Chapitre 25 : Allumeuse ✔️

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Nous arrivons en salle de réunion et les garçons sont déjà là.

Hector et Charles sont devant leurs écrans d'ordinateurs en attendant les ordres.

Scott est en train de se servir une tasse de café, nonchalant au possible.

Wess quand à lui, semble vraiment fatigué et pas vraiment réveillé. La soirée d'hier ne lui a pas fait que du bien on dirait. Il est pâle comme un cachet d'aspirine et ses cheveux ne sont pas coiffés comme d'habitude. On dirait que mon message l'a tiré du lit et qu'il a sauté dans ses vêtements avant d'arriver en quatrième vitesse.

J'observe discrètement Max qui m'avait quitté peu de temps auparavant. Ses cheveux sont encore humide. Il devait sortir de la douche quand mon texto l'a interrompu.

Intérieurement je me dis que si Lloris était arrivé quelques minutes plus tôt, il aurait pu croiser Max qui sortait de ma chambre. Niveau discrétion on était foutu. On a eu chaud malgré tout.

Max discute avec l'entraîneur qui semble perplexe et ne comprends pas l'urgence de la réunion.

Quand j'entre dans la pièce, tous les visages se tournent vers moi et Deschamps se précipite à la rencontre du capitaine.

Max m'interpelle dès que la porte est refermée : "Qu'est ce qu'il se passe ?"

"Hugo vient de m'avertir qu'à son réveil une enveloppe avait été glissée sous sa porte. Il est venu directement me prévenir. Je vous ai tous avertis directement une fois que j'ai pris connaissance du contenu".

Max m'arrache littéralement le courrier des mains alors que sans attendre les ordres Charles se connecte aux réseaux de caméras de sécurité de l'hôtel.

Comment fait il pour paraître aussi frais alors que quelques heures plus tôt, il comptait fleurette à la serveuse russe, complètement ivre. Ses capacités de récupération m'étonneront toujours.

L'entraîneur qui a pris connaissance de la lettre et retournée s'asseoir à côté du capitaine et à passé son bras autours de ses épaules. Même si je ne peux entendre ce qu'ils se disent, je peux voir à sa gestuel que Deschamps motive et réconforte son joueur.

Je me rapproche et quand ils relèvent la tête dit : "Dès maintenant, je ne te lâche pas d'une semelle. Je t'accompagne jusqu'au terrain et te récupère à la mi temps aussi bien qu'à la fin du match, si tu dois aller aux toilettes, je te tiendrais la porte, il n'y aura que dans les vestiaires et sur le terrain que je ne pourrais pas être la, mais ta sécurité ainsi que celle de l'équipe est assurée. "

"Même aux toilettes ?" Lloris semble indécis, il hésite entre le rire et la colère.

"C'est imagé !" Je lève les yeux au ciel. "On va te suivre comme ton ombre".

Il sourit, goguenard "Du coup tu vas être avec moi tout le temps".

"Vous en faite pas, moi aussi !" Max est juste derrière moi, je ne l'ai pas entendu arriver.

Je sursaute légèrement et me retourne pour lui faire face. Son visage est fermé. Et il a clairement sa tête des mauvais jours.

L'entraîneur qui a suivi notre échange se lève et regarde son poulain une dernière fois avant de lui dire d'aller en salle de réunion avec les autres joueurs.

"Wess tu vas avec lui" l'ordre de Max claque dans l'air, ramenant à la réalité notre collègue qui semble vraiment dans un piteux état.

Deschamps part avec eux et il ne reste dans la salle qu'Hector, Charles, Scott, Max et moi.

Garde Rapprochée : Le garde de ton corps.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant