Chapitre 24- L'autre moitié

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Je me réveillai sous les regards attentifs de toute la petite assemblée.

-Shian ! Est-ce que tu vas bien ?

-Oui Didia, pas la peine de hurler comme ça. Je ne suis pas devenu sourd.

Je me levai et allai toucher la porte. Comme il m'avait dit, elle s'ouvra sans difficulté, juste avec un bruit affreux, surement de l'usure. Ça faisait juste des siècles qu'il dormait après tout, quoi de plus normal. Je vis son corps inanimé sur un socle ou après avoir repensé à l'épreuve, je me fis une joie immense de le gifler. Les autres qui m'avaient suivi à l'intérieur ne comprenaient rien les pauvres et me regardaient ébahis et intrigués.

-Mais qu'est-ce que tu fais encore ? Me demanda Didia énerver, pour changer de d'habitude.

Lorsque notre chère belle au bois dormant se réveilla.

-Eh bien dis donc, c'est très fréquenter le souterrain aujourd'hui. Bien le bonjour jeunes gens. Au passage, tu n'y es pas allé de main morte jeune homme avec la gifle.

-Bon, assez rigoler. Maintenant que vous êtes réveillé, vous allez pouvoir me raconter votre histoire.

-Avec grand plaisir, cela fait des siècles que je n'ai pas discuté avec autant de monde. Je suis Sobeki fils d'Abel, et comme vous le savez déjà, un sorcier. De mon temps, la magie n'était pas très bien vue et surtout une personne de mon âge, aussi jeune cela leur faisait peur.

-Aussi jeune ? Vous avez plus de 4000 ans ! Dit Nino en rigolant.

-Oui mais mon corps lui, n'en a que 28. Je me suis toujours senti très seul et incompris. A l'époque, j'avais du mal à contrôler mes émotions et donc mes pouvoirs, je me suis donc enfermé ici de ma propre volonté.

Son histoire est plutôt simple mais peu commune. Mais c'est vrai qu'il y a de ça plusieurs siècles les mentalités étaient différentes. Il ne ressemble pas à un vieux sorcier puissant comme je me l'étais imaginé, c'est même plutôt l'inverse. Assez fin, les cheveux bruns, yeux marron, bien rasé malgré ses 4600 siècles et 28 ans. Visage quelconque et habillé d'une longue toge blanche de lin, il était plutôt simple.

-Désolée de vous interrompre, mais à la base nous sommes venus vous trouver pour aider mon frère Amsu. S'impatienta Léa.

-Oui effectivement, votre ami Shian en a déjà fait allusion lors de notre rencontre tout à l'heure. Comment puis-je vous aider ?

-Vous pouvez déverrouiller toutes les portes du souterrain ?

-Je le peux oui, mais que recherchez-vous exactement jeunes gens ? Car voyez-vous, il y a beaucoup de portes et pour certaines elles contiennent des choses qu'il ne vaut mieux pas ouvrir. Si vous me disiez donc ce dont vous avez besoin, je saurais où le trouver.

-Eh bien, c'est là que cela se complique. Nous n'avons aucune idée de ce que nous cherchons. Nous pensions que vous, vous auriez une idée de comment nous aider.

-Je suis enfermé depuis 4600 ans. Comment pourrais-je être au courant des découvertes en matière de sort et enchantement depuis ? Il faudra me laisser un peu de temps je le crains.

-Toute façon, je ne pense pas que nous ayons vraiment le choix. Si vous voulez bien nous suivre, je pense savoir comment vous mettre à jour.

Nous l'emmenions dans la bibliothèque. Quoi de mieux qu'une salle remplie de livres au fil des siècles pour cela.

Je lui expliquai pour l'Otoroshi. Comment Césarion avait mystérieusement transformé Amsu, et lui raconta pour l'oracle Sohan et la prophétie du prêtre Amonet. Ce qui avait l'air de le fasciner. Il nous promit de nous raconter son histoire plus en détail quand nous aurions plus de temps, et de nous expliquer ce qui l'avait poussé à s'enfermer pendant aussi longtemps. Le pauvre devait vraiment être désespéré pour faire un tel acte. Le monde tel qu'il l'avait connu avait complètement disparu, il allait devoir s'adapter à celui-ci, complètement nouveau et inconnu pour lui.

Le continent caché: La découverteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant