9 - Il faut qu'on parle

844 78 20
                                    

MAJ : 27/09/2024

------------------------------------------------------------------------------------------------

Media : Feeling good - Nina Simone

------------------------------------------------------------------------------------------------

Le baiser qu'ils échangèrent fut intense et violent. Il passa les mains sur son dos, descendit sur ses fesses et la souleva contre lui. Olivia entoura sa taille de ses jambes et il la déposa sur le comptoir de la cuisine, se collant à elle. Il passa ses mains sous son top, s'empara de ses seins dont il agaça les pointes, doucement d'abord, puis plus fort.

Olivia gémit contre sa bouche et il recula pour lui retirer son haut sans la moindre douceur. Il la caressa et la regarda sans aucune pudeur tandis qu'elle lui déboutonnait sa chemise avec fébrilité. Lorsqu'elle arriva enfin en bas, il se débarrassa rapidement de sa chemise et elle soupira en l'observant.

- Ça devrait être interdit d'être aussi sexy et bien foutu, dit-elle d'une voix sourde, ce qui arracha un petit rire à Alexis.

- Lève tes fesses de ce comptoir, dit-il en cherchant à lui retirer son pantalon.

Elle lâcha sa ceinture qu'elle avait commencé à déboutonner et s'appuya sur ses bras pour soulever son bassin. En un seul mouvement, il fit glisser son pantalon et son string et recula pour les lui retirer complètement. Il posa ses mains sur ses genoux et écarta délicatement ses jambes qu'elle avaient refermées. Elle rougit en sentant son regard posé sur son intimité.

- Tu es si belle, murmura-t-il.

Il se positionna entre ses cuisses et laissa remonter ses mains le long de ses bras jusqu'à ses épaules avec une infinie douceur. Il finit par attraper son visage et sa nuque et l'embrassa avec la même douceur. Olivia caressa ses épaules et descendit sur son torse, laissant ses doigts errer dans la douce toison de ses pectoraux avant de suivre la ligne qui partait vers son ventre. Elle déboutonna son pantalon et caressa son sexe à travers son caleçon.

Frustrée, elle baissa son pantalon et son boxer et regarda son pénis qui se tendait fièrement vers elle. Elle caressa délicatement sa hampe et planta son regard dans le sien. Ses yeux étaient d'un bleu plus sombre qu'à l'accoutumée, plus intense et le désir qu'elle lut dans ses prunelles était puissant, brut. Elle fit remonter son pouce le long de la veine jusqu'au frein tandis que ses doigts l'entouraient complètement et le caressaient en un doux va-et-vient. Elle fit tourner son pouce sur son gland qui s'humidifiait et il ferma les yeux avec un gémissement sourd.

- Ta peau est si douce, murmura-t-elle...

Il rouvrit les yeux et prit son visage entre ses deux mains. Il approcha ses lèvres des siennes, le souffle court. Avec le pouce, il effleura sa lèvre inférieure tandis qu'elle le caressait toujours.

- Si douce et brûlante, continua-t-elle dans un souffle. Tu es si dur et j'ai... envie de te goûter.

Il attrapa ses deux mains qu'il emprisonna sur le comptoir.

- Non, murmure-t-il.

- Pourquoi, non ? demanda-t-elle en se mordillant la lèvre inférieure.

Alexis eut un petit rire et déposa un baiser léger sur sa bouche.

- Parce que ça fait deux jours que je pense à toi sans arrêt, que je bande sans discontinuer et que je suis déjà au bord de l'explosion.

Elle prit sa main droite et la posa entre ses cuisses sans le quitter ses yeux.

- Moi aussi, j'ai très envie de toi. Et depuis dimanche, je suis souvent trempée juste là...

Elle l'entendit grogner et ferma les yeux en sentant ses doigts caresser ses replis tout en évitant soigneusement les zones les plus sensibles. Lorsque son pouce se posa contre son clitoris alors qu'il insérait un doigt en elle, elle laissa échapper un long gémissement de plaisir et pencha sa tête en arrière. Il embrassa son cou offert et retira doucement sa main.

- Nooonnn ! se plaignit-elle avec un soupir de frustration

- Attends un peu, jeune impatiente, répondit-il avec un petit rire. J'ai trop envie de toi pour jouer plus longtemps.

