Une patronne d'enfer

Pari dangereux

J'ouvris difficulté, les yeux. Lorsque je repris légèrement conscience, je constata que j'étais au sol, assise, et que je n'avais pas bougé de la où je m'étais mise hier soir.

Je me releva tant bien que mal, remis mes vêtements correctement et me dirigea aux toilette ou je fis une toilette. Une fois fait, je me sentais à nouveau fraîche et en forme. Je ressortis en tentant de me remémorer les événements de la veille. Un léger rictus apparu au coin de mon visage en me souvenant de ce qu'il s'était passé puis souffla de soulagement de ne pas être virée.

J'allais dans mon bureau lorsqu'une main attrapa mon poignet et m'entraîna dans le placard à balais.

- Non mais c'est que s'est t'il passé avec la vipère hier soir ?! Demanda Angie affolée

- De quoi parles-tu ?

- Les caméras de surveillance, tu les as oublié ? Il paraît que tu as faillis l'embrasser ?!

- Quoi ? Mais d'où sors-tu ça ?

- C'est Milo le concierge qui m'a tenu informé. D'après lui, si on regarde les caméras, tu as littéralement coincé la patronne contre le mur !

- alors comme ça tu as demandé à Milo ? Certes je l'ai collé au mur mais je ne comptais pas l'embrasser !

- En même temps, vu la claque que tu t'es mangé, tu m'étonnes que tu n'as pas tenté !

- Ahah ! Très drôle ! En attendant, j'ai eu l'ascendant sur elle et c'était jubilatoire...

- Racontes moi tout !

Je lui expliqua donc tout ce qu'il était arrivé et on se mit toutes deux à rire tant cette situation n'avait de sens. Ce n'est qu'après que quelques minutes que nous nous arrêtions enfin de rire. Elle me regarda avec son regard de défis puis me lança :

- De toutes façons, tu ne serais jamais capable de l'embrasser !

Un sourire carnassier prit place sur mon visage et une flamme naissante apparût dans mon regard.

- Tu paries ?

- Oh, je vois... ce que tu veux !

- Ok, si je perd, tu peux me demander ce que tu veux pendant un mois !

- Et si tu gagnes ?

- Si je gagne ? Tu demandes à Owen pour aller boire un verre !

- Quoi ?!

- Oh arrêtes ! J'ai bien vu que tu le dévorais des yeux ! Et lui aussi d'ailleurs !

- Quoi ? N'importe quoi... tenta t'elle de me faire croire

- C'est cela oui...

- Bon très bien ! Pari lancé. Dit-elle en tendant sa main vers moi que je m'empresse de serrer. 

Nous sortions ainsi toutes les deux du placard tombant nez à nez avec la vipère. Elle me dévisagea et continua ensuite son chemin vers son bureau.

- Tu vas perdre Anna !

- C'est ce qu'on va voir...

Elle partie en un clin d'oeil lorsque Mme Cohen se retourna vers nous, essayant de comprendre de quoi nous parlions.

- Je peux vous aider mademoiselle Neron ?

- Oh, non, je ne pense pas.

- Alors retournez au travail !

- Bien madame, dis-je sans hésitation. Je pu voir qu'elle fût étonnée de ma soudaine docilité.

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Le temps passa et je m'ennuyais, soudain, je reçu un message d'Angie. Celui-ci disait :