Elle me demanda de la suivre jusqu'à chez elle, mais qu'il faudrait être discret, et surtout que je ne parle à personne. Je devrai la laisser faire. Je n'avais pas l'habitude de suivre une inconnue, aussi charmante soit-elle. De derrière je contemplais ses longs et beaux cheveux bruns avec de légers reflets bleus, un peu comme lorsque l'on contemple la galaxie, ses étoiles à elle c'étaient ses yeux de jade, d'un vert si pur et profond qu'on pourrait la contempler pendant des heures. Sa silhouette était fine et grande, ses courbes étaient mises en valeur avec sa tunique de lin d'un bleu émeraude et or, c'était la plus belle femme que mes yeux m'avaient donné de voir.
Nous arrivâmes dans une cité immense, Anthribis me dit-elle. C'était tellement différent de là où j'habitais avec ma famille. Les maisons semblaient précaires, faites de briques de boues avec des colonnes de roseaux très minimalistes. Assez archaïque quand même quand tu penses à tout ce qu'ont fait aujourd'hui en construction.
Au bout de quelques minutes nous passâmes à côté d'autres maisons, plus grandes et plus spacieuses avec de grandes terrasses et superbement décorer. D'accord je venais de comprendre, chez eux aussi il y avait les quartiers pauvres et les quartiers riches ? Mais c'était vraiment flagrant la différence entre les deux. J'avais l'impression de passer du bidonville à la cité moderne et épanouie. Les maisons étaient sur 1 ou 2 étages, et les matériaux étaient plus nobles et de meilleure qualité que les maisons que je venais de voir. Elles étaient faites de granite et de pierres, possédaient des terrasses, de grandes fenêtres et de somptueux jardins. Il y avait des statues de part et d'autre des rues, de grandes et magnifiques fontaines, des décorations un peu partout, des parterres de fleurs et des arbres. C'était vraiment agréable, et je dois l'avouer réconfortant, car je ne me sentais pas en confiance quand nous sommes entrés au périphérique de la ville. Elle ne m'adressait pas la parole, rien ni même un regard. Je me contentais de la suivre à travers les ruelles et les passages pour me rendre je ne sais où. Après tout je ne la connaissais pas ? Ou pouvait-elle bien m'emmener ? J'étais complètement déboussolé et perdu, mais mis à part les structures anciennes d'une magnificence sans égal et les tenues des habitants qui ne m'étaient pas du tout familières, ce n'était rien de plus qu'une grande ville. Pourquoi ne pouvais-je pas demander mon chemin à une personne qui serait plus aimable et serviable qu'elle ? Cela faisait un moment que je la suivais déjà, et elle ne se donna même pas la peine de me donner des explications. Aussi belle soit-elle, elle restait une inconnue à mes yeux.
J'attendis donc qu'elle tourna à une intersection pour m'échapper. Je cours quelques minutes en prenant bien soin de vérifier qu'elle ne me suivait pas, vu qu'elle ne se retournait pas je ne pense pas qu'elle verra que je suis partie avant quelques minutes. Je ne sais pas pourquoi j'avais eu ce sentiment d'insécurité. Comme si je devais prendre les choses en mains, c'était surement mon côté capitaine de l'équipe de mon lycée qui avait pris le dessus. Je ne supportais pas qu'on me dise ce que je devais faire, surtout venant d'une inconnue. De quel droit pensait-elle que j'allais la suivre comme ça ? Ou m'aurait-elle emmené ? Je n'étais pas suicidaire, je préfère avoir ma vie entre mes mains.
Je continuai donc d'errer à droite à gauche dans l'espoir de tomber sur un visage amical. Je vais bien finir par reconnaître quelque chose de familier, comme un poste de police, ou une administration, n'importe quoi qui me permettrait de savoir où je suis, de pouvoir établir un plan de retour à la maison. Mais rien ne m'était familier, tout était d'une autre époque, d'un autre temps, j'avais l'impression d'être dans un décor de film de l'Égypte antique. J'étais à la fois émerveillé et scandalisé par ce que je voyais. Comme ce vendeur d'esclaves qui négociait les prix avec un futur client probablement quoi que vu leurs familiarités et ses habits très distingués je dirais un habitué, honteux. J'avais déjà visité des reconstitutions de films et lu de nombreux ouvrages, mais on ne se rend compte de la grandeur et de l'imposante architecture Égyptienne que quand on s'y trouve, chose que je n'aurais jamais crue probable un jour.
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Le continent caché: La découverte
ParanormalVous êtes-vous déjà demander comment les Égyptiens, Mayas et Incas avaient réussis de tels exploits ? Et si un seul peuple était à l'origine de toutes ces prouesses fascinantes? Les Anthribiens ! Ce peuple caché au milieu de l'Atlantique au pouvoirs...