CHAPITRE 40

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Il y avait ce petit quelque chose qui habillait son visage, cette petite lueur bien familière qui scintillait et qui tournoyait dans ses yeux

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Il y avait ce petit quelque chose qui habillait son visage, cette petite lueur bien familière qui scintillait et qui tournoyait dans ses yeux. La même qui prenait vie dès lors qu'un danger imminent était en approche et que l'adrénaline s'emparait des commandes. Isaac vivait avec ça, pour ça. Je le savais pertinemment.

Et c'était ce qui m'attirait chez lui.

Mais qui m'effrayait tout autant.

Malgré l'angoisse sourde et insidieuse qui me tordait le bide suite aux prochains événements à venir, je ne pouvais m'empêcher de le dévorer du regard.

Le désir me taraudait.

Des images explicites de nous deux ici même, dans cette chambre, assaillaient sans relâche mon esprit. Je n'arrivais pas à les chasser, elles parasitaient la moindre de mes pensées.

Je m'assis en tailleur sur le lit et passai les mains sur mon visage pour tenter de calmer ma libido en plein feu d'artifice. Ce n'était pas le moment d'avoir ce genre d'idée, il y avait une urgence à gérer en priorité.

Il n'avait semble-t-il rien raté de mon petit malaise. Un rictus de conspiration vint ourler ses lèvres lorsqu'il posa une main sur un de mes genoux. Je sentis une tension se créer dans mon bas-ventre et tout le stress que je ressentais mua en une sensation pas vraiment en adéquation avec la situation. Je pris une grande inspiration en bloquant ses doigts avant qu'ils ne remontent trop haut. Il resserra sa prise, comme pour me montrer son mécontentement quant au fait que je l'empêche de balader sa main sur ma peau à sa guise.

Ce mec était décidément bien trop dangereux pour ma santé.

Il fallait que je trouve une issue, une porte de sortie avant que mon corps ne me trahisse davantage et parte dans une incroyable combustion spontanée.

—Et donc ton plan, en quoi il consiste ?

Il plissa le regard et son sourire s'élargit. Je ne bronchai pas, je me contentai de le fixer. Même si en cet instant précis, c'était Woodstock puissance mille sous ma peau et dans ma tête.

—J'espère que ta petite escapade au Brésil t'avais plu, Sara. Parce qu'on y retourne.

J'arquai un sourcil douteux dans la foulée et croisai les bras sous ma poitrine. Une petite voix dans ma tête me soufflait que ce n'était pas pour ses cocktails et plages paradisiaques qu'il mentionnait ce pays.

—On décolle demain à la première heure, précisa-t-il.

—Tu déconnes ?

—Pas le moins du monde.

Il se redressa et replaça une mèche de cheveux derrière mon oreille.

—Sebastian va rester ici pour finir de fignoler certaines de nos infos avec Miguel. Bex, quant à lui, dit-il en lui jetant un regard en coin, nous accompagnera.

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