Partie 20

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Paris

Point de vue de Léa

La nuit est bien avancée lorsque j'éteins le contact. Le parking privé est silencieux. Prendre le temps...

L'appartement n'est pas plus brillant. Je me dirige dans la chambre d'Irène pensant qu'elle regarde une série de son lit... mais rapidement je remarque que la pièce est déserte. 

Je retourne chercher mes valises à l'entrée et les traines jusque ma chambre pour commencer à ranger mes affaires. Rien de pire que des vêtements froissés.

A peine une dizaine de minutes plus tard, la porte d'entrée claque et des pas précipités se dirige vers ma chambre, je vois alors Irène me lancer un grand sourire. Je suis contente de la retrouver pour de bon.

- Mais dis moi, où est ce que tu trainés à une heure pareille?

Je l vois soudain gênée, ses joues se colores légèrement... 

- Aller tu peux tout me dire.

J'essaie de l'encourager.

- Tu sais quoi? Je te laisse décaler tes affaires tranquillement. Moi pendant ce temps là je vais te préparer un quelque chose à manger, j'imagine que tu n'as pas pris le temps de manger... Tu sais que tu ne peux rien me cacher. J'ouvre aussi une bouteille de blanc, avec toi je vais devenir une vraie alcoolique. A tout de suite.

Et aussi vite qu'elle était apparu, Irène sort de ma chambre.

Une bonne heure plus tard, mon amie vient me chercher pile au moment où je mettais sur ceinte la dernière robe qui trainait dans ma valise. Ce sera plateau télé et potin ce soir. 

La nuit est loin d'être terminée.

Alors que je commence à manger je commence à questionner ma chère amie sur les raisons de sa sortie nocturne...

- En fait j'étais chez Hakim... Ne t'emballe pas c'était juste comme ça.

Pourtant j'ai bien du mal à masquer l'immense sourire qui étire mes lèvres. Une centaine de question se bouscule dans ma tête: où? Quand? Comment? Pourquoi? Hakim?

- Attend il faut que tu me racontes tout là parce que je suis perdue.

- Enfaite depuis la soirée de la dernière fois j'étais un peu fuyante avec lui. Je faisais exprès de pas garder mon téléphone à porté de main, du coup parfois je loupé des appels ou je mettais du temps à répondre à ses messages. Quand il est arrivé au Japon il a retenté de m'envoyer un message genre pour prendre de mes nouvelles. Ça m'a un peu soulé. Il était loin du coup je me suis dit que j'avais rien à perdre.

- Qu'est ce que t'as fait??

- Je lui ai envoyé "Toi et moi on a pas besoin d'ami supplémentaire. Je veux pas être ta pote".

- Non!!!!

- j'te jure. Bon après je faisais moins la maligne parce que j'ai pas eu de réponse jusqu'au lendemain soir.

- C'est Hak's long à la détente dès qu'il s'agit de sentiment. Bref il t'as dit quoi?

- Il m'a envoyé "A mon retour faudra qu'on parle toi et moi". Laisse tombé, j'étais trop mal. Tu te doute bien que  fillette comme je suis j'ai fait la morte. Une vraie collégienne. Il a essayé de m'appelé quand il est rentré, j'ai jamais répondu. Sauf qu'un soir il est venu ici. J'étais en train e cuisiner, j'avais mis de la musique, je pouvais pas faire genre je suis pas là. J'ai ouvert... Je m'attendais à ce qu'il la joue en mode grand frère mais pas du tout, en gros j'ai à peine eu le temps de dire bonjour qu'il m'a embrassé. Comme ça. Et après il m'a sortit avec sa grosse voix un "Moi non plus je veux pas être ton pote"... Bon après je te passe les détail

J'ai envie d'exploser de rire à son imitation pourrie mais je suis trop contente pour elle.

- Tu étais chez lui ce soir? Oh mon dieu tu te tape Hakim... 

- Ouai... J'te raconte même pas comment j'étais trop gênée le lendemain matin. Je m'attendais trop à l'excuse bidon du style "J'avais trop bu, faisons comme si il ne s'était rien passé"... J'te cache pas il a pas non plus fait de déclaration à la Ken romantique mais je sais pas... j'l'aime bien.

- Tu l'aimes genre depuis toujours.

Elle ne répond rien mais son expression me confirme mes propos. Cette histoire semblait impossible et pourtant, aujourd'hui je la voie heureuse et épanouie. Personne ne sait de quoi sera fait demain. Ken ne va pas leur faciliter la tâche mais ils ont raison de vivre au jour le jour. Irène est l'exemple que je dois suivre: Prendre le risque de suivre son coeur peut importe le risque de souffrire.

- Et sinon dis moi... C'était comment?

Et là elle explose de rire... 

- J't'ai pas raconté. La dernière fois j'ai dormis chez lui et on a été réveillé  par son téléphone. Tu devineras jamais qui l'a appelé... Mon frère. Tu l'aurais vu totalement nu au téléphone avec mon frangin super mal à l'aise... J'étais morte de rire...

Il est 2h du matin et je suis loin d'avoir envie e mettre fin à cette conversation... la nuit nous appartient.



Pas moi sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant