Partie 43

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Et oui, on se rapproche doucement de la fin... Et moi je me rapproche doucement de la fin de mon congés maternité. Comment dire... Absolument pas hâte (même pas prête). 

Au début j'ai commencé à écrire cette histoire parce qu'il me fallait quelques instants pour moi que je pouvais facilement interrompre en fonction des besoins de Loulou... et puis j'avoue je me suis prise au jeu. Je sais bien que l'écriture est loin d'être parfaite, que l'orthographe n'a jamais était mon point fort mais avec plaisir j'ai constaté qu'il y avait quelques fidèles, alors pour ça merci.

Je vous laisse retrouver nos héros.

Force à vous.

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Appartement de Ken

Point de vu de Léa

Voilà environ une heure que nous sommes allongé là dans le noir sur le lit de Ken. Le trajet s'est fait en silence, main dans la main et dès que nous sommes entrés dans l'appartement, Ken s'est débarrassé de sa veste, de sa casquette, de son jean, de son T-shirt tout en prenant la direction de sa chambre. Un bruit sourd et il s'échoue en caleçon sur son lit.

J'ai vérifié que la porte était bien fermé, j'ai abaissé les volets puis je l'ai rejoins. Avant de le rejoindre sous la couette, je me suis débarrassé de mon jean et de mes chaussettes mais j'ai gardé mon haut et son sweat qui m'arrive sous les fesses.

Quand je suis entrée dans la pièce, il m'a fallut un certain temps pour m'habituer à l'absence de lumière. N'oublions pas que le lieu m'est totalement étranger. D'ici seul les bruits de la ville en contrebas me parviennent. Ken est totalement silencieux. Au bout de quelque minute il me semble distinguer sa silhouette sous la couette: en position foetal.

Je me suis allongée à ses coté et timidement j'ai déposé sur sa nuque quelques légers bisous. Le soutenir, être la pour lui, ne pas le laisser dans sa solitude et sa souffrance.

L'une de mes mains s'est posée machinalement sur sa hanche et à peine quelques minutes plus tard la main de Ken est venu la saisir pour entrelacer nos doits. Puis nous n'avons plus bouger.

Et nous en sommes toujours là. Il ne parle pas alors je ne dit rien non plus. Patiemment j'écoute sa respiration calme et lente. Je commence à me demander si il s'est endormis mais il prend la parole

- Quand papa m'a appelé, j'ai... j'ai cru que j'allais la perdre. Je suis pas prés putain.

Et il tire encore un peu plus sur mon bras pour que je sois encore plus proche de lui. Mon visage est collé à son dos, mon bras droit l'enlace complètement, ma main est lié à la sienne et mon bras gauche est plié sous moi et lui touche également le dos. 

- Chttt, le pire est passé. Il va falloir que ta maman fasse attention mais maintenant elle va bien.

- Je sais pas ce que j'aurais fait si je l'avais perdu.

- Ne pense pas à ça. Personne ne peut savoir, personne n'est prét.

...

Brusquement il se retourne et se surélève légèrement pour me surplomber en appuis sur l'un de ses bras. 

- Comment tu as fait toi au décès de ton père?

Je déglutit péniblement, il sait que ce sujet est sensible.

- Je ne sais pas... il n'y a pas vraiment de processus, c'est pas linéaire... C'est juste un gros foutoir auquel tu t'habitus et la douleur devient moins forte au fur et à mesure... mais Ken ta maman va bien.Tu viens juste d'avoir un rappelle. La vie est courte, vie pour ne pas avoir de regret.

Pas moi sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant