Chapitre 25

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On y est ! J'ai l'honneur de vous présenter le chapitre final de l'histoire d'Eleana Black ! Êtes-vous sûr que vous êtes prêt(e)s ?! Si c'est le cas, une bonne lecture et on se retrouve à la fin pour mon dernier monologue ;)


Nate s'étira paresseusement s'attendant à toucher Eleana. Il n'en fut rien. Avec un grognement, il tendit le bras certain de toucher cette fois-ci sa cible. Encore une fois il ne rencontra que du vide. Le jeune homme grommela dans sa barbe avant d'entrouvrir un œil pour découvrir que dans son lit, il n'en était que l'unique occupant.

- Ella ! L'appela-t-il grognon.

Il avait envie de tenir sa femme contre lui... Oui, Nate était parfaitement au courant qu'officiellement, Eleana Black n'était pas sa femme, merci bien, mais pour lui c'était le cas, malgré le désaccord évident de la concernée. Il ne comptait même plus le nombre de fois où la jeune femme avait rejeté ses demandes de mariage. Et pourtant, vous pouvez le croire sur parole, elles avaient été plus imaginatives les unes que les autres... Mais rien ne semblait pouvoir faire fléchir la jeune femme qui semblait croire que le mariage ainsi que le fait de porter le nom d'Ivanoshi comme la pire des punitions au monde. Parfois il regrettait presque de n'avoir pas été assez rapide pour avoir épousé Cassiopée en France. Ainsi la question ne se poserait même plus. Elle serait devenu sa femme aux yeux de tous, et clairement il ne voulait que ça : que tout le monde sache qu'Eleana Black lui appartenait à lui, Nathaniel Ivanoshi. Evidemment, la réponse de cette dernière était plutôt du genre "tu es un sale troll machiste" suivie d'un "je n'appartiens à personne !", mais bon ce n'est pas pour autant qu'il allait renoncer.

- Ella ?

Le silence qui régnait dans la maison lui indiqué sans équivoque que les jumeaux dormaient toujours. Où diable était-elle passée ?

Lorsqu'il glissa la main sous son oreiller, persuadé que la jeune femme avait dû sortir, et que donc, selon une vieille habitude, elle l'avait prévenu en glissant un mot sous son oreiller, il ne fut pas surpris outre mesure de découvrir un bout de papier.

Nate le déplia avant de se redresser automatiquement quand il remarqua, inquiet, le nombre impressionnant de mots étalés sur la feuille. C'était beaucoup trop long pour une simple visite chez Lily.

Aussitôt un sentiment de panique bien familier naquit en lui, comme à chaque fois que cette butée d'Eleana Black décidée de partir se "promener" alors qu'une armée de mangemort ne rêvait que de pouvoir lui mettre la main dessus.

Se concentrant sur la lettre, les mots prirent un sens en même temps qu'ils les parcouraient du regard :

"Nate,

Je sais que tu dois être surpris, et que tu ne dois pas comprendre grand chose et j'en suis désolée.

Ce que j'essayais de te dire hier est simple... Non en fait c'est tout sauf simple, et j'en suis encore plus désolée que tu ne le penses. Je me lance. Je t'aime.

C'est si étrange de le coucher sur le papier, et même comme ça, ça me terrifie. Je t'aime. Et j'aimerais tellement pouvoir te le dire un jour à haute voix, mais je crains de ne pas en avoir le temps. D'ici je peux déjà imaginer ta tête : sourcils froncés parce que tu ne comprends pas ma soudaine déclaration, mais en même temps ton sourire de troll collé sur les lèvres parce que j'ai enfin dit ce dont tu savais depuis déjà quelques années.

Il y a des jours comme ça où je me demande comment il est possible que nous deux nous ayons pu avoir cette vie, des jumeaux... Une vie à deux. C'est tellement fou ! Mais c'est à ce moment-là que je me dis toujours que je ne regrette rien. Quand bien même nous sommes opposés, tu as réussi à m'atteindre, et ça... Je ne pensais pas avoir ce genre de relation avec le père de mes enfants un jour. Parfois je me dis que je ne suis pas prête pour un homme comme toi, et que je le serais probablement jamais. Tu es trop tout... L'avalanche d'émotions que tu me fais ressentir est terrifiante... Mais aussi tellement rassurante parfois. Je peux être capable d'aimer un homme.

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