haut les coeurs

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Voilà a peu près 2h que j'étais dans ce foutu bureau à entendre ces foutus  discours sur les bons employés, sur le respect qu'il devait y avoir etc...
Je commençais sérieusement à fatiguée. Mes yeux se fermèrent peu à peu lorsque soudain un énorme poids frappa d'un coup sec le bureau sur lequel je m'endormais.

-Non mais si je vous dérange, vous me le dites !

Son ton était si froid et autoritaire que je ne pouvait réprimer un sourire. Chose qui aurait du ne jamais arriver vu son regard. Il était si violent que je me redressa en un clin d'oeil. Je ne savais pas ce qui me prenait mais je ne cessais de regarder sa jugulaire. Elle était tellement apparente que je ne regardais que ça. Et sans m'en rendre compte, je l'énervais afin de pouvoir la revoir à nouveau.

- Si vous ne retirez pas votre fichu sourire, je vous jure que dès les premiers jours, vous allez restez tous les soirs jusqu'à la fermeture de ce bâtiment. Est-ce bien clair ?!

- Clair comme de l'eau de Roche, madame

Elle se calma et s'assit de nouveau me fixant. Elle me détaillait du regard et n'avait de cesse que de me regarder avec mépris. Sentant qu'elle arrivait au bout, je me releva d'un coup. Elle n'eut le temps de me réprimander à nouveau qu'elle entendu mon portable sonner. Regardant la personne qui me sauvait, je vu apparaître le nom de mon meilleur ami Owen. Dans un élan je sortis mon téléphone et m'apprêtait à décrocher lorsque ma patronne devint pâle :

- Vous n'allez quand même pas répondre ?!

- Pardonnez-moi mais je dois vraiment répondre

Je n'attendais pas un mot de plus que je décrocha sous le regard noir de ma patronne.

- allô Owen ! Comment tu vas ?

- Salut Anne, j'aurais besoin que l'on parle, que dis tu de venir chez moi ce soir ?

Owen était le seul à m'appeler Anne, les autres se limitaient à Anna mais lui décrétait qu'il préférait être unique. Et puis Anne, j'aimais vraiment bien ce surnom. Surtout sortant de sa bouche.

- Pas de problème, vers quelle he...

Je ne pu finir que ma patronne qui s'était levé sans que je ne le remarque, me prit mon téléphone et raccrocha devant mon visage blanchit par la surprise.

- Non mais ça ne vas pas ? Rendez-moi immédiatement mon téléphone !

J'avais dis cette phrase avec tellement d'argne qu'elle leva un sourcil en guise d'étonnement.

- Vous vous permettez de vous endormir, de m'interrompre et de plus, vous répondez à votre appel, me manquant de respect au plus au point ! Je vous signale que je suis votre patronne et qu'à tout moment Je peux vous virer !

Je m'avança vers elle et avec un regard de compétition, lui lança :

- Faites-dont !

Dans un élan de colère, elle posa violemment mon téléphone sur ma poitrine puis m'ordonna de sortir du bureau. En sortant, je tomba sur Gina.

- Tiens, mais que ce passe t'il avec la Vipère ?

- Je crois que j'y suis allée à l'affront

- oh mon dieu, expliques moi tout !

Je fis donc ce qu'elle me demandais. Derrière la porte on pouvait entendre des objets voler dans la pièce d'une façon rapide et sourde. Lorsque j'eus fini, Gina éclata de rire. Je ne pu m'empêcher de rire à mon tour. Nous étions à bout de souffle lorsque la porte du bureau s'ouvrit violemment, laissant apparaître le visage plus que froid de ma très chère nouvelle patronne. Elle nous ignorait totalement et passa devant direction son bureau. Elle disparut à l'intérieur.

- Tu devrais aller t'excuser. Sinon tu vas passer ta nuit, si pas tes nuits, ici

- Je n'ai pas trop envie. Et puis je dois passer un appel, j'ai rendez-vous avec Owen au soir

- Ton petit ami, j'imagine ?

- Non, mon meilleur ami ! On se connait depuis l'enfance

- Je vois. Bon je te laisse. Sur ton bureau, j'ai déposée de quoi t'occuper tout le restant de la journée

Elle partit dans un clin d'oeil. J'appelais de nouveau Owen de façon à fixer l'heure. Une fois fait, je l'embrassais et raccrochais. Je me dirigea ensuite vers mon nouveau bureau, y pénétrait et vu une énorme piles de manuscrit attendant de trouver un dessin pour leur couverture. Je souffla et partis m'asseoir.

La journée passa assez rapidement lorsque je me rendis compte de l'heure, je me dépêcha de tout éteindre et de me diriger vers l'ascenseur. Une fois dedans, j'attendis que les portes se ferment. Mais avant qu'elles ne soient totalement refermées, une main les rattrapa. Comme par hasard ce fût la seule que je voulais éviter qui pointa le bout de son nez. Sans un regard elle pénétra à l'intérieur de la grosse machine. L'ambiance était tendue mais je n'étais pas du genre à aimer les conflits, je me tourna donc vers elle avec l'intention de m'excuser.

- Je... je voulais vous demandez pardon pour mon comportement. Je veux dire, j'ai réagis de façon stupide. Surtout que ça ne me ressemble pas

- Hum hum

- C'est tout ce que vous répondez ?

- Que voulez-vous que je vous dise ?

- Bah je ne sais pas. Quelque chose comme : "pas de problème, pardonnez moi aussi j'ai eu tort"

- Pourquoi vous dirais-je que j'ai tort ? Sachant que je n'ai jamais tort !

- Mais vous n'êtes pas possible ! Ça fait un jour qu'on se connait et vous m'exaspèrez déjà !

- Vous pouvez parler. Je ne sais pourquoi mon frère vous a engager, vous n'êtes qu'une petite sotte, arrogante et cupide

- Vous avez dis cupide ?! Non mais je rêve ! Sachez madame Cohen que j'ai passée toutes mes années avec les plus excellentes notes, j'ai toujours été au bout de ce que je rêvais et jamais personne ne m'a marcher dessus sans se brûler les ailes par la suite. Alors ne me dites jamais que je suis cupide !

Un sourire se hissa sur son visage. Je me rappelais des paroles de Gina qui me disaient que jamais elle ne souriait ou ne riait et sur à peine un jour, j'avais assisté au deux. Je ne savais pas si je devais être victorieuse ou méfiante. Mais à l'intérieur de moi, je fis les deux !

Lorsque la sonnette retentit prévenant ainsi que nous étions arrivé en bas. Elle se pencha vers mon oreille et dit d'une voix calme :

- Heureuse de vous rencontrer, vous et votre vrai visage

Sur ce elle partit. Me laissant en plan dans ce petit espace. Je me repris vite en main lorsque je regardais ma montre. Elle me fit remarquer l'heure. Il était vraiment temps que je rejoigne mon bon vieil ami Owen....

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Voilà un nouveau chapitre. J'espère qu'il vous plaît.
N'hésitez pas à me laisser des commentaires

Besous 👌

Ps: désolée pour les fautes

Une patronne d'enfer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant