle ! Et ensuite.. Tu devrais le rejoindre dans le salon. »

Est ce que.. Mon amoureux.. Elle doit sans doute parler de Peter mais je, je suis perdu, comment.. J'ai encore du mal à réaliser ce qu'elle vient de me dire alors elle me pousse hors du lit et m'invite à m'habiller, m'obligeant à lui montrer tout ce qu'il y avait dedans pour choisir la plus belle. Je retiens un sourire amusé.. Morgan, elle est incroyable, la plus géniale des petites sœur, aussi rusé que son père.

« - Alors, comment tu me trouves ? Demandais-je en tournant sur moi-même.

- T'es trop belle ! Il va adorer c'est sûr ! 

- Merci ma puce »

Je lui souris doucement et toute les deux on se dirige vers le salon, il y a tout le monde d'installer, visiblement ils attendaient tous mon arrivé avec impatience. Tony est venu me serrer dans ses bras rapidement, m'observant ensuite de haut en bas avec un sourire. Je portais une robe rouge, et mes cheveux.. Juste coiffé, laissé plutôt au naturel, et aucun maquillage, je déteste ça. Pepper me sourit et tout le monde fait de même, avec un signe de la main que je leur rend avant de me diriger vers la pièce indiquée par mes deux parents. J'inspire puis soupire, c'est parti. J'entre et rapidement je découvre Peter, en costume encore dos à moi, il faisait les 100 pas dans la pièce. Je m'approche timidement, lentement avant de prendre sa main dans la mienne timidement. Il sursaute surpris et se tourne vers moi, avec de grand yeux.

« - Wow.. Lynn tu.. Wow.. C'est.. Tu es superbe..

- L.. Le costume.. Ne te va pas.. Si mal non plus.. Souriais-je les joues rouges. Je me sentais déjà faillir. Relâchant sa main je baisse légèrement la tête. 

- Tu sais.. Je ne voulais pas en faire autant mais.. Je me suis dit que tu avais besoin de te changer les idées et que sortir serait.. Peut-être une bonne idée, qu'en dis-tu ?

- Je dis.. Que je te suis »

Je lui sourit, et doucement il prend ma main, il m'entraine vers l'ascenseur et on rejoint le grand Hall où Happy nous attend pour nous emmené à notre lieu de rendez-vous sans doute. Je suis Peter tranquillement sans poser aucune question, dans la voiture, c'est silencieux, mais le silence n'est pas lourd, il est reposant. On arrive devant le restaurant, on entre, et on part s'installer à une petite table, l'un en face de l'autre. Il me sourit alors que je continue de rougir, je n'arrive pas à empêcher ça, ce n'est pas de ma faute ! Pete n'a pas lâché ma main depuis que l'on a quitté la tour. Il me sourit sans jamais posé de question sur ma réponse, je lui en était reconnaissante pour ça, plus que tout. On finit notre repas qui était excellent, on a passé la soirée à rire, à profiter d'être que tout les deux bien que certain regard se posait sur nous, en même temps.. Deux adolescents dans un restaurant chic, il y a de quoi se poser des questions ! Peter m'invite à sortir pour aller prendre un peu l'air, de promener un peu, on décide d'aller un peu à Central Park, dans la partie encore ouverte, on se promène tranquillement alors qu'il glisse sa main dans la mienne. Je lève les yeux vers lui alors qu'il se tourne pour être devant moi, me stoppant dans ma progression.

CARPE DIEMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant