Chapitre 18

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Qui attise la colère sera le premier à périr dans les flammes

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Qui attise la colère sera le premier à périr dans les flammes.

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L'ambiance dans le vestiaire parisien est tendu. Ce soir le PSG affronte l'OM au Parc Des Princes. Chaque match est pris au sérieux par l'équipe, mais les classico encore plus. Chacun  sait ce que représente ce match pour les supporters. Un classico ça ne se joue pas, ça se gagne. Cette phrase représente bien l'état d'esprit du PSG, peut importe le match, classico ou pas pour eux il faut gagner.

Les deux équipes sont côte à côte dans le tunnel, chaque joueurs se toisent du regard, se méprise sans aucune discrétion bien au contraire c'est ça qui rendra le match plus tendu. Presnel, Kylian et Alphonse saluent tout de même leurs coéquipiers en équipe de France. Kylian parle très longuement avec Florian notamment. Dès lors que l'arbitre fait les premiers pas et pénétre sur la pelouse, suivit de près par les joueurs, il n'y a plus d'amitiés qui tiennent.

La tension est plus que palpable au sein du Parc des Princes. Des chants anti marseillais descendent des tribunes et cela semble fortement agacer les sudistes puisqu'ils commettent fautes sur fautes. Sur un corner, Bernat centre pour Cavani qui propulse le ballon au fond des filets. Le stade ainsi que les joueurs exultent. Le PSG prend donc l'avantage dans ce classico français. Du côté de l'OM, l'agacement grandit et sur une course, Benedetto et Julian se cherchent. L'allemand fini au sol mais se relève bien vite pour faire face à son adversaire.

- Répète ! Hurle Julian.

- Relève toi on dirait ta copine ! D'ailleurs elle plutôt bonne.

L'argentin parle bien évidemment de Lizie. Les vacances de Julian à Ibiza ont beaucoup fait parler dans les journaux nottamment parce qu'ils a été aperçu à de nombreuses reprises en compagnie d'une petite et jolie blonde. Ils avaient l'air très proche, les journalites ainsi que les réseaux sociaux en ont rapidement déduit qu'il s'agissait d'une nouvelle conquête. Bien que Julian ait formellement démenti toutes ces histoires, certain restent persuadés que les deux jeunes gens sont bien ensemble.

- Ferme ta gueule enfoiré !

Julian aggripe le maillot du marseillais et le pousse violemment. Sanguin comme il est ce dernier réplique et une bagarre éclate. Parisiens et marseillais tentent de séparer les deux joueurs mais la situation s'envenime plus qu'autre chose. L'allemand est furieux, à la limite de l'hystérie.

- Mais calme toi merde ! Lui dit Thilo. Qu'est ce qui te prend ?

Son homologue allemand essaye de le calmer en l'éloignant de toute cette agitation mais rien n'y fait. Julian se débat, il veut en découdre avec Benedetto.

- Elle prend combien pour une nuit ?

C'est la phrase de trop pour le brun. Il ne supporte pas qu'on manque ainsi de respect à sa meilleure amie. Il se débat dans tous les sens, Kehrer ne peut plus le retenir tant il est agressif. Julian fonce sur le marseillais et lui assène un violent coup de poing au visage. Ce coup de sang de la part du parisien ne fait qu'envenimer la situation. Tout le monde commence à se taper dessus, c'est un chaos sans nom.

- Mais t'es singlé ! Hurle Kylian. Calme toi merde, c'est du foot pas de la boxe !

Après presque cinq minutes de bagarre le calme revient. Les deux protagonistes sont éloignés l'un de l'autre et chaque équipe essaye de reprendre ses esprits. L'arbitre demande à Draxler et Benedetto de venir le voir. Le brun fusille du regard son adversaire, tout le monde sent qu'à tout moment il pourrait à nouveau lui sauter dessus. Sans surprise l'homme en noir adresse un carton rouge aux deux joueurs. Julian ne proteste pas, comment pourrait -il après ce qu'il a fait. Il file tête basse jusqu'aux vestiaires, sous les applaudissements tout de même du Parc des Princes. Les supporters clament même son nom. 
L'allemand prononce un tas d'injures et lorsqu'il arrive au vestiaire il est pris d'une nouvelle montée de colère. Il tape violemment sur la table et se met à hurler. Un intendant du staff parisien tente tant bien que mal de le calmer mais c'est peine perdue.

Julian regarde la fin du match à la télé dans le couloir. Lorsque l'arbitre siffle la fin de la rencontre il retourne immédiatement dans le vestiaire et attend ses coéquipiers. Enfin il les attend à moitié car il sait qu'il risque de se faire incendier.

- Mais qu'est ce que t'as foutu ? Lui demande Di Maria.

- Tu nous a mis dans la merde Julian ! S'énerve Areola.

- Roh ça va on a gagné ! Répond -t-il sèchement.

- On a joué à dix pendant une demie heure on aurait pu en mettre d'autres mais on a fait que de défendre à cause de ta connerie ! Réplique Marquinhos.

- Ma connerie ? Hurle le brun. Il insulte ma meilleure amie de pute et je dois fermer ma gueule ?

- Non mais t'étais pas obligé de lui en mettre une ! S'écrie Thilo

Julian fusille son ami du regard. Il ne comprend pas pourquoi ses coéquipiers et amis, ne le comprennent pas justement.

- Et puis merde, allez vous faire foutre !

Le milieu de terrain se lève et quitte le vestiaire furieux et triste. Triste de ne pas être compris et pourtant il sait que bien d'autres de ses coéquipiers auraient réagit comme lui.

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La tension du classico aura eu raison de Julian. Il ne pouvait pas entendre tout ces mots dégradant pour Lizie sans réagir.

J'espère que vous allez bien et que ce chapitre vous a plu.💕
Prenez soin de vous.

XOXO

Pour un flirt avec toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant