délivrance et ...2 ✔

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Pour ceux  qui ont lu le chapitre pas la peine de relire , j'ai juste partagé en deux .

Pdv Erkan  suite

-Pourquoi les secours ont tardé, demandé-je a Anur paniqué par visage pâle et fatigué de ma femme


-La route est bloquée par un glissement de terrain, ils seront là d'une minute a l'autre.

Trop effrayé pour vérifier la quantité de sang qu'elle a perdu,je me concentre toute mon attention sur son
visage .

-J'ai des contractions, commence-t-elle avec difficulté. Elles ont commencé depuis un moment déjà . Oh....gémit-elle .S'il te plaît, je ne veux pas perdre notre bébé ! Aide-moi, Erkan .

Je ne réfléchis pas longtemps et malheureusement je n'ai pas trente-six solutions. J'essaie de maîtriser cette peur qui m'envahit, ce n'est pas comme ça que le bébé était sensé venir au monde, pas dans un hangar miteux, sans assistance, sans médecin....

-Dis moi ce qu'il faut faire mon ange?

- Appelez mon médecin, réussit-elle a murmurer après une éprouvante contraction.

Anur me la passe et sort en entendant la sirène de police.

Après de brefs explications sur le déroulement d'un accouchement , le Dre me demande surtout de la maintenir réveillée .

Comment un bébé prématuré d'un mois pourrait venir au monde, dans un endroit pareil?

J'écarte ses genoux ,ouvre une bouteilles d'eau et asperge d'un geste doux.

Cerin serre ma main à me la broyer.

-Mon cœur ça va aller, affirmé-je , fais moi confiance , je vais t'aider ,tu cramponnes à moi et tu te détends.

-Ne t'occupe pas de moi, souffle-t-elle en fermant les yeux. Tout ce qui compte, c'est que le bébé soit sauf.

- Tous les deux, vous allez vous en sortir, protesté-je .

-J'ai tellement envie de dormir , je n'ai plus froid, je ne sens rien, je suis où ? dit-elle alors qu'elle perd la notion de ce qui se passe autour d'elle.

- Chérie parle-moi ordonné-je .Mon trésor , Cerin , ouvre les yeux, les secours ne tarderont pas à arriver . Chérie , reviens à moi . Cerin!

Je répète son nom tout en lui tapotant légèrement les joues jusqu'à qu'elle ouvre les yeux et inspire profondément.

-Tu t'en sors plutôt bien , prononce-t-elle , les dents serrées.

-Tu te rappelles de notre première rencontre dans les mêmes circonstances? Souris-je faiblement.

Les yeux clos, elle hoche faiblement la tête en esquissant un pâle sourire.

-C'est là que je suis tombé amoureux de toi Cerin révélé -je . Au premier regard.
J'avais trop de fierté pour me l'avouer! Mon orgueil m'empêchait de voir les choses en face. J'ai dû utiliser des moyen malsains pour t'avoir mais je te voulais coûte que coûte !

-Je t'ai détesté sur place, réussit-elle a articuler. Mais lorsque tu as accepté toutes nos conditions exagérées,y compris celles de mon oncle .Ton sourire rassurant ce jour là a changé beaucoup de choses, murmure-t-elle.

-Je ne te l'ai jamais dit Bebeğim. Je t'aime mon amour et je n'ai jamais cessé de t'aimer. Tu es le plus beau cadeau que la vie m'ait donné ,et je te promets de te faire oublier ce cauchemar.

-Erkan , écoute-moi..., halete-t-elle en me serrant convulsivement les doigts. Je t'aime aussi,et s'il m'arrivait quelque chose, je veux que tu prennes soin de notre fils.

Glacé, je sens mon cœur battre la chamade, j'ai eu un mouvement de recul épouvanté.

- Je t'interdis de dire une chose pareille, protesté-je , en m'efforçant de prendre le ton de la plaisanterie ! Je sais que tu adores le mélodrame, mais ce n'est pas le moment !

Une nouvelle contraction l'interrompt .Je lui presse la main.

-Promets le moi , insiste-t-elle en plongeant ses yeux dans les miens. Je sais que c'est absurde et qu'on rigolera de tout ça peut-être plus tard, mais, au cas où, je veux que tu me promettes que tu prendras soin de lui .

Elle pousse un cri, tétanisée par la douleur .

- Promets-le-moi ....

-Je t'interdis de me quitter ,tu m'entends! Tu vas nulle part .Mes parents m'ont abandonné, mon oncle....pas toi Cerin , j'ai besoin de toi, on a besoin de toi ,m'étranglé-je la gorge nouée .

Elle se recroqueville sur elle-même en lâchant un cri animal.

- Mon amour , il faut que tu m'aides . Je crois que je vois la tête !

Elle acquiesce .Son corps tremble entre mes bras. D'instinct, je les referme sur elle.

- Pousse mon cœur. Encore un petit effort. Tu y es presque!

Elle pousse de toute ses forces .

-Oui très bien cherie , encore , plus fort mon amour , l'encouragé-je en lui adressant un sourire rassurant.

Quelques minutes plus tard un petit corps luisant entre mes mains pousse un cri fort .

Mon fils ...

Un sourire victorieux , ses gémissements s'arrêtent, un visage apaisant , la douleur s'évanouit comme par miracle.

-Donne le moi Erkan .

-Il est magnifique notre petit miraculé , m'exlamé-je en l'enveloppant dans ma veste .

Elle le contemple un moment , émerveillée, heureuse .

-Les secours sont arrivés enfin et .... intervient Anur qui rentre avec un grand sachet . Oh mon dieu ! S'interrompt-il en riant .C'est vraiment fini ! Le bébé est né! Sacrée surprise ! Vous vous êtes bien sortis! S'exclame-t-il joyeusement .
Les policiers m'ont donné de quoi reprendre tes forces Cerin .

Ma femme lui sourit faiblement, et essaie de bouger.

-Attends , je t'aide , dis- je en remettant mon fils a Anur .

Le pouls faible, et une respiration peu profonde , je la soulève .

Une flaque rouge s'élargit sur le drap.

-Ne laisse personne lui faire du mal, personne , marmonne-t-elle d'une voix a  peine audible.

-Aşkım ,ouvre les yeux , Cerin, ouvre les yeux s'il te plaît, la remué-je avec force.

-J'ai froid aux jambes ,frissonne-t-elle ,je veux d... ormir ,s'affaiblit-elle en perdant connaissance.

La sirène de l'ambulance retente a l'extérieur , deux secondes plus tard, trois auxiliaires médicaux , avancent vers nous.

- L'hémorragie ne s'arrête pas ,disent-ils après un bref examen ,on doit l'emmener à l'hôpital .

-Mon amour ,ne me quitte pas ...

Les larmes ruissellent le long de mes joues sans que j'éprouve le besoin de les retenir.

-Une rétention placentaire , explique l'un d'eux , mets lui le masque d'oxygène pendant que j'appelle l'hôpital et les prévenir , vite, pas une minute à perdre !

- Résiste , sois forte et vis , lui murmuré-je .

******

« Mes condoléances Mr Yaldiz, déclare le Dr ,compatissant.

-Non, hurlé-je de ma petite voix d'enfant sans que ce cris ne ......»

Un Chantage Presque Parfait. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant