Chapitre 19

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Demander pardon n'est pas un signe de faiblesse, c'est reconnaître qu'on s'est trompé

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Demander pardon n'est pas un signe de faiblesse, c'est reconnaître qu'on s'est trompé.

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Aujourd'hui tous les joueurs ont rendez-vous au camp des loges pour l'entraînement. Le premier depuis le classico et le déraillement complet de Julian. Ce dernier appréhende énormément d'affronter ses coéquipiers mais il n'a pas le choix, il ne va pas rester indéfiniment terré dans son trou comme il l'a fait depuis le match. Il compte s'excuser pour s'être emporté ainsi dans le vestiaire, en revanche pour ce qu'il s'est passé sur le terrain il doute encore. Peut être que mettre une droite à Benedetto n'était pas une bonne idée mais qu'est ce qu'il la méritait. Lorsque l'argentin a prononcé ces mots dégradants pour Lizie, l'allemand a perdu pieds. Il lui était impossible de ne pas réagir et de ne pas prendre la défense de sa meilleure amie.

Très discrètement, il entre dans le vestiaire et s'assoit à sa place. Il ne fait attention à personne et personne ne fait attention à lui. Ils sont tous encore en colère contre lui et le fusil même du regard pour certains. Julian sent bien toute cette tension qu'il y a autour de lui. Il se change rapidement et sort rejoindre son coach sur le terrain d'entraînement. Il effectue quelques tours de terrain à petites foulées pour se vider la tête, il en a grandement besoin. Après quelques instants, le reste du groupe arrive lui aussi sur la pelouse.

- Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. Commence Tuchel. Aujourd'hui petite séance, quelques exercices par binômes et cette après midi vous irez en soin. Allez, faites moi cinq tours.

- Coach je peux dire quelque chose ? Demande Julian.

Tuchel hoche la tête tandis que Julian prend une grande inspiration.

- Je voulais m'excuser pour l'autre soir, j'aurai pas dû m'en prendre à vous comme je l'ai fait. J'étais très en colère et vous savez que lorsque je suis comme ça, il me faut du temps avant de redescendre. Pour ce que j'ai dit dans le vestiaire je suis sincèrement désolé mais pour ce qu'il s'est passé sur le terrain je le suis qu'à moitié. Je n'aurai pas dû frapper cette abrutis mais je ne pouvais pas laisser passer ce qu'il a dit. Il s'en ait pris à quelqu'un qui compte beaucoup pour moi et jamais je ne laisserai quiconque lui manquer de respect. Mon geste était stupide mais il était impulsif, j'ai pas réfléchis, c'est mon coeur qui a parlé. Il fait une pause. Je m'excuse encore une fois.

Tous se regardent avant que le capitaine, Thiago Silva ne prenne la parole.

- On t'excuse bien évidemment Julian. Sourit-il. Nous aussi on a été touché même si on ne connaît pas cette jeune femme, personne n'a le droit de s'en prendre à nos proches. S'en prendre à eux c'est s'en prendre à nous tous, on est une famille.

Les joueurs applaudissent tandis que Julian sourit. La réaction de ses coéquipiers lui font énormément plaisir, il savait qu'ils pourraient comprendre. Ils s'approchent tous et encerclent Julian pour faire un câlin de groupe. Comme l'a si bien dit Thiago, ils sont une famille.

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Soulagé d'avoir apaisé les tensions avec ses coéquipiers. Julian a repris ses bonnes habitudes. Accompagné de Thilo Kehrer et Leandro Paredes, le jeune footballeur profite pleinement de la piste de danse de cette boîte de nuit parisienne. Il a bu, beaucoup d'ailleurs et cela se voit. Il danse comme si personne n'existait autour de lui, il drague à droite à gauche, tantôt des femmes, tantôt des hommes. Ses coéquipiers le regardent tristement. Tristement est bien le bon mot, ils sont persuadés que si Julian agit comme ça c'est parce qu'il n'est pas heureux. Selon eux il boit et drague autant pour combler un manque, et ils ont leur petite idée sur le manque en question.

Thilo descend du carré VIP et va chercher son ami sur la piste. Il lui attrape le bras mais il sent bien que Julian fait de la résistance.

- Lâche moi !

- Non on rentre. Répond sèchement Thilo.

- Je veux continuer de danser. Et de boire aussi !

- T'as assez bu comme ça.

Le milieu de terrain tient à peine debout. Thilo et Leandro sont obligés de le tenir tous les deux pour que Julian puisse aligner deux pas correctement. Bien évidemment des journalistes attendent à la sortie de la boîte et mitraillent les trois parisiens de leurs flash. Thilo s'imagine déjà la une des journaux et magasines, il s'imagine aussi la réaction de Julian lorsqu'il verra tout ça. Il s'en fou de tout mais il y a bien un jour ou il devra prendre conscience que tout ça lui ronge la vie. Julian doit prendre conscience du réel problème. 

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Ça va pas fort pour Julian.. Il est bien de retour à Paris, là où l'attende tout les excès.

J'espère que vous avez aimé ce chapitre mais surtout que vous allez bien ! 🙏🏼

Prenez soin de vous et de vos proches.💕

XOXO

Pour un flirt avec toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant