Pas moi sans toi

Partie 21

Appartement d'Irène

Point de vue d'Irène

Voilà une semaine que mon frère et toute son équipe sont rentrés du Japon. Les retrouvailles avec le S passées je leur ai proposé une petite soirée posée à l'appartement ce soir. J'ai envie de passé cette soirée avec Mekra même si ne rien laisser paraitre va être compliqué mais je n'avais pas envie de le savoir encore de sortit avec les gars, plein de belles filles autours et moi toute seule à me morfondre. J'ai aussi envie d'intégrer Léa à ce groupe. Je ne sais pas comment Idriss, Hakim et Mo prendrons son retour mais j'espère qu'ils seront accueillant. Les autres ne l'ont pas aussi bien connu, certains ne l'ont même jamais vu, ils en ont juste entendu parlé par mon frère.

Léa a revu Deen pour le boulot. Il voulait son avis d'expert pour les vêtements qu'il porterait pour son prochain clip. Je pense sincèrement que Deen aurait pu tenter quelque chose si Léa n'avait pas ce passé avec Ken, à présent je crois qu'entre eux une amitié est en train de naître mais Léa est très réserver et sur la défensive. Elle se confie très peu alors il faudra que Deen soit patient. Je pense aussi qu'il se sent mal à l'aise de bien s'entendre avec elle. Je pense que tous les potes de Ken qui n'ont jamais rencontrés Léa sont persuadés de a détester immédiatement. Mais c'est impossible de résister à Léa. Elle attire la sympathie de tout ceux qu'elle croise. En plus d'être très jolie elle à une gentillesse et un dévouement naturel qui pousse n'importe qui vers elle. Bref... je compte beaucoup sur cette soirée pour que Léa se fasse quelques potes...

En parlant de cette dernières, ça fait plus d'une heure qu'elle est partie se préparer, si je ne la connaissais pas aussi bien je ne m'inquièterais pas, mais Léa n'est pas du genre à mettre des plombes à se préparer. 

Lorsque j'entre dans sa chambre je la vois assise sur le bout du lit, les yeux dans le vague. Elle a une serviette nouée pour recouvrir son corps, elle semble perdue. Elle ne remarque ma présence qu'au moment où je m'assoie à ses cotés;

- Hey, ma belle, ça va? Qu'est-ce qui se passe?

Quand elle lève le regard vers moi, je vois alors les larmes qu'elle retient au bords des yeux. patiente, je lui remet une mèche derrière l'oreille, je lui laisse le temps pendant qu'elle se triture les mains. C'est dans un murmure à peine audible qu'elle se dévoile enfin.

- Je suis morte de peur. J'ai peu de ne pas y arriver.

- Arriver à quoi?

- ... Arriver à le croiser, arriver à affronter Hakim qui doit me détester, arriver à être là parmi eux comme avant sachant que tout à changer. 

Je la prend dans mes bras lui caressant le dos et les cheveux afin de la réconforter. 

- Ne t'inquiéte pas tout va bien se passer. C'est vrai que tout à changer mais vous avez aussi tous les deux changer. Vous pouvez peut être, je sais pas, devenir amis?!

- Amis?

Dit-elle visiblement pas convaincu.

- Bah oui, avant d'être ensemble vous étiez amis non?

- Avant d'être ensemble ton frère était un emmerdeur de première avec moi. Il ne ratait jamais une occasion de me chambrer.

- Bon d'accord pas comme avant. Mais essais de voir avant de te dire que c'est impossible.

Elle ne répond pas tout de suite. Elle prend le temps de réfléchir à ma proposition avant d'ajouter.

- Et je dois mettre quoi alors?

Sa remarque me fait sourire. Léa n'a que très rarement demander de l'aide pour s'habiller. C'est qu'elle est vraiment troubler alors. J'aimerais tellement que Ken et elle se réconcilie. J'ai peu d'espoir sur le fait que leur idylle puisse renaitre, Ken a tellement de rancoeur mais ils s'entendaient tellement bien quand ils étaient ensemble, ils voyaient la vie, l'avenir de la même manière. Ils avaient la même analyse du monde qui nous entour... Même si ils ne sont plus capable de s'aimer parce qu'ils n'ont plus confiance l'un envers l'autre peut être qu'une amitié reste possible. Je l'espère car je suis convaincu que c'est ce qui les sauveras l'un et l'autre.

Point de vue de Léa.

Voilà plus d'une heure que nos salon est envahis par Ken et ses amis. Irène est parfaitement à l'aise dans ce groupe. Je crois qu'avec le temps elle a appris à s'affirmer par rapport à son frère et ces gens sont aussi devenu ses amis. Moi c'est bien différent. Même si j'en connais certains ils ont toujours étaient les amis de Ken, je l'ai quitté, je lui ai brisé le coeur alors je ne pense pas qu'ils aient très envie de renouer contact. Peu importe qu'aujourd'hui c'est moi qui ai le coeur brisé. 

J'observe tout ce monde comme étrangère. Je suis sur le balcon où j'enchaine cigarette sur cigarette. Quand il fait trop froid je rentre pour me réchauffer grâce à l'alcool. Deen vient de temps à autre me tenir compagnie. Nous faisons connaissance et j'apprécie de plus en plus la personne qu'il est. Il me fait rire et j'en ai bien besoin ce soir. Quand il n'est pas là je ne sourie pas, je n'invite pas à faire connaissance. De loin Je vois Ken rire au éclats. Il semble heureux, il semble épanouie. Moi je n'ai était qu'une fille de plus...et je n'arrive toujours pas à m'en remettre.

Je suis seule sur le balcon. J'observe la ville en bas. Je devrais me trouver un appartement, partir d'ici. Je ne serais plus obligée de le croiser, ou d'entre parler de lui (ou de ses amis qui me ramène à lui). Je suis en pleine réflexion quand j'entend la porte s'ouvrir, puis se refermer. Je pense que Deen a encore eu pitié de moi et qu'il se dévoue pour me tenir un peu compagnie. Pourtant la personne qui se pose à mes cotés m'est inconnue.

- C'est triste d'être seule un soir de fête.

Je ne sais pas si il me parle ou si il se parle à lui même alors je ne dis rien. Il se tourne alors vers moi et me tend la main.

- Au fait je m'appel Diabi.

Je prend le temps de l'observer. Il a l'air gentil, amical. Je ne l'avais jamais vu avant mais je sais qu'il était avec Ken au Japon. Je l'ai reconnu sur quelques photos postées par les différents membre du groupe. Je tente un mince sourire et glisse ma main dans la sienne.

- Léa.

Il hoche la tête comme pour confirmer quelque chose à l'une de ses pensées. Le silence entre nous n'est pas gênant. Le bruit de la ville en contre bas nous entoure. Quelques minutes passent avant qu'il reprenne.

- Je me trompe où tu n'as pas l'air ravi d'être là?

- Ça se voit tant que ça?

- A peine (il sourit). Tu es venu avec l'un d'entre eux, dit-il en se retournant pour désigner du regard la bande de garçon dans mon salon.

- Non... en faite j'habite ici. Je suis une amie d'Irène.

Son regard est inquisiteur mais ne me met pas spécialement mal à l'aise. Je ne trouve pas une once de jugement. Je me dit que peut être Ken ne lui à pas raconter à quel point il me déteste.