CHAPITRE 25

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Après une douche rapide mais néanmoins appréciable, je m'allongeai sur le lit, une serviette enroulée autour de moi et la peau encore humide, puis me perdis dans la contemplation du plafond en me remémorant cette éprouvante soirée

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Après une douche rapide mais néanmoins appréciable, je m'allongeai sur le lit, une serviette enroulée autour de moi et la peau encore humide, puis me perdis dans la contemplation du plafond en me remémorant cette éprouvante soirée.

—Je vais téléphoner, lâcha-t-il en se dirigeant vers le balcon.

J'opinai du chef, toujours plongée dans ces pensées qui se bousculaient dans mon esprit.

« Tout sera terminé. »

Cette phrase repassait en boucle dans ma tête. Comme une fausse promesse, un écho insidieux. J'aurai dû ressentir du soulagement que toute cette histoire touche enfin à sa fin, cependant, pour une raison que je ne m'expliquais pas, un sentiment tout autre m'habitait. Une angoisse sourde, profonde, assassine et intense. J'avais beau la refouler, elle ne voulait pas me quitter.

Je soupirai et passai les mains sur mon visage.

Le constat était sans appel, ma vie était une calamité. Un cataclysme digne des meilleurs scénarios catastrophes.

Au même moment, trois coups résonnèrent contre la porte. Je me redressai subitement et m'apprêtai à me lever, quand l'intrus déboula dans la chambre.

Bex.

—À quoi ça te sert de frapper, si t'attends pas qu'on te dise de rentrer ?

Ce dernier m'ignora superbement en déposant un sac sur la table, puis se tourna vers moi, adossé au mur et les bras croisés.

—J'aime pas attendre.

Tout en me rasseyant sur le lit, je levai les yeux au ciel. Je commençai à le connaître un peu maintenant, lui et son sarcasme. Et il était évident que c'était son mode de communication favori. Ou plutôt, le seul qu'il maîtrisait à la perfection.

—Où est Isaac ?

D'un geste du menton, je lui désignai la baie vitrée entrouverte. Il acquiesça en prenant une clope dans son paquet avant de la porter à sa bouche.

J'arquai un sourcil, dubitative.

—T'es au courant qu'on a pas le droit de fumer, ici ?

Il haussa les épaules puis se saisit de son arme calée dans son dos ainsi que de ce que je supposais être un silencieux dans la poche de son jean. Je le regardai faire, complètement abasourdie et surtout, inquiète. Le basané visa alors le détecteur de fumée au plafond situé au milieu de la pièce et sans une once d'hésitation, tira.

—Maintenant on peut, se contenta-t-il de répondre.

Je me levai avec précipitation en faisant de grands gestes avec mes bras. Ce mec était complètement cinglé.

—Nan mais t'es malade t'aurais pu blesser quelqu'un, même pire !

—Aucun risque.

—Ah ouais, et comment tu peux en être si sûr ?

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