Chapitre 19- Enquêtes

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A dire vrai, je ne savais pas vraiment quoi ni ou chercher. Le bureau de Césarion c'était trop dangereux, je laissai cela à Didia et Léa, j'allais plutôt inspecter le bureau de mon père, s'il ne voulait pas m'aider à sauver Amsu, je trouverais seul un moyen.

Il ne ferme jamais sa porte, il répète toujours que les serrures sont pour les personnes qui ont des choses à se reprocher. Donc je suppose qu'il ne verra aucun inconvénient à ce que je fouine un peu. Sans grande surprise il n'avait pas de livres interdit, ni d'objets cachés derrière les tableaux, pas de pièce secrète, décidément il était vraiment prudent et sans surprise. Je l'ai pourtant déjà entendu parler avec ma mère de la mort d'Ahmed, et des témoignages de personnes qui avaient travaillé avec lui. Il avait recueilli dans un ouvrage toutes les choses suspectes et indices, cela devait forcément être quelque part par dans son bureau.

Mes recherches ne menaient nulle part. Mon père n'avait rien à se reprocher visiblement, se pouvait-il qu'il l'ait détruit depuis le temps ? Dans l'énervement je jetai les objets de son bureau sur le sol, le pain d'encre tomba sur le tapis qui a ma grande surprise fit un bruit étrange. Je me précipitai pour le retirer et découvris une trappe, j'étais vraiment excité de descendre et de découvrir ce qui m'attendais en bas. Il faisait tellement sombre que je dus remonter pour me procurer une lampe à huile. Je redescendis donc par un petit escalier qui grinça à chacun de mes pas, super pour la discrétion, heureusement que je n'étais pas un cambrioleur. Stupéfait, j'arrivai dans un souterrain. Je m'attendais à voir une pièce ou un bureau secret je ne sais quoi d'autre, c'était carrément tout un réseau de tunnels sous la ville que mon père avait sous son bureau. Je ne me serais jamais douté de cela. Tous les passages se ressemblaient, je décidai donc de tenter ma chance au hasard et de voir où cela m'emmènera. C'était un vrai labyrinthe là-dessous, une carte m'aurait été d'une grande utilité. Suffisait de demander, à embranchement il y avait des inscriptions gravées sur le mur indiquant « la bibliothèque », « salles de transformations », et je n'arrivais pas bien à distinguer ce que disaient les autres à moitié détruit par le temps. Une petite rénovation ne serait pas de trop. Je vais donc tenter ma chance dans la bibliothèque. Je pris le tunnel et après quelques minutes de marche je me trouvai devant une belle et grande porte imposante et en fort bon état comparer aux souterrains, j'entrai. De grandes, hautes et belles allées remplies d'ouvrages se dressaient devant moi, mais où avais-je atterri. Pourquoi une aussi grande bibliothèque aussi riche en livres était-elle cachée du monde, et pourquoi l'existence des souterrains avec les salles était cachée au public ? Il ne devait pas y avoir que mon père qui connaissait son existence, il devait avoir des alliés et se réunir ici et s'entraîner ensemble. Il n'en avait pas l'air mais il me cachait beaucoup de choses en fin de compte.

Je ne savais pas vraiment ce que je cherchais, non plus par où commencer. Lorsque soudain j'entendis des bruits de pas venir dans ma direction.

-Professeur Amir, que faites-vous ici ?

-C'est plutôt à toi que je devrais poser la question Shian. N'es-tu pas censé être en cours ? Par ta présence, ici j'en déduis que tu à trouver l'entrée du souterrain dans le bureau de ton père et que tu as été curieux de voir ce qu'il y avait en dessous. Mais te connaissant et avec la tournure qu'ont prise les récents événements avec notre cher Amsu, j'en déduis que tu recherches quelque chose de précis.

-Vous avez deviné professeur, je cherche de quoi nuire à Césarion pour aider mon ami Amsu.

Je lui racontai l'arrivée d'Amsu et Léa dans notre monde, nos aventures lors du trois 3 et comment nous avions été pris pour cible par une force inconnue. Ainsi que le temple dans la forêt avec l'Otoroshi que Didia avait vu.

Le continent caché: La découverteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant