Chapitre 36 : La traque

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Charles est un vraiment un pro, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les images sont devant nous. Max est déjà là lui aussi, a croire qu'il attendait l'oreille collée à la porte dans son bureau.

Sur l'écran de son ordinateur, les images apparaissent une à une. La descente des marches, je suis devant, Lloris est collé à moi et Wess le serre sur l'arrière. Il y a énormément de monde, de visages à analyser sur les images, la foule était vraiment compacte. Comment on va retrouver cette personne. Je fouille des yeux les différentes images, mais je n'ai pas le temps de tout regarder que Charles a déjà zoomé sur une personne bien précise.

Lunettes noires lui mangeant une partie du visage, casquette et capuche par dessus, vêtements sombres. Le fantôme est la. Devant nos yeux.

"Agrandit l'image ! " ordonne Max.

"C'est une femme c'est sur" j'en déduis en voyant des cheveux dépasser de son déguisement." La mèche est longue et ondulée, l'agresseur a pris le temps de se boucler les cheveux avant de se décider à me pousser dans les marches on dirait."

Mon trait d'humour fait un flop considérable, seul Charles à un sourire en coin, comprenant que je cherche à dédramatiser la situation.

Après plusieurs scannes rapide des images, Charles trouve un cliché ou l'inconnue n'a pas mis sa casquette ni ses lunettes, et apparaît alors clairement à visage découvert. Une femme, trentenaire, les cheveux bruns mi long, d'apparence soignée, et ayant pris le temps de se maquiller. J'hallucine, c'est qui c'est nana ? Et pourquoi m'a t elle bousculé comme ça gratuitement.

Pendant que mon esprit erre et cherche si je pourrais éventuellement l'avoir croisée, Charles est en train de se connecter à la base de donnée des aéroports russes. Ses talents en informatique m'étonneront toujours, même si depuis le temps je devrais y être habituée.

Il lance la recherche, en se basant sur les dates de l'arrivée de l'équipe de France jusqu'à hier.

"Il y en a pour un moment les gars, vu le taux de fréquentation des aéroports, et en espérant qu'elle ai pris l'avion, nous n'obtiendrons pas d'informations tout de suite, vous pouvez retourner à vos occupations, je vous avertirais si j'ai quelque chose".

"Imprime moi sa photo, il faut que j'aille voir l'entraîneur." Décidément Max à oublié toute formule de politesse ce matin.

Je quitte la salle sans demander mon reste, le briefing doit être surement terminé et je vais rejoindre le capitaine pour reprendre ma mission.

Cependant dans le couloir Max m'interpelle " Léa vient avec moi ! Il faut qu'on parle a Deschamps et Lloris" Je fais demi tour, coupée dans mon élan et le rejoins.

En arrivant en salle de réunion, nous trouvons le coach et le capitaine en pleine discussion. Hugo à l'air un peu nerveux. En nous entendant arriver, il se retourne vivement et s'approche de moi à grands pas.

"Léa ! Enfin, j'étais en train de te chercher partout, Didier ne savait pas non plus où tu étais." et tout en prononçant cette phrase ou transperce son angoisse, il m'enlace et me sers contre lui.

"On a eu si peur avec les gars, j'ai rien pu faire, je suis désolé! Ça c'est passé si vite ! Misère, je m'en veux tellement" Ses phrases s'enchaînent tellement vite que je n'ai pas le temps d'en placer une. Je me dégage tant bien que mal, mais il m'attrape par les épaules et me regarde, sa main vient se poser sur ma joue et il scrute mon œil, le front plissé.

"Oh putain, Léa, merde ..."

"C'est bon ce n'est pas grand chose, plus de peur que de mal". Je n'ai même pas vu Max se rapprocher de nous. Ses yeux lancent des éclairs et son ton est tranchant. Lloris recule d'un pas, comme pris sur le fait et je m'écarte d'Hugo, vivement et me dirige vers le bureau de l'entraîneur. Les garçons sur mes pas. Je n'ose pas me retourner, je n'ai pas envie d'une énième dispute avec Max et la réaction du capitaine m'a un peu surprise.

Garde Rapprochée : Le garde de ton corps.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant