Adalheidys 1. Le Dernier Né [COMPLÈTE]

10. Une alliance de circonstance

Chacun sorti son arme, méfiant de son adversaire.

— Valyan encore toi! Je savais que tu étais derrière tout cela! dit Lothan à son meilleur ennemie. Je ne comprends pas que tu puisses cautionner de telles choses! Nous n’étions pas d’accord sur tout mais ça, c’est vraiment la pire des choses!

— Oh non! Lothan j’en ais fais des choses dans ma vie mais kidnapper et tuer des enfants innocents alors ça jamais.

— Vous vous moquez bien des enfants enflure. Vous nous avez envoyés ici…

— Certes je vous ais envoyés ici mais j’ignorais tout de ce qui s’y passait. Nous avions passés un pacte avec les cultistes pour qu’ils exilent nos prisonniers mais pas pour qu’ils les sacrifient. Lorsque j’ai appris la nouvelle c’était trop tard je vous y avais déjà envoyé. Je sais c’était une erreur et je la regrette mais nous n’avons pas le temps pour ça j’ai besoin de vous... nous avons besoin de vous. Cet aveu sembla lui brûler la gorge.

Talybe, Lothan et Jaryd regardèrent les quelques hommes qui accompagnaient Valyan.

— Qui sont-ils? demanda Talybe.

— On s’en fout de qui ils sont tirons nous de là! s’écria Jaryd.

— Taisez-vous, nous sommes en présence du maire d’Impériale et du lieutenant en chef de la milice.

— Et alors on s’en fout, non? On va pas laisser ce traître en vie! C’est l’occasion idéale de régler nos comptes.

— Silence! Vous parlez à l’adjoint du maire, je pourrais déjà vous coupez la tête pour lui parler sans permission! expliqua le lieutenant.

— Qui sont ces gens Valyan? Interrogea le maire.

— Des connaissances de mon ancienne vie. Celle avant notre rencontre. Je vous en ai parlé.

— Je vois.

Talybe s’avança rapidement vers Valyan. Il le jugeait responsable de beaucoup de choses et n’acceptait pas de le voir là encore en vie alors que tant de gens avaient perdu la vie. C’était un traître. Talybe le poussa au sol.

— Lâchez-le! Lui ordonna le lieutenant.

— Talybe qu’est-ce que tu fou? demanda Lothan.

— C’est sa faute si Grégory est mort, il l’a fait tuer.

Le visage du lieutenant devint pâle et pourtant son coeur se remplit d’une rage si forte que même la puissance des charmes de Jaryd ne pourrait l’égaler.

— Grégory est…. mort. A peine eut-il fini sa phrase que le lieutenant versa des larmes de honte. J’aurai dû être là, j’aurai dû… j’aurai pu le sauver. D’abord Flynn et Mary, puis Maxwell et maintenant son frère, ils étaient si jeune, ils ne méritaient pas ça.

— Personne ne mérite ça. Lui dit Talybe.

Le maire posa sa main sur l’épaule du gradé.

— Je suis désolé Onfroy, toutes mes condoléances, je….

— Vous avez laissé ces cultistes l’envoyer à la mort, monsieur. Et pour cela je ne vous pardonnerai jamais. Vous pouviez intervenir mais vous avez préféré privilégier la paix avec ces gens plutôt que de les combattre et de les éliminer comme ils l’ont toujours mérité! 

Onfroy ferma les yeux pour tenter d’enfouir sa peine, la perte de Grégory le ramenait à la perte de sa fille mais il savait qu’il ne pouvait pas se laisser submerger par ses émotions, Alya avait besoin de leur aide et il ne pouvait pas l’abandonner.