- Oui ? Que ce passe t'il ?
- Étant donné votre comportement désobligeant, irrespectueux et non-professionel, vous allez faire des heures supplémentaires les deux premier mois jusqu'à ce que je m'en aille et le plus souvent, je ne pars pas avant minuit. J'espère qu'avec ça, vous vous canaliserez !
Elle allait partir lorsque je me leva et fit tomber ma chaise dans ce mouvement. Elle se retourna lentement, je voyais apparaître sur son visage une marque de satisfaction mais c'est lorsqu'elle croisa mon regard que je compris qu'elle attendait une autre réaction.
- Si je puis me permettre, je ne réagirait pas ainsi si vous me permettiez de m'exprimer librement et en évitant les remarques comme celle faite dans l'ascenseur !
- Mademoiselle Neron, ne me cherchez pas... vous pourriez le regretter amèrement...
------------------
Voila déjà un mois que je travaillais sans relâche, j'enchaînais le boulot et les heures supplémentaires. Je me faisais discrète mais il faut dire que je commençais à ne plus le supporter. Ma patience était l'une de mes plus grandes qualités, mais là... Gina m'aidait à tenir, les pauses déjeuner étaient géniales en sa compagnie. Owen et moi étions plus proche que jamais, de ce coté, tout roulait.
Je n'avais pas donné son manuscrit à Mme Cohen et celui-ci me demandait sans cesse de le faire. Chaque fois que je comptais le donner, une nouvelle pile de travail apparaissait.
Je décida donc de me bouger, et d'enfin réagir ! Je me leva, et regarda ma montre. Déjà 10h du soir. L'hiver donnait un beau manteau blanc dans tout Central-Park. Le noir était illuminé par les lumières, la neige, etc...
Bref, je me dirigea vers le bureau de ma patronne lorsqu'une main vint m'arrêter.
- Je ne ferais pas cela si j'étais toi...
- Malonne ! Tu m'as fais peur !
- Heureusement que j'arrive à ce moment, tu allais faire la plus grosse erreur de ta vie. Dit il en rigolant
- Franchement, voilà un mois que je suis la, et je ne comprends toujours pas ce qu'il peut y avoir dans ce bureau pour qu'elle en fasse une telle histoire...
- Vois-tu, ma sœur cache dans son bureau certaines passions et secrets dont personne a part moi n'est au courant. Et encore il y en a une que je ne connais pas...
- Ah bon ?
- Ma sœur et moi sommes très proche, depuis notre plus tendre enfance. Nous nous soutenions dans les moindres problèmes. Nos disputes n'étaient qu'éphémères et par dessus tout, aucun de nous ne jugeait les choix de l'autre. Ainsi est faite notre relation.
- Pourtant tu as dis que tu ne comprenait pas cet aspect catégorique qu'elle ne cessait de prendre
- Certes, mais je ne lui fais pas la morale pour autant. Je la taquine mais ne vais jamais jusqu'à lui remettre les idées en place
- Mais j'avais une question...
- Je t'en prie!
- Imaginons que j'entre dans son bureau, et qu'elle n'en apprenne rien. Que ce passera t'il ?
- Crois-moi, elle le saura. Qu'importe la manière... elle l'apprendra à peine quelques heures après cela...
- Ça me donne tout de même envie...
- Si tu le fais, tu devras assumer cet affront. Parce que si tu fais cela, la guerre va commencer. La dernier personne n'en n'est pas ressortie indemne...
- Qui était-ce ?
- Sa dernière stagiaire, elle aussi avait été très curieuse. Un soir, elle est entrée, et ce qu'elle a trouvé la terrorisée. Elle a tenté de faire comme si de rien n'était mais elle fut vite prise la main dans le sac. Ma sœur s'est chargée de son cas...
- Elle... la tuée ???!!!
- Chut, ne cries pas ! Me dit-il mettant son doigt sur mes lèvres. Bien sûr que non. Elle lui a simplement fait comprendre que si cela s'ébruitait, elle lui ferait fortement payer... apparemment, elle a su être convaquante....
- Je vois.
- Ne vas pas t'imaginer n'importe quoi non plus, hein. Bon, je vais rentrer, je passais simplement rechercher une ou deux affaires. Et surtout, ne t'approche pas trop près de ce bureau... Bonne nuit Anna
- Bonne nuit à toi aussi, Malonne...
Je répondis par automatisme, il faut dire que j'étais perdue dans mes pensées. Je ne cessais de fixer cette porte, impossible de voir quoi que ce soit dans le bureau et au fur et à mesure, ma curiosité grandissait. Quel secrets pouvait-elle y cacher ?
Soudain, la porte s'ouvrit, laissant le regard emplit de questionnement de Mme Cohen. Elle referma son bureau puis se tourna vers moi. Elle croisa ses bras sur sa poitrine et me fixa levant un sourcil.
- Puis-je savoir ce que vous regardez comme cela, mademoiselle Neron ?
Rien qu'entendre sa voix me procurait un frisson.
- Je... euh... rien... pardonnez- moi, madame...
- Ooooh, je vois, vous vous demandiez ce qu'il peut se trouver derrière ces murs, n'est-ce pas ?
- Pardon ?! Non ! Bien sûr que non! Je ne me... hum hum, permettrait pas...
Elle se rapprocha de moi, lorsqu'elle fût à quelques centimètres, elle se pencha et plaça sa bouche à côté de mon oreille.
- Vous n'êtes pas la seule; mais soyez en sûre, vous ne voulez pas vraiment le savoir
Mais pourquoi elle venait de me dire ça ?! Ma curiosité venait d'augmenter en un clin d'oeil. Elle le faisait exprès, j'en était sûre ! Mais pourquoi ? S'il arrivait que j'y entre, comment réagirait-elle ? C'était décidée; j'allais y rentrer, le lendemain soir...
- Oh non, vous ne le ferez pas...
- Je vous demande pardon ?...
- Vous n'irez pas dans mon bureau. Je sais que la curiosité vous anime mais oser faire cela, et croyez moi, vous allez entrer dans un hors-piste. Vous ne voudriez pas chuter ?
Son sourire était carnassier. C'était sûr, elle voulait que j'entre dans son fichu bureau, et si elle le voulait, alors j'allais le faire....
------------------
Hello petits gens, pardonnez moi ce retard, mais ces derniers jours ont été assez compliqués. Je vous promet, afin de vous faire plaisir, de vous sortir la suite demain ou après-demain. En attendant, j'espère que ce chapitre vous aura plu...
Pleins de Besous, et commentez, ça me fais toujours plaisir 😉
VOUS LISEZ
Une patronne d'enfer
RomansAnastasia Neron est passionnée par la littérature. Son désir le plus cher était de faire partie d'une grande maison d'édition qui lui permettrait de pouvoir se plaire le plus possible dans son boulot. le seul problème est cette femme Stella Cohen...