désillusion

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16 mai 2020
05h28

Les deux amoureux avaient fini par rentrer dans leur petit appartement du quinzième sur les coups de 2heures du matin, après l'aquarium ils étaient parti sur les quais de Seine, profitant que la ville soit déserte pour pouvoir se promener sans personnes pour les interompres.

Ils avaient parlé de tout et de rien. D'ava, de la grand mère de Ken, de l'album de Sneazzy et même du futur Mercato de cet été. Pas de blancs, pas d'interruption, que de l'amour.

Mais à vrai dire, si Sasha parlait autant, s'était pour évité de s'écrouler. Sa venu au cimetière avait été bien plus compliquée que ce qu'elle osait avouer, elle était chamboulée, retournée et tous les souvenirs qui lui tournaient dans la tête n'aidait en rien la jeune femme. Mais elle ne voulait pas que le brun s'inquiètes pour elle, pas encore, alors elle ne disais rien prenant part à la conversation avec coeur. Elle allait même jusqu'à rire a gorge d'éployée aux blagues du rappeur.

Il ne devait se douter de rien.

Ils avaient finalement repris la mercedes de Ken pour rejoindre leur appartement pour allé se coucher directement, la journée avait été dure et éprouvante, pour chacun d'eux.

Et alors que Ken s'endormait un peu plus à chaque secondes, Sasha ne pouvait fermer les yeux sans revoir le corps de sa soeur et de sa grand mère étendues sur la chaussées.
Sa vision était trouble, brouillée, comme ci le souvenir n'était qu'une succession d'images qu'elle réussissait difficilement à mettre bout à bout.

Elle était donc resté là pendant deux heures, fixant les moulures du plafond sans plus de conviction pendant que ses pensées fusaient à toute vitesse, lui donnant un mal de crâne des plus affreuse.

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16 mai 2020
12h47

PDV KEN

C'est avec l'aide des rayons du soleil que je m'étais réveillé dans un long grognement, cherchant le corps de Sasha à l'aide de mon bras gauche, mais à part le lit froid et défait, ma main n'avait rien trouvé.

Je fronça les sourcils avant de finalement ouvrir les yeux pour constater la chambre complètement vide, bwarf elle devait être au salon. J'en profitais pour m'étirer de tout mon long, venant faire craquer à la fois mes deux épaules et ma colonne vertébrale, pour une fois que Sasha n'était pas là pour m'engueuler, j'allais bien en profiter.

Au bout de dix longues minutes à comater en étoile sur le lit, le regard porté sur le plafond, je me décida enfin à me lever du lit pour attraper rapidement un jogging avant de me mettre en route pour rejoindre le salon.

Vide.

Ken - Bébé ?

Je fronça les sourcils en marchant tranquillement vers la cuisine, grattant à l'aide de ma main gauche le bas de mon dos. C'est ouf les cheveux des meufs, t'en retrouve partout.
Je fis rapidement le tour de celle ci du regard tout en allumant la machine à café histoire de me mettre un petit coup de fouet.

Pas de réponse et une cuisine vide.

Une fois mon café coulé je plongea un demi sucre à l'intérieur, venant machinalement tourner la cuillère tout en retournant au salon, essayant tant bien que mal de me souvenir si la jeune femme avait un quelconque rendez vous dans la matinée. Mais rien.

Je me laissa tomber dans le canapé, portant le café à mes lèvres en laissant mon regard se balader dans l'appartement.

Au bout de deux petites minutes mes yeux se posèrent sur le portable de Sasha qui était posé sur le bar, comment j'avais fait pour passer à côté ?
Je me leva sans attendre fronçant les sourcils en voyant qu'une enveloppe avait été glissée en dessous avec mon nom écrit dessus.
Sans même l'ouvrir je savais très bien qu'elle était de Sasha et je dois dire que ça ne me rassurait en rien.

Pourquoi avait elle laissé son téléphone ici ? Et s'était quoi cette lettre ?

Je poussa doucement le combiné, prenant la lettre de Sasha dans un grand soupir. J'avais peur de ce que j'allais y lire. Au bout de quelques secondes de torture mentale je me saisie de celle ci, l'ouvrant doucement dans un deuxième soupir des plus bruyant.


Besoin d'air,

promis je te laisses pas.

Je t'aime de tout mon coeur,

Sasha.



Désir
. Pulsion. Désillusions.

 



"Le son de sa voix" Où les histoires vivent. Découvrez maintenant