J'étais rapidement rentrée dans mon bureau. La journée avait défilé dans le calme. Personne n'était venu sauf Owen qui avait fait mon pansement, il avait prit soin de moi, et étant donné son père qui était médecin, il n'avait eu aucun mal à me soigner. Je cherchais depuis au moins une heure mon carnet. Owen ne l'avait pas ni même Angie. Le stress me gagnait et avec ces foutu pansements, j'avais du mal à attraper les choses.
J'étais à terre, cherchant désespérément mon carnet. Il devait être 21h. La nuit avait pointé le bout de son nez et mes recherches étaient vaines. La fatigue n'apparaissait pas du tout, ce qui était bénéfique. Je commençais à m'énerver de ne rien trouver.
Au bout d'un moment, j'éclata de colère. Je balança des objets pains la pièce. Mes nerfs lâchaient et je ne savais plus ce que je devais faire. Je tomba au sol, pleurant, fixant mes poings. Soudain quelqu'un toqua. Je m'attendais à voir Angie mais ce ne fût pas le cas...
- Mademoiselle Neron ?...
- Que voulez-vous ? Repondis-je les larmes au yeux.
- Je voulais simplement voir comment vous alliez... et vous rendre votre carnet, votre ami me la donné, espérant que je vous le rende...
- Oh... merci ! Dis-je en le récupérant
- Permettez ? Demanda t'elle en pointant du doigt la place à côté de moi
- Oui, allez-y
- Merci
Elle se plaça à côté de moi et inspira un bon coup. Elle remarqua cependant ce désintérêt toujours très présent. Elle ne me connaissait pas, elle ne savait pas et je voyais très bien qu'elle le voulais. Elle fixait le mur mais me regardait du coin de l'oeil.
Sentant le tissus des bandages me déranger, je le retirait avec rage. Je tentais de tout retirer mais deux mains s'agrippèrent à mes poignets. Je leva le regard en direction de la femme devant moi.
- Vous devriez arrêtez. Ça ne ferait qu'empirer vos plaies !
- Je suis au courant. Dis-je en me retirant de son emprise.
- Je peux savoir ce qu'il vous a pris ?
- En quoi ça vous intéresse ?
- Je suis votre patronne, je dois être au courant de tout...
- Pas de la vie personnelle de vos employés !
- Sachez mademoiselle Neron que vous vous trompez !
- Et en quoi je me trompe ?
- Cette entreprise est la mienne et je suis au courant de tout sans exception ! Je fais mon enquête sur chaque personne qui travaille pour moi, je connais leur emploi du temps, leur famille, leur adresse ! Tous ça étant disposé dans des dossiers. Dossiers faient par un détective et vieil ami de ma famille.
Je me releva suite à ces mots. Comment ce pouvait-il que quelqu'un soit assez folle pour faire une choses pareille ?! Je venait d'apprendre que je travaillais pour une folle furieuse maniaque du contrôle.
- Mais vous êtes complètement dingue ! Êtes-vous au courant que tout cela est totalement illégal ?!
- Pour travailler ici, il y a des règles !
- De la à espionner nos vies ?! Mais vous êtes folle ma parole ! Vous croyez quoi ? Que nous sommes de la CIA ? Que nous faisons des enquêtes sur vous chacun de notre côté ?
Elle se releva à son tour et me fit face. Son regard venait a nouveau de reprendre une noirceur qui me glaçait le sang. Pourtant je ne bougea pas d'un pouce.
Nous étions comme feu et glace. Malheureusement, j'étais le feu, et je me brûlais souvent les ailes. Mais elle... elle était comme on me l'avait décrite. Une vipère, vous injectant son venin, vicieuse, manipulatrice, dangereuse... et moi qui croyais avoir découvert une brèche la fois où nous avons été dans son bureau... la bonne blague ! Quoi que l'on fasse, sa froideur réapparaît.
- Sachez mademoiselle Neron, que cette entreprise m'appartient ! J'en fais ce que je veux !
Elle commença à s'énerver. Sa jugulaire se réapparaissait, son visage devint redoutablement agressif et ses yeux m'auraient tué si cela avait été possible. Elle s'approcha dangereusement de moi jusqu'à coller au mur.
- Vous n'avez aucun droit sur moi ! Vous n'étiez en rien autorisée a fouiller dans ma vie impunément !
- C'est la que vous avez tort ! Rien ni personne ne me dicte comment me conduire ! Si vous continuez, je vous détruirais ! Est-ce assez clair ?
- Vous n'oseriez pas ?! Dis-je en me sentant bouillir de l'intérieur.
- Vous ne m'en croyez pas capable ?
- Oh si mais dites-vous que vous ne me connaissez pas ! Qu'importe le dossier où l'enquête que vous avez réalisez, vous ne me connaissez pas !
- Je connais tout de vous ! Cria t'elle mettant sa main sur ma gorge.
La peur ne me gagnait pas mais la rage oui. J'attrapais son bras et le fit tourner jusqu'à ce qu'il se place dans son dos. Elle se prit violemment le mur puis, réalisant ce que je venais de faire, je la relâcha et me recula.
- Je vous demande pardon...
Elle se tourna vers moi et je pu voir sa haine. Comprenant que je ne devais pas rester, je pris mon carnet, mes affaires et partie. Je descendis par les escaliers et courut. Lorsque j'arriva a l'accueil, j'aperçus Angie qui tenta de me rattraper.
- Anna !
Ne l'écoutant pas, je commença à courir de plus en plus vite. Le froid me brûlait le visage. Je m'épuisais mais continua jusqu'à entrer dans Central-Park. Après quelques instants, je me posa sur un banc et dans un dernier moment de conscience, m'endormie.
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Hello tout le monde, je vous demande pardon pour ce temps d'attente. Voila un chapitre un peu plus court je l'admets mais je tenais quand même à vous l'écrire.
La question est, que pensez-vous de notre chère Anastasia ? Dites moi tout ça en commentaire...
Bref, besous 😉
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Une patronne d'enfer
RomanceAnastasia Neron est passionnée par la littérature. Son désir le plus cher était de faire partie d'une grande maison d'édition qui lui permettrait de pouvoir se plaire le plus possible dans son boulot. le seul problème est cette femme Stella Cohen...