Douche, confession et réconfort

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Je me réveillai en tentant de mettre mes idées en place et de me souvenir de la vielle. Au fur et à mesure que je me relevais, les images défilaient dans ma tête. D'un coup apparu un énorme sourire.

Je me levai de mon lit, pris des affaires et me dirigeai vers ma salle de bain. Lorsque j'ouvris, je sursautai en voyant quelqu'un en sous-vêtements devant moi.

- Oh mon dieu ! Criais-je en lâchant mes vêtement.

- Je sais que ça fait longtemps mais je ne pensais pas que tu avais oublié mon corps si vite.

- Stella ! Ce n'est pas drôle ! J'ai faillis faire une crise cardiaque.

- Je te fais autant d'effet ?

- Très drôle. Comment se fait-il que tu sois déjà debout ?

- Dormir sur les jambes de quelqu'un n'est pas le meilleur pour avoir un bon sommeil. Je suis debout depuis près d'une demi-heure.

J'avançais, fermai la porte à clé et m'appuyai sur celle-ci. Stella eu un sourire en coin puis s'approcha de moi.

- Vous comptez prendre votre douche avec moi, mademoiselle Neron ?

- Ce serait inapproprié.

- J'adore ce qui est inapproprié. J'en fais mon plus grand fantasme.

Je me mis à rire en entendant cette phrase. Stella eu un sourire carnassier puis passa ses mains dans son dos et dégrafa son soutien-gorge. Elle le dégagea d'elle et posa doucement ses lèvres dans mon coup.

Elle mordit soudainement ma chair me faisant réagir. Je crispai mon visage et la poussai doucement pour comprendre.

- Pourquoi tu as fais ça ?

- La prochaine fois que tu me mens, je te jure que ce ne sera pas une simple morsure que tu auras.

- Madame est rancunière ? Demandais-je un ton de défi.

Elle laissa échapper un rire puis repris place devant moi. Elle attrapa le bas de mon t-shirt puis tira un peu dessus.

- Tu comptes prendre ta douche habillée ?

- Non.

- Alors enlèves tout ça et vite. Je déteste attendre !

- Bien madame Cohen.

Je me dépêcha de retirer tout ce que j'avais et la suivis dans la douche. Elle était plus étroite que celle de Stella donc les mouvements brusque ne pouvait pas trop se faire. Mais cela ne l'empêcha pas de me plaquer contre la paroie le plus solide et de couvrir mon corps de baisers.

Au fur et à mesure qu'elle descendait, mon bas-ventre s'enflammait et mes mains augmentaient la pression exercée dans ses cheveux mouillés. Lorsqu'elle atteignit mon bas ventre, sa langue caressa d'une douceur incomparable mon intimité.

Elle donna plusieurs coup de langue jusqu'à ce que mon souffle commence à se saccader et que je lui ordonne d'aller plus vite. Stella s'exécuta et sans que je m'y attende, elle rajouta deux doigts me faisant sursauter de plaisir.

Elle accéléra ses mouvements de plus en plus et mon corps se mit à vibrer violemment. Mon souffle était si saccadé que j'avais du mal à respirer.

- Stella.... plus... vite...

- C'est que madame est pressée. Dit-elle d'une voir moqueuse.

Je grogna de mécontentement face à cette réplique. Celle-ci se mit à rire et accéléra encore plus ses mouvements. Elle fit en sorte que sa langue soit encore bien plus rapide et que ses doigts émettent de petites vibrations. Sentant l'extase arriver, je bloquai ma voix avec ma main et hurlai de plaisir.

Lorsque mes muscles se détendirent, je me laissai glisser jusqu'au sol puis me jeta sur les lèvres de la femme que j'aimais. Elle se colla à moi et me fit une étreinte qui me fit souffler d'aise.

- Tu t'es surpassée...

- Crois moi; ce n'était qu'un avant goût de ce qui t'attend dans les prochaines années.

On se mit à rire puis elle releva la tête vers moi. Son regard était soudainement très triste ce qui me surpris.

- Qu'y a-t-il ? Demandais-je en lui passant la main dans les cheveux.

- Combien de temps ce bonheur durera ? Combien de temps les choses continueront à fonctionner parfaitement ? Et si demain on se réveillait et que se rêve prenait fin ?

- Alors faisons en sorte de vivre ce rêve à fond. Sans se soucier de sa fin.

- Tu sais Anne, j'ai peur.

- Peur ?

- Oui. Peur de voir à nouveau mon frère partir, te voir t'éloigner, voir le monde m'accabler... j'étais si jeune lorsque ma vie a déraillé et je me suis rapidement retrouvée sans espoir. Avant que tu ne viennes, ma vie n'avait pas de sens. Seules les sculptures me permettaient de m'exprimer.

Je vu une larme perler le long de sa joue. J'essuyai celle-ci du bout du doigts puis la fit lever la tête.

- Tout cela a changé désormais. Tu as Malonne, Michaël et moi. En plus de ça, Angie reste une bonne amie.

- Tout me paraît si éphémère. Autrefois je ne m'attachais à personne pour ne plus avoir à nouveau cette blessure que j'ai subit lorsque mon monde s'est écroulé... lorsque tout est partit en poussière. Je me suis sentie si vide, si haineuse, j'ai appris à créer un mur de pierre entre moi et mes émotions pour ne plus jamais avoir à souffrir. Maintenant, ce mur est entrain de se briser, et je suis terrifiée.

- Tu sais, lorsque j'étais enfant, ma mère me répétait toujours : "C'est lorsque qu'on laisse nos peurs et nos craintes derrière nous, que nous vivons pleinement l'instant. Alors ma fille, n'ai jamais peur, ne craint jamais, simplement; vies !"

- Comme moi, continuais-je, laisses toi porter par la vie et laisses la t'offrir ce qu'elle peut t'offrir. Dans toute histoire il y a une partie de peine, mais il y a aussi la beauté des souvenirs que tu vas créer. Laisses toi vivre, et n'ai plus peur.

Elle posa sa tête dans mon cou et ferma les yeux. Je la serrai un peu plus fort dans mes bras et déposa mon menton sur elle.

- Merci, Anne. Tu es un ange.

- Un Ange déchu.

- Alors nous sommes deux.

- A jamais unies. Quoi qu'il arrive, je ne te lâcherai pas, même si ta chute est inévitable, je serai à tes côtés. Pour le meilleur et pour le pire.

- Nous sommes même pas encore mariée...

- Pas besoin de l'être pour savoir que je t'aime comme ma femme !

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Hello evreyone ! Je vous demande pardon pour le temps que j'ai mis pour vous sortir ce chapitre mais c'était le gros blanc niveau idée. J'espère cependant que ce chapitre vous a plu ^^

PS : J'espère que vous me pardonnerez 🥺

Bref, Besous !

Une patronne d'enfer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant