8 - "J'ai faim"

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MAJ : 29/12/2019

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Media : Al Green - Tired to be alone

Note : Si vous aimez la gastronomie italienne, testez Pasta et Fagioli, rue Claude Bernard à Paris. Leurs pizzas sont remarquables (mais pas que les pizzas !)

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A 16 heures, quand elle entendit qu'il commençait à y avoir du mouvement dans les couloirs, elle se décida à envoyer un message ultra-provocant à Alexis. Pour qu'il l'ait avant de partir.

[Du coup, je ne sais plus ce qui me fait le plus envie... la pizza ou toi...]

A peine quelques minutes plus tard, elle entendit des pas s'approcher rapidement de son bureau. Quelques coups furent frappés à la porte qui s'ouvrit brusquement avant même qu'elle ait fini de dire :

- En... trez.

Alexis entra rapidement, la porte claqua derrière lui plus qu'elle ne se refermât tandis qu'il se dirigeait vers elle. Il jeta un œil à Marc qui avait violemment sursauté et qui s'était fait tout petit derrière son ordinateur.

Le cœur d'Olivia eut un raté. Il était habillé tout en noir, en uniforme d'intervention. Il portait une sorte de t-shirt noir à manches longues et elle ne put s'empêcher d'admirer ses épaules larges et les muscles qu'elle voyait rouler sous l'étoffe qui lui collait au corps.

Elle se souvenait trop bien de son corps nu et une violente bouffée de désir la traversât, son bas-ventre se crispa violemment et une vague de bien-être remontât à son plexus solaire, l'obligeant à fermer les yeux un peu plus longtemps que nécessaire.
Quand elle rouvrit les yeux, elle eut la certitude que ses joues étaient en feu.

Alexis ne la quittait pas des yeux, le violent désir qu'elle lut dans son regard si bleu était adouci par le demi-sourire qui relevait un coin de sa bouche. Elle était certaine qu'il lisait parfaitement le trouble qu'il provoquait en elle et s'en délectait.

Il vint s'asseoir sur le coin de son bureau, positionné de manière à les masquer à la vue de Marc. Elle jeta un regard vers le jeune assistant qui était toujours planqué derrière ses écrans et ne les regardait même pas.

- Dites-moi, mademoiselle Mattei, mon groupe et celui de Barran partons en exercice jusqu'en fin de journée et nous serons de repos demain. Est-ce que vous avez besoin de nos mots de passe ou de toute autre information de ce type pour accéder à nos machines ?

Tout en lui parlant, il avait attrapé sa main droite pour qu'elle soit tournée vers lui et lui caressait le creux de la paume et l'intérieur du poignet. Il ne la regardait pratiquement pas dans les yeux mais son regard se baladait de son ventre à ses seins sans aucune vergogne.

- Non commandant, dit-elle après un court silence, je n'ai besoin d'aucun mot de passe pour accéder à vos machines. En revanche, j'aurais besoin que nous convenions d'un certain temps pour protéger les terminaux personnels de chacun des membres de vos équipes respectives. Mais soyez sans crainte, nous ne vous empêcherons pas de faire votre travail.

Tout en lui parlant, elle avait regardé ostensiblement son entrejambe et vu la bosse qui gonflait son pantalon. Elle posa sa main dessus. Son pénis était très dur et elle eut le temps de le caresser un peu avant qu'il ne retire brusquement sa main qu'il embrassât en fermant les yeux avant de se relever.

- Bien. Passez dans nos bureaux quand vous voulez, dit-il d'une voix rauque en repartant. Nous serons présents après-demain. Bonne soirée lança-t-il avec un clin d'œil avant de refermer la porte de son bureau.

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