Après quelques minutes de route, j'arrivais enfin au bas de l'immeuble d'Owen, je fis le code et pénétra dans le hall. C'était un bâtiment assez bien entretenu, il faut dire que Owen avait des goûts de luxe, et ce depuis notre plus tendre enfance. C'était quelqu'un de très à l'écoute et sur qui je pouvais compter. Donc, rien d'étonnant qu'ils m'ai prit sous son aile.
Une fois devant sa porte, je sonna. Il vint ouvrir rapidement, laissant apparaître un sourire planqué sur son visage. Il sourirait souvent prétendant que ça lui permettait de ne pas déprimer. Il me prit dans ses bras et me fit rentrer. Une fois à l'intérieur, je me plaça sur son canapé et attendit qu'il fasse de même.
- Anne, je me demandais si tu allais me poser un lapin. Tu es encore en retard, je te signal !
- Pardonnes moi Owen, ça été un début de journée un peu spécial
- Tu veux quelque chose à boire ?
- Du vin si tu as...
- Pour toi, toujours !
Il se dirigea dans sa cuisine et sortit une bouteille de Pomerol, l'un de mes vins préférés. Il prit ensuite deux verres qu'il remplit à moitié puis les apporta au salon, me donnant ainsi le mien. J'en bu un gorgé puis le regarda avec insistance.
- Alors, de quoi voulais-tu me parler ?
- Et bien, tu m'avais dis que tu étais chez "One Day Edition"
- J'y suis officiellement depuis ce matin, pourquoi ?
- Bah, j'ai écris un livre mais le problème, c'est que je n'ai pas de couverture ni de maison d'édition. Je me demandais si tu ne pouvais pas m'aider...
- Owen, je viens d'arriver. Et puis il faut que ton manuscrit soit lu et accepté par ma patronne, et vu comment ça s'est passé en cette matinée, elle ne risque pas d'accepter un demande de ma part...
- Je sais que tu peux y arriver ! Tu as toujours ce que tu veux pour la simple et bonne raison que tu n'abandonnes jamais !
- Owen...
- Anne, s'il te plaît !
- Bon, très bien, je vais faire de mon mieux !
- Super ! Tu es la meilleurs !
- Je sais, je sais.
- Par contre, tu m'as mis l'eau à la bouche ! Expliques moi ce qu'il s'est passé pour que tu fasses cette tête et que tu parles ainsi de ta première matinée...
C'est ainsi que pendant plus d'une heure, je discuta avec Owen de mes péripéties. Il faut dire que des fous-rire, il y en aura eu. Chaque fois que je disais comment j'allais à l'affront, il se moquait de mon trop pleins de confiance. Il savait que ça ne me ressemblait pas d'agir comme cela. Mais rien que de l'imaginer, ça lui suffisait pour qu'il ai la scène. Alors, lorsqu'il me proposa de ma raccompagner au travail, j'acceptais sans hésiter.
Il se gara devant et sortit en même temps que moi de la voiture. Sans prêter réellement attention à où j'allais, je cogna fortement quelqu'un. Et comme si le sort s'acharnait sur moi, ce fût la vipère que mon épaule avait bousculé.
- Décidément, vous êtes un boulet !
- Je ne vous permets pas de parler d'elle ainsi ! Répliqua Owen.
- C'est bon, Owen, laisses.
- C'est qui elle ? Demanda t'il, surpris que je ne relèves pas le comportement désagréable de la femme devant nous.
- Owen; je te presentes, Stella Cohen... ma patronne...
- Oh... je vois...
- Et vous ? Qui êtes-vous ? Demanda à son tour ma patronne, les bras croisés sur sa poitrine.
- Owen, Owen Lore. Je suis le meilleur ami d'Anne
- Anne ?
- Oui, c'est le surnom qu'il me donne. Enfin bref, repondis-je mal à l'aise, il allait s'en aller et moi retourner au boulot. Bisous, et rentres bien.
Sans un mot de plus, je me précipita à vers l'entrée jusqu'à ce qu'un bras me retienne et me fasse pivoter.
- Ton sac, tu as oublié ton carnet etc...
- Ah oui ! Que je suis bête. Merci
Il m'embrassa la joue et repartit vers sa voiture. La vipère qui n'avait rien manqué me fit un regard des plus ambigu. Une fois dans le hall, je me dirigea vers les ascenseur. Par chance, il y en avait un où personne n'était rentré. Je pénétra donc à l'intérieur et appuya sur le bouton de mon étage. Madame Cohen ne tarda pas à faire son apparition quelques secondes plus tard. Au début, aucune de nous deux ne parlaient. Le silence total... puis soudain, sans que je ne comprenne pourquoi, elle m'adressa la parole.
- Votre petit ami est très sympathique...
- Ce n'est pas mon petit ami, simplement mon meilleur ami.
- Je vois, pourtant il y a bien eu quelque chose entre vous, n'est ce pas ?
- C'est vrai, mais nous nous sommes rendu compte qu'être amis était amplement suffisant !
- Si vous le dites...
- Ça veut dire quoi ça ?
- Ça quoi ?
- Le "si vous le dites" ?
- Et bien, vu comment il vous dévore des yeux, ça m'étonnerait qu'il pense comme vous.
- N'importe quoi, et puis, qu'est-ce que ça peut vous faire ?
- Moi ? Rien ! Je m'amuse juste à vous voir ignorer la vérité
Lorsqu'un bruit aigu résonna, je remercia le ciel d'avoir coupé court à la discussion. Sans rien ajouter de plus, je sortit de l'ascenseur et partit me réfugier dans mon bureau. Je m'assis sur ma chaise laissant échapper un long soupir. Je ne tarda pas à me remettre au travail.
J'avais enfin terminé, le soir était tombé sur tout Central-Park. Des lumière éclairait cependant pas mal de surface, alors je décida de continuer mon dessin abandonné un peu plus tôt dans la journée. Mon crayon glissait sur le papier et je me laissait lentement submergé par l'intensité de l'art. Je noyais mes peurs, mes appréhensions, mon stress à travers les traits que je faisais.
Soudain, la porte de mon bureau s'ouvrit. Je me tourna donc vers l'entrée pour voir qui venait d'arriver. Les yeux verts qui se plongeaient dans les miens me paralysèrent. Elle se rapprocha lentement de moi jusqu'à ce que se cuisses touchent le verre de mon bureau.
- Il faut que nous parlions mademoiselle Neron !
——————————————————
Voila un nouveau chapitre, j'espère qu'il vous plaira. J'essayerai d'être plus régulière, en attendant, bonne lecture
Besous !
VOUS LISEZ
Une patronne d'enfer
RomanceAnastasia Neron est passionnée par la littérature. Son désir le plus cher était de faire partie d'une grande maison d'édition qui lui permettrait de pouvoir se plaire le plus possible dans son boulot. le seul problème est cette femme Stella Cohen...