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51 - Ça bosse

MAJ : 29/01/2020

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Media : 36 rue du Bastion - Paris - Porte de Clichy
Le "New36", nouveau siège de la police criminelle à Paris.

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Son équipe était en train de se lever de table pour quitter le restaurant quand Alexis se tourna vers Olivia

- Olivia, j'aimerais qu'on finisse sur cette histoire de déclencheur et d'effaceur, je suis pas sûr de tout comprendre. Comment tu comptes procéder ?

- Il va falloir que je vérifie toutes les communications que les victimes ont reçues avant leur décès, messages, e-mails et même les spams. Vérifier les logs des messages reçus et ouverts, des messages supprimés. C'est beaucoup de boulot mais JB a déjà bien dégrossi le travail et ça va me simplifier les choses mais il faut que je trouve un dénominateur commun dans les fichiers et une fois que je l'aurai, c'est du travail de pistage...

- Un travail de pistage qui permettra de remonter à ?

- Au trigger ou à l'effaceur. Pardon, au déclencheur ou à l'effaceur.

- Tu me prends pour un con, dis-moi ? dit-il avec un petit sourire en coin.

- Non, pourquoi tu dis ça ? demanda-t-elle, surprise.

- Je te rappelle, au passage, que j'ai fait plusieurs séjours à Quantico, qu'ils m'ont même délivré un diplôme et que donc, je sais parfaitement ce qu'est un "trigger". Y a même un "trigger" sur le flingue que je porte sous ma veste, c'est te dire !

Elle se mit à rire en le regardant. Le reste de l'équipe avait déjà quitté les lieux et ils n'étaient plus que tous les deux depuis plusieurs minutes.

- Excuse-moi, répondit-elle avec un sourire mutin, je suis fatiguée, j'ai eu une nuit courte et hachée, figure-toi !

- Alors que la mienne de nuit a juste été courte... et je suis vraiment crevé mais j'ai encore deux réunions cet après-midi, l'une avec le juge d'instruction et l'autre avec le divisionnaire. En dépit du fait que mon boulot ne m'a jamais autant emmerdé qu'aujourd'hui, je suis très heureux que tu sois là, lui dit-il avec un sourire charmeur.

Elle leva la main et la reposa sur la table aussitôt.

- J'ai envie de te toucher, murmura-t-elle en baissant les yeux vers sa tasse de café.

- Je t'ai dit que j'avais pas envie de me cacher, Olivia, non ?

- Je sais, mais on est sur ton lieu de travail. Ici, c'est ton territoire et..

Il tendit la main et caressa son visage, glissant ses doigts sur sa nuque. Il se leva légèrement et se pencha vers elle pour l'embrasser.

- Embrasse-moi à chaque fois que tu en as envie. Je ne vais pas cacher le fait que je suis amoureux de toi, Liv.

Elle lui sourit et attrapa sa main qu'elle serra avec affection. Une fois de plus, il lui retournait le cœur et elle décida de détourner la conversation.

- Logos s'est pris d'affection pour toi, on dirait. Il est venu t'accueillir tout-à-l'heure et ça m'a impressionnée. D'habitude, il ignore tout le monde. Sans exception. Même Quentin n'a jamais eu droit à une telle démonstration d'affection.

- Ton chien a donc décidé que j'étais une bonne chose pour toi. C'est plutôt flatteur et j'en suis ravi. Tu as quelque chose de prévu ce soir avec Mélanie ? demanda-t-il doucement.