Mon histoire avec....

Partie 3

J'arrive pas à croire que je soit ami avec Light, ça c'est passait si vite, je pensait pas que ça pouvait être aussi rapide de ce faire des amis. Maintenant je m'assoie à côté de lui en cours et pour être franc, je le suis partout dans le lycée, peu importe ou il va je serait derrière lui, par ce que c'est mon ami, et que je l'aime secrètement bien sur.

Une fois la journée terminé, j'ai même son numéro de téléphone, cette journée était vraiment formidable. Je rentre chez moi et c'est en voyant le visage de mon père que je comprit que la journée allait prendre une tout autre tournure. Il m'attrape et me jette contre le carrelage avant je me gueuler dessus.

Père de John: TU CROIS QUE JE SUIS PAS AU COURANT, PETIT CON, L'ARGENT, OU EST L'ARGENT PETIT MERDEUX, cria t-il dans mon visage.

Je me souvient maintenant, ce matin j'ai été contraint de voler de l'argent à mes parents pour m'inscrire au club de Light, il l'a remarqué, ne sachant pas comment il sais que c'est moi, je nie les faits.

John: Je n'ai rien fait, dis-je sans le regarder.

Père de John: NON MAIS TU ME PREND POUR QUI, DANS CETTE MAISON, T'ES LE SEUL QUI AURAIT VOLER À SA PROPRE FAMILLE, TOUT ÇA POUR TE RETROUVER AVEC DES FILLES QUE TU N'AURA JAMAIS ET DES MECS QUI TE LA METTRONT PROFOND DANS LES VESTIAIRES, dit-il en attrapant mon col.

Il me frappe à plusieurs reprises au visage, il n'a aucune preuve mais il me traite encore pire qu'un animal, il fini par se lasser et me jette dans la chambre, privée de manger et de téléphone . Ma mère qui a assisté à la scène n'a rien fait pour me défendre, je sais que j'ai voler et que c'est mal mais je ne pense pas que ça justifie un tel châtiment, j'ai un œil au bord noir et je saigne au niveau de la bouche et du nez, je suis défigurée. Je commence à pleurer pendant que je me traîne par terre pour atteindre mon lit.

Je verse toute les larmes de mon corps sur mon oreiller en priant pour que ce cauchemar s'arrête, mon père me fait peur, pire que dans un film d'horreur, ici ... c'est la réalité. Je m'endors finalement, affamé, sur mon lit couvert de larmes et de sang en priant pour que cela soit une occasion unique.

Le lendemain, mon père me lève encore plus tôt que la veille, non je ne veut pas que ça recommence, je veut qu'il arrête, je veut partir.

Père de John: Va prendre une douche, tu est dégueulasse, et mange, dépêche toi, j'ai pas que ça à foutre de m'occuper de toi.

Il part en me laissant du pain sur la commode, ça me va vu mon état, je me dépêche d'aller prendre une douche, très rapidement pour ne pas gaspiller d'eau, il pourrait me le reprocher. Il m'emmène au lycée alors que j'aurait pu y aller à pied, j'aurait aimais y aller à pied, j'aurait aimé ne pas être au même endroit que mon père, prisonnier avec lui dans le véhicule.

Au moment de descendre de la voiture, il me tend quelque chose, c'est mon portable, je lui dit merci le plus naturellement possible pour ne pas laisser échapper la peur dans la voix. Il m'attrape le bras et me dit avec ce regard horrifique.

Père de John: Si tu refait une connerie, une seule, que se soit à la maison ou ici, je le saurait et tu prendra tarif, c'est comme ça que ça marche avec moi, t'a comprit ?

C'est y est, il me terrifie à nouveau, je ne peut pas parler, je lève la tête en signe de confirmation, il me lâche et s'en va, j'ai du mal à retenir mes larmes mais je doit le faire, je veut que personne ici ne soit au courant, hors de question. J'utilise un peu de crème que j'avais dans mon sac pour cacher les contours de mon œil en mauvais état et me dirige vers le lycée une fois convaincu de mon apparence. 

J'arrive finalement en classe, je m'assoie à côté de Light comme hier, il n'a rien remarqué.

Light: Alors John, t'es prêt à commencer ?

John: De quoi ?

Light: Ben le club, on commence se soir les séances, t'as pas vu mon message ?

John: Désolé, j'était... occupé hier soir, dis-je le plus naturellement possible et en me forçant à ne pas lâcher une larme.

Light: À ok, c'est pas grave, ont commence après les cours au gymnase, premier trimestre c'est basket, t'es chaud ?

John: Euh... j'ai jamais fait de basket, je répond honnêtement.

Light: T'inquiète pas, t'apprendra vite, et tu vas t'amuser j'en suis sûr.

Il me regarde et me sourit, ça me fait tellement de bien, il suffit que Light soit la pour oublier mes problèmes, aussi grave soit il, je lui sourit en retour. Je veut rester le plus longtemps possible au lycée, que se soit en cours, au club mais surtout, que ce soit avec Light.

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