Il se pencha vers son blouson posé sur le comptoir, attrapa un préservatif dont il déchira l'emballage avant de le dérouler rapidement sur son sexe. Olivia attendit qu'il ait terminé et l'attira contre elle avec avidité. Il posa le bout de son sexe contre son intimité. Olivia le regarda avec attention.

- Alexis, prends-moi maintenant, s'il te...

Elle ne finit pas sa phrase. Il avait plongé brutalement en elle et ils s'agrippèrent l'un à l'autre.

- Putain, Alex, c'est tellement bon, gémit-elle en se laissant aller en arrière.

- J'adore quand tu te laisses aller comme ça, dit-il en donnant de profonds coups de reins.

Il plongea sur ses seins offerts et les prit dans ses mains, lui arrachant de nouveaux gémissements. Il se redressa et les mouvements de ses hanches devinrent encore plus amples. Il posa son pouce sur son clitoris gonflé qu'il commença à masser en doux mouvements circulaires.

- Alex, c'est trop bon... tu vas me faire partir...

- Alors, jouis... jouis pour moi, Liv...

Il accéléra encore ses mouvements et la sentit se contracter autour de lui. Elle cria son prénom et se cambra brutalement, le corps traversé de spasmes qui déclenchèrent son propre orgasme à lui. Il se déversa dans le préservatif au rythme de ses derniers mouvements tout en se laissant aller contre elle, les reins traversés d'ondes électriques. Il agrippa ses mains et en entrecroisa ses doigts aux siens en plongeant le nez dans son cou.

Quelques instants plus tard, il se redressa sur ses coudes et l'observa avec un tendre sourire. Il caressa doucement son visage et elle rouvrit les yeux et lui rendit son sourire.
Il se releva et se retira d'elle en soupirant légèrement, remonta son boxer et son jean sans le boutonner et jeta son préservatif dans la poubelle.

Il ramassa sa chemise et la tendit à Olivia qui l'enfila sans un mot. Il lui sourit et caressa son visage avec tendresse. Tandis qu'elle boutonnait sa chemise, il ramassa les affaires de la jeune femme qu'il posa sur un coin du comptoir. Il se replaça devant elle et la serra dans ses bras en posant son front contre le sien.

- Il va falloir réchauffer les pizzas, murmura-t-il avec un léger sourire, tu as faim ?

- Oui, je m'en occupe, dit-elle en descendant du comptoir.

Ses jambes flageolaient quand elle se redressa et elle perdit l'équilibre. Il l'attira contre lui en passant un bras autour de sa taille et l'embrassa à pleine bouche. Elle répondit à son baiser en se collant à lui. Quand il la relâcha, elle lui adressa un immense sourire.

- Si on recommence, on ne mangera jamais, dit-elle en s'écartant de lui avec un petit soupir.

Elle alluma son four et sortit 2 plats et une grille d'un placard. Alexis lui demanda s'il pouvait fumer et elle acquiesça avec un sourire. Il s'avança vers les baies vitrées et sortit sur le balcon tandis qu'elle arrangeait les grilles du four et disposait les pizzas sur les plaques avant de les enfourner.

Elle rejoignit ensuite Alexis sur le balcon. Elle sourit en le regardant.

- Quoi ? lui demanda-t-il en souriant.

- Les pizzas ont l'air délicieuses, dit-elle avant de marquer un silence. Et toi aussi. Ta tenue est totalement provocante mais tu as l'air... non tu es délicieux.

- Parce que toi, tu n'es pas provocante, peut-être ?

Il tendit le bras et elle vint se blottir contre lui. Elle entoura sa taille de ses bras et posa sa tête sur son épaule, savourant la douceur de l'instant.

- Tu m'as manqué, dimanche, dit-il dans un souffle. Je ne sais pas si j'ai plus été vexé ou en colère que tu m'aies planté comme ça. Et puis j'ai trouvé ton message et j'ai appelé Rémy aussitôt mais il ne m'a rappelé que ce matin.

- Je... Le matin, je ne sais comment j'aurais géré et j'ai... Je suis pas douée en rapports humains, tu sais... Du tout.

- Oui, il paraît. Allez viens, murmura-t-il contre sa tempe, rentrons. D'abord parce que je goûterai bien le vin que tu nous servais tout-à-l'heure et puis... il commence à faire frais, tu trembles et j'aimerais qu'on discute un peu, tous les deux.


Codes SourceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